dimanche 5 février 2012


Fête de la Sainte Trinité
Abbé Jean Compazieu | 23 mai 2010
« Dieu c’est quelqu’un qui nous aime ».
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Textes bibliques : Lire
Nous célébrons ce dimanche la fête de la Sainte Trinité. Nous, chrétiens, nous croyons en un Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit. Les plus anciens se rappellent peut-être des définitions du catéchisme que l’on apprenait par cœur. La petite Bernadette de Lourdes n’arrivait pas à réciter ce qui était écrit dans son livre. Après avoir longtemps hésité, elle a fini par dire : « Dieu, c’est quelqu’un qui nous aime ». Manque de chance, ce n’était pas la bonne réponse qu’attendait la catéchiste. Et pourtant, c’est elle, la plus ignorante de Lourdes, qui avait donné la meilleure définition de Dieu.
« Dieu c’est quelqu’un qui nous aime ». Toute la Bible nous fait précisément découvrir ce Dieu qui est amour. C’est tout le contraire des définitions qui traînent ici ou là. Quelquefois, on entend dire : « Le bon Dieu t’a puni. » Non, Dieu n’est pas quelqu’un qui punit. Les malheurs qui frappent notre monde ou nos familles ne sont pas une punition de Dieu. Nous avons été créés libres et responsables de notre vie ; si nous ne sommes pas raisonnables, il est normal que nous portions les conséquences de nos actes. Mais Dieu est toujours là pour nous rappeler que, malgré nos péchés, il continue à nous aimer. Alors rien ne peut l’empêcher de vouloir nous sauver.
« Dieu c’est quelqu’un qui nous aime ». Cette intuition lumineuse de la petite Bernadette de Lourdes rejoint toute l’histoire du peuple d’Israël. Les hébreux ont d’abord vécu l’expérience d’un Dieu libérateur qui les a fait passer de la terre d’esclavage vers la terre de liberté. Puis il leur a donné sa loi pour les conduire vers une libération plus spirituelle. Ils sortaient d’un milieu païen où l’on adorait toutes sortes de divinités. Ils découvrent le Dieu unique qui fait alliance avec eux. Ce Dieu passionné d’amour se met en colère quand son peuple se détourne de lui pour aller à sa perte. Mais à chaque fois, il lui envoie des prophètes pour le supplier de revenir à lui.
Avec Jésus, nous franchissons une nouvelle étape. Il commence par nous faire découvrir que Dieu est son Père et notre Père. Quand Marie et Joseph le cherchent pendant trois jours, il leur dit : « C’est chez mon Père que je dois être. » Il passe beaucoup de temps à le prier, parfois des nuits entières. La meilleure manière de célébrer cette fête d’aujourd’hui, c’est de nos associer à cette prière du Fils. Si le Christ est venu dans le monde, c’est précisément pour nous conduire vers le Père. Il est « le chemin, la Vérité et la Vie ». Même si nous sommes en situation de péché, il est toujours capable de venir nous chercher très loin et très bas.
Pour nous révéler qui est Dieu, Jésus ne se contente pas de belles paroles. Il accueille avec amour tous ceux qui viennent à lui, les malades, les pécheurs, les exclus de toutes sortes. Il nous montre cet amour de Dieu à travers des gestes d’accueil, de guérison, de pardon. Et surtout, il donne sa vie sur la croix. Pour saint Jean, cette croix est un signe de glorification. Le Christ élevé de terre attire vers lui tous les hommes pour les conduire vers le Père. Et cela commence par un criminel condamné en même temps que lui ; cet homme lui dit : « Souviens-toi de moi dans ton Royaume ». Et Jésus lui répond : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis. » Nous chrétiens, nous faisons monter vers le Christ cette même prière. Et nous avons la ferme espérance qu’un jour il nous dira : « aujourd’hui, tu seras avec moi. »
C’est ainsi que les disciples ont découvert progressivement le vrai Dieu. Jésus aurait voulu leur en dire plus, mais ils n’auraient pas la force de les porter. Ce n’est pas de sa faute si tout n’a pas été fait. Cela vient de la fragilité humaine, de nos limites et de nos faiblesses. Mais il leur annonce qu’un autre prendra la relève : C’est l’Esprit Saint qui les conduira « vers la Vérité tout entière ». C’est grâce à lui qu’ils pourront entrer dans l’intelligence des Ecritures et témoigner des merveilles de Dieu auprès de tous ceux et celles qui ne le connaissent pas. La plus grande de ces merveilles c’est l’amour qui est en Dieu. L’Esprit Saint vient à nous pour répandre cet amour en nos cœurs. C’est lui qui nous rend capables d’aimer de plus en plus à la manière de Dieu.
Bernadette n’arrivait pas à parler de Dieu avec son intelligence. Et pourtant c’est elle qui a été choisie pour transmettre des messages de la plus haute importance. La première chose qu’elle a apprise c’est le signe de croix, cette reconnaissance de Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit. Cette année, les pèlerinages à Lourdes seront centrés autour de ce geste. Comme Bernadette, les pèlerins apprendront à entrer dans ce mystère de communion qui nous unit au Père, au Fils et au Saint Esprit. En faisant le signe de croix, nous montrons que nous sommes membres de la Famille de Dieu.
C’est de cela que nous avons à témoigner dans ce monde si souvent imprégné d’égoïsme et de violence : Dieu est Amour. Mère Teresa allait vers les plus pauvres parmi les pauvres au nom même de cet amour. L’Esprit Saint nous pousse, nous aussi, à aller vers les autres pour leur révéler leur dignité de fils et filles de Dieu, créés à l’image de Dieu Père Fils et Saint Esprit.
Que ton Esprit, Seigneur, soit avec nous pour nous aider à accueillir cet amour qui vient de toi ; qu’il nous donne force et courage pour en être les témoins tout au long de notre vie !
D’après diverses sources
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6 commentaires pour “Fête de la Sainte Trinité”
  1. savajol dit :
 Dieu est un, unique
et Trinité

Le mystère de Dieu- Marcel Domergue, jésuite
Qu’est-ce qui a pris les premières générations chrétiennes, et nous à la suite, de transformer l’antique image de Dieu pour nous encombrer de ce DOGME (c’est plus qu’un dogme) déconcertant ? Le Dieu qui vient trouver Moïse (première lecture) est beaucoup plus simple. Il est aussi le fruit d’une longue évolution qui a fait passer Israël du polythéisme païen à la certitude d’un Dieu unique. Pourtant, déjà, ce Dieu parle. Cette parole qui vient de lui, est-ce encore lui ou quelque chose qu’il produit, hors de lui-même ? Il faudra longtemps pour répondre, tant bien que mal, à cette question. Mais on n’arrête pas les progrès de la pensée, ni le déploiement de ce que nous appelons la révélation. Nous avons raison de croire au Dieu unique, mais nous resterions en chemin si nous ne cherchions pas ce que signifie cette unicité, si nous ne comprenions pas qu’elle n’est pas solitude mais « société », qu’elle est sans cesse union en train de se faire. C’est ce que nous voulons signifier quand nous disons que Dieu est en lui-même Vie, ou qu’il est Amour. Le monothéisme monolithique de certaines religions est, de ce point de vue, en deçà de l’accomplissement de la « révélation », une sorte de régression. Il reste qu’en disant « Trinité », nous restons devant le mystère de Dieu et que nous n’avons jamais fini de l’explorer. Chaque fois que nous croyons comprendre, nous finissons toujours par nous dire : « Non, ce n’est pas encore tout à fait cela. »
Le Père, le Fils, l’Esprit.
A vrai dire, l’Écriture ne parle jamais de Trinité à propos de Dieu. Elle ne dit jamais : ils sont trois, ou : il est trois. Mais nos textes nous parlent du Père, du Fils, de l’Esprit pour exprimer l’invasion salutaire de notre humanité par Dieu. Sans compter les « personnes ». La théologie a voulu expliciter cela pour éliminer certaines conceptions insuffisantes.Résumons : si le Christ et l’Esprit ne sont pas un seul Dieu avec le Père, alors Dieu ne nous a pas vraiment rejoints et nous restons seuls avec nos malheurs et en face de notre mort ; il n’y a plus d’Alliance véritable. Il vaut mieux dire : Un le Père, Un le Fils, Un l’Esprit, en considérant que le « Un » est le même pour tous les trois. Une image qui a beaucoup servi, aussi insuffisante soit-elle : représentons- nous un triangle équilatéral : chacun des angles a sa « personnalité », mais la surface couverte est la même pour chacun des trois. Les théologiens disent : même substance ; non pas substance identique, de même « nature », comme vous et moi sommes de même nature (humaine), mais une seule substance pour les trois.Avec ces abstractions, on comprend que la Trinité ait du mal à passer ; et pourtant il y a là le dépassement de l’image du Dieu suzerain omnipotent et arbitraire pour accéder à celle d’un Dieu qui est don de soi, de sa « substance » pour que l’autre vive, un Dieu qui est « générosité expansive », selon le mot de Paul Beauchamp.
Trois,mais trois quoi ?
Nous disons : trois personnes. Il est clair que le mot « personne » n’a pas ici son sens habituel. Saint Augustin écrit que nous disons « personnes » pour avoir quelque chose à répondre quand on nous demande : « Ils sont trois quoi ? » Nous pouvons sans doute aller plus loin : le Père, le Fils et l’Esprit sont des « je », des sujets de liberté. Il faut ajouter aussitôt que ces trois libertés veulent la même chose, et d’abord que l’autre existe. De toute façon, il y a une certaine témérité à vouloir déduire ce qu’il y a en Dieu à partir de ce qu’il est et de ce qu’il fait pour nous. Nous pouvons dire cependant qu’il est amour ; qui dit amour dit forcément plusieurs. Saint Thomas dit que ces Personnes sont des « relations subsistantes », non pas des êtres isolés qui, dans un second temps, établiraient des liens, mais des êtres dont la substance même est la relation. Rien dans le Père, le Fils, l’Esprit qui ne soit relation. Rien en deçà, rien au-delà. À bien y réfléchir, nous, qui sommes images, n’existons que par et dans la relation, cette connivence de tous les autres êtres qui tissent ce que nous sommes. Les appellations Père, Fils, Esprit, qui ne sont pas à prendre dans leur sens habituel, veulent signifier cela. Il reste vrai que tout ce qu’est Dieu nous est donné dans le Christ. Mais nous n’avons jamais fini de le déchiffrer, de comprendre ce que nous dit le Verbe. Pourtant, c’est dans notre relation intime avec lui que la Trinité nous accueille et que nous entrons dans l’échange de l’amour, qui est Dieu.
Marcel Domergue, jésuite  
 
O toi, l’au-delà de tout,n’est-ce pas là tout ce qu’on peut chanter de toi?
Quel hymne te dira,quel langage? Aucun mot ne t’exprime.
A quoi l’esprit s’attachera-t-il? Tu dépasse toute intelligence.
Seul, tu es indicible, car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable, car tout ce qui se pense est sorti de toi. Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets, te proclament.
Tous les êtres ceux qui pensent et ceux qui n’ont point de pensée, te rendent hommage.
Le désir universel, l’universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie, et vers toi tout être qui pense ton univers fais monter un hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi; par toi subsiste l’universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin; tu es tout être, et tu n’en est aucun.
Tu n’es pas un seul être, tu n’es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms,et comment te nommerai-je, toi le seul qu’on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées qui couvrent le ciel même? Prends pitié,
O toi, l’au delà de tout, n’est-ce pas tout ce qu’on peut chanter de toi?
poème attribué à Grégoire de Naziance
  1. http://www.gravatar.com/avatar/0df3576bc7fe2c34dde4e54509d11b26?s=32&d=http%3A%2F%2Fwww.gravatar.com%2Favatar%2Fad516503a11cd5ca435acc9bb6523536%3Fs%3D32&r=GAbbé Jean Compazieu dit :
Merci pour ce commentaire. Parler de Dieu Trinité est difficile. En effet, Dieu ne se laisse pas enfermer dans les définitions et les images que nous pouvons donner de lui. Il est le tout autre.
J’ai inséré des vidéos qui donnent une approche de ce mystère. Mais dans une prédication, on ne peut pas utiliser ce langage. Je préfère celui de la petite Bernadette de Lourdes
  1. Père Jean M dit :
La Sainte Trinité ! Bien que parfois négligée quelle immense importance a cette fête dans l’Eglise du Christ. Elle nous rappelle la révélation merveilleuse de Jésus : Dieu est Amour !
Éliminons tout de suite une incompréhension du mystère révélé en voulant le situer sur un plan mathématique comme si l’on voulait déclarer qu’en Dieu 1 égale 3. Le mystère est d’un autre ordre et nous allons le discerner avec les textes liturgiques de ce jour.
Que nous dit l’Evangile (Jean 16, 12-15) ? Il rappelle l’annonce de dimanche dernier avec la Pentecôte : l’action de l’Esprit Saint, l’Esprit de Vérité. « Il vous guidera vers la vérité toute entière ». Il glorifiera Jésus, reprenant ce qui vient de lui pour le faire connaître, dans une communion parfaite avec le Père. La connaissance de Dieu nous est donnée par l’Esprit Saint.
Une Sagesse divine nous enseigne la 1ère lecture des Proverbes. Elle existe « avant les siècles » avant la constitution de l’Univers ; « avant l’apparition de la terre ». La science humaine nous fait découvrir l’immensité prodigieuse de cette création, avec des milliards de galaxies. Au milieu de celles-ci notre terre n’est guère qu’un grain de poussière … mais planète bleue, si belle à contempler dans sa diversité malgré tout ce qui tend à l’abîmer, à la détruire. Comme un Maître d’œuvre Dieu en est le Créateur.
Cette Sagesse, assimilée à Dieu, « trouve ses délices avec les fils des hommes ». Spécifié l’amour infini de Dieu-Sagesse pour l’humanité intégrée dans son plan créateur.
Avec le Psaume faisons un pas de plus dans la connaissance du Seigneur. Il nous a fait chanter : « O Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom, par tout l’univers ». Sa grandeur ? Celle de l’Amour. Qu’est-ce qui fait la beauté, la valeur, la grandeur, le bonheur d’une famille ? son logement ? ses propriétés ? ses plaisirs humains ? l’abondance de ses euros ? Sans amour profond, le couple, avec les enfants, les parents, un amour qui sait se répandre autour d’elle et crée des amitiés, le bonheur risque bien de n’être qu’un nuage vite évaporé. En Dieu l’amour étant parfait l’unité aussi est parfaite. « Qui me voit, voit le Père » dira un jour Jésus à l’apôtre Philippe. Dieu se fait voir dans l’union parfaite du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, Sainte Trinité !
Le psaume précise également la grandeur de l’homme tel que Dieu l’a voulu. « Qu’est-ce que l’homme que tu penses à lui » ? « Tu l ‘as voulu un peu moindre qu’un dieu » – « tu l’établis sur les œuvres de tes mains ». C’est dire ici la confiance, l’amour, la fidélité de Dieu pour l’humanité. Il ne saurait se reprendre.
Dans sa lettre aux Romains (5, 1-5) St Paul trace aux chrétiens une ligne de vie, un chemin à emprunter pour devenir des justes par la foi « en notre Seigneur Jésus Christ ». Cela ne nous place pas au-dessus des autres mais bien au service de nos frères et sœurs, individuellement mais aussi collectivement, en Eglise. Notre orgueil ? « espérer avoir part à la gloire de Dieu ». Un Chemin de Vérité et de Vie, non dépourvu d’épreuves, parfois très douloureuses, mais où nous avançons résolument « puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné », Esprit de force et de résurrection.
Une conclusion ? Faisons-la avec Marie ! Demain est la fête de sa Visitation à sa cousine âgée Elisabeth. Toutes deux sont enceintes : Marie de Jésus ; Elisabeth de Jean Baptiste, Précurseur du Christ. Devant l’état de sa cousine Marie s’est rendue « rapidement » chez elle.
Marie est reconnue « bénie entre toutes les femmes », « celle qui a cru » à la parole de Dieu, « son humble servante ». Dans son « Magnificat », de Dieu elle souligne l’écoute des petits, des humbles, des affamés, de ceux et celles qui se tournent vers lui avec confiance. Par contre il fustige les orgueilleux, les puissants, ceux qui mettent leur espérance dans les idoles humaines, très diverses aujourd’hui, dans l’argent.
Avec Marie, notre mère du ciel et reine de l’Univers, engageons-nous à aimer, à servir, à pardonner, et dans l’oubli de soi, à bâtir avec Jésus et son Esprit, la civilisation de l’amour.
  1. http://www.gravatar.com/avatar/0df3576bc7fe2c34dde4e54509d11b26?s=32&d=http%3A%2F%2Fwww.gravatar.com%2Favatar%2Fad516503a11cd5ca435acc9bb6523536%3Fs%3D32&r=GAbbé Jean Compazieu dit :
Du Père Meynen
Loué soit Jésus-Christ !
Voici mon homélie pour dimanche prochain,
fête de la Très Sainte Trinité.
 » Quand le Paraclet, l’Esprit de vérité, sera venu,
il vous mènera vers la vérité tout entière.  »
Pour écouter cette homélie, il vous suffit de télécharger
le fichier suivant :
http://meynen.homily-service.net/an2007/mp3/cfstetri.mp3
Que Dieu vous bénisse, par Marie !
Chanoine Dr. Daniel Meynen
http://meynen.homily-service.net/
  1. huguette dit :
merci pour cette réflexion sur la Trinité – pas facile à expliquer avec nos mots…
mais voilà des pépites pour lancer une réflexion merci !
  1. Moise Takougang, Dakar-senegal dit :
Merci père jean pour ce commentaire sur la trinité sainte. voici ma réflexion, j’associe habituellement le mystère de la sainte trinité au mystère de la fraternité universelle. en effet, que de se casser la tète a vouloir donner des explication sur ce mystère de la divinité, on ferrait mieux de voir comment on peut l’adapter a notre quotidien. le père, le fils et le saint Esprit vivent en communion parfaite et ceci pour le grand bien de la création. il est de mon devoir de chrétien de voir ce qui m’empêche de vivre en communion parfaite avec mes semblables. Qu’est ce qui fait que je dois toujours regarder l’autre avec méfiances. pourquoi moi chrétien, je ne parviens pas mener une parfaite fraternité a l’image de la trinité? je crois que ce dimanche doit permettre a chacun de revoir sa relation avec son entourage et vois comment il peut rétablir une véritable connexion avec les autre, considérer les autres comme des frères et non comme des ennemis. Combattre les préjugés et car ce sont ces préjugés qui pourrissent notre vie, on ne doit pouvoir plus parler de blanc, noir rouge, jaune, baöilekes, bassa, ewondo, de camerounais, français, allemand, sénégalais. Mais on doit pouvoir dire comme la trinité sainte, nous sommes des frères et sommes condamnes a vivre ensemble et a nous aimé. voilà père pour moi l’image que je donne à la fête de la sainte Trinité

Dieu est Amour, A MOI IL A DONNE TOUTE SA MISERICORDE

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