samedi 4 février 2012

MARIE DANS LE MYSTERE DE L’ALLIANCE



1. La signification de la conception virginale de Marie dans les écritures saintes et tradition
 
MARIE DANS LE MYSTERE DE L’ALLIANCE
introuctiobn
            Le titre de ce livre « Marie dans le mystère de l’alliance soutient ce que la tradition de l’Eglise nous enseigne, à l’aide de ces récits de faits extérieurs nos devons pénétrer  et sonder les profondeurs du mystère du salut qui s’y révèle.
            Le livre est divisé en quatre parties   principales : la première relate Marie comme vierge et mère, la deuxième Marie comme Epouse des Noces Messianiques puis le troisième perle à propos de Marie mère du Peuple de Dieu et la quatrième Marie  Archétype de l’Eglise.
            Au  début de son œuvre, l’auteur est contenté de situer les textes sur Marie dans la réalisation de l’œuvre du plan de  Salut ou, plus précisément il découvre sa place dans le mystère total du Christ depuis les premiers Prophètes jusqu'à l’Apocalypse.
On n’a pas été celui de présenter une  étude exhaustive du mystère de Marie, mais celui de nous faire  comprendre, quelle est la place exacte de la mère de Jésus-Christ dans ce qui constitue a la fois  le centre  et le tout de la Révélation ; c’est é dire le  mystère de l’Alliance entre Dieu et son Peuple.
Ce mystère de l’Alliance est constamment  évoque dans la Bible  a l’aide du symbolisme de l’union de l’homme et de la femme, c’est justement  dans cette optique que Ignace de la Potterie a choisi d’interroger le Nouveau Testament. Cela ne lui permet pas seulement de mettre en valeur ce qui est au cœur du mystère de Marie lui-même. Ça lui donne également la possibilité de montrer du lien étroit qui unit Marie à l’Eglise et un foisonnant symbolisme a travers lequel le Nouveau Testament la présente. L’auteur s’est basé sur l’expérience que l’Ancien Testament voyait en Marie comme Mère, Vierge et Epouse. Il expose dans son livre le triple accomplissement de l’unique mystère de Marie, figure de l’Eglise. L’Ancien Testament pointe Marie comme point de départ et le commencement.
Il est  souverainement important de bien comprendre cela, pour pouvoir  entrer en  profondeur et en plénitude dans  les  principaux textes mariales du Nouveau Testament. L’auteur expliquera en détail pour la scène de l’Annonce a Marie et la scène de Marie près de la croix d’où est venu le Salut. La scène de l’Annonciation et déjà particulièrement belle, et délicate, mais elle a surtout une signification exceptionnelle a cause des données de foi qu’elle contient. A côte du prologue de l’Evangile de Jean, ce texte est le plus important du Nouveau Testament  sur l’incarnation et le plus fondamental dans la mariologie, presque tous les aspects du mystère de marie  y sont mis en lumière. Le récit de l’Annonciation attire notre  attention sur le rôle de marie dans l’incarnation du Fils de Dieu.
 

APPRECIATION ET CRITIQUE


           Dans le contexte historique j’apprécie beaucoup l’auteur surtout dans le récit de l’Annonciation où les personnages sont présentés et où est donnée une  esquisse de la situation. Il nous a présentée le dialogue proprement dit entre l’Ange et Marie il y a chaque fois une alternance entre les paroles de l’Ange et la réaction de marie.


Dans les  premières paroles de l’Ange, nous pouvons distinguer deux parties :

a/ Réjouis-toi d’être comblée de grâce
b/ le seigneur est avec toi

           Comme c’est indiqué dans le texte structure, la première comme annonce est celle de la  maternité divine de marie. Mais la manière dont cela s’accomplira n’est révélée que dans la deuxième annonce « l’Esprit Saint viendra sur toi »  Marie deviendra mère  non pas par  l’intervention de l’homme, mais par  la Puissance du très Haut.
         La deuxième Annonce continue à préciser que ça sera  une maternité virginale. Alors  les deux Annonces se correspondent parfaitement non seulement au moment de l’événement même mais de puis longtemps .ils sont complémentaire.

        Apres ce bouleversement on peut observer marie devant la difficulté soulevée par elle. Pour elle « comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » .ici l’Ange lui donne l’exemple d’Elizabeth « Elisabeth (…..) Elle aussi a conçu un fils, elle qu’on appelait la stérile» car rien n’est impossible a Dieu.
Pour terminer le voici dans la répétition des je vous salues Marie c'est-à-dire qui par trois fois qui revient comme un refrain pour introduire et relier  entre les diverses parties du dialogue.

            J’apprécie aussi là où l’auteur nous exhorte d’être des dévots d’adorateur à Marie d’une manière sincère car le grand signe du christianisme n’est pas  seulement la croix mais aussi la Vierge Marie. Il nous faut avoir Marie pour mère pour avoir Jésus Christ  pour frère et Dieu pour  Père. Les entrailles de Marie sont toujours ouvertes par l’enfantement continuel, Jésus nous l’a donnée pour Mères.

Limites
L’auteur écrit ce livre dans la ligne exégétique du Vatican II, il respect la tradition, c’est vrai  théologien car il entre dans la Bible au moment de son exposé, et il se réfère aussi aux différentes conciles qui ont parlée sur Marie. Mais il se limite sur la  place de Marie dans l’Eglise surtout  dans l’histoire du salut, mais il ne présente pas quelques différentes façon d’être dévots à Elle.

1.1  Figure de Marie dans le plan du salut dans l’Ancien Testament


            La vierge Marie non seulement figure dans le N. T. malgré sa présence dans différents passages, mais aussi dans l’A. T., car elle est cette femme dont on nous parle dès la genèse et dite par les prophètes.  Ce qui montre qu’elle était insérée dans l’idée salvatrice de Dieu.
            Les saintes Ecritures de l’A.T. et N.T., ainsi que la vénérable tradition, montre, avec une clarté grandement, le rôle de la Mère du Sauveur dans l’économie du salut et nous la mettent pour ainsi dire, sous les yeux.
Les livres de l’A.T. décrivent l’histoire du salut, où lentement se prépara le venu du Christ dans le monde.  Ces documents des premiers âges, selon l’intelligence qu’en l’Eglise à la lumière de la révélation parfaite qui devait suivre, mettent peu à peu en une lumière toujours plus clair la figure d’une femme : La Mère du Rédempteur.  C’est elle qu’a décrive déjà prophétiquement présentée sous cette lumière dans la promesse, qui est faite à nos premiers parents tombés dans le péché de la victoire sur le serpent (cf. Gn 9, 15).  Pareillement, c’est elle, la vierge qui concevra et mettra au monde un fils dont le nom sera Emmanuel (cf. 2 S 7, 14 ; cf. Mi 5, 2 – 3).    
La Vierge Marie reste toujours une grande figure dans l’histoire du salut ; le fait qu’elle « été prophétisée dans l’Ancien Testament, cela nous fait comprendre combien elle tient une place très importante dans l’économie du salut et que sa mission est liée étroitement à celle de son fils Jésus-Christ qui a été également parlé par les prophètes.  Cette allusion faite à la Sainte Vierge dans l’Ancien Testament, est une justification de son rôle de corédemptrice celle-ci devrait être prophétisée en premier lieu, pour préparer l’avenir et la demeure du messie qui avait à prendre chair dans son sein virginal.  Ceci ne veut pas dire que Dieu n’était pas à mesure de nous sauver sans toute fois passer par la Vierge Marie, simplement il a jugé bon de sauver l’humanité en collaboration d’une femme nouvelle, sans tâche destinée à engendrer une créature nouvelle, libérée de l’esclavage du péché et pour manifester la maternité divine envers l’humanité. 

1.2  Coopération de Vierge Marie Mère de Dieu à l’œuvre du salut dans le Nouveau Testament

 

1.2.1 Annonciation


Ornée dès le premier instant de sa conception du splendeur d’une sainteté tout a fait singulière, la vierge de Nazareth est par l’ordre de Dieu, saluée par l’ange de l’annonciation comme « pleine de grâce » (cf. Luc 1, 28) ; et elle répond au messager céleste : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » (cf. Luc 1, 36).
Le Fiat de la Sainte Vierge a été prononcé en tante humilité et liberté dans la foi.  Cette attitude devant la volonté de Dieu fut la chemin par lequel Jésus passa pour nous obtenir le salut.  Ce consentement de la Vierge Marie contribue beaucoup à la libération de toute créature humaine qui était sous l’esclavage du péché.  Ce même Fiat fut la première victoire sur le diable qui par son orgueil et sa désobéissance est conduit à la damnation, et que par après il contagia ce péché à Eve et à Adam ainsi qu’à leur descendance jusqu’au jour du salut.  La choix de la Vierge Marie l’a fait participer à l’œuvre salutaire dès avant l’Incarnation et son obéissance a ouvert la porte fermée par la désobéissance à Eve, ainsi la vierge Marie devint Eve nouvelle pour donner une créature nouvelle.
« Le Père des miséricordes a voulu que l’acceptation de la Mère prédestinée précédât l’incarnation ; il voulait que de même qu’une femme avait contribué à donner la mort, de même une femme servit à donner la vie.  Et cela vaut d’une manière extraordinaire par la mère de Jésus : elle a donné au monde la vie même qui renouvelle tout, et elle a été enrichie par Dieu de dons correspondant à une si haute fonction. »

1.2.2  La Visitation de Marie réalise le prélude de la mission de Jésus


          De même que Jésus s’est servi de la Vierge Marie pour prendre la nature humaine, ainsi il se servira d’elle pour se révéler et partager l’avant goût du salut à Elisabeth et son précurseur Jean Baptiste.  Ainsi la sainte Vierge Marie collabore étroitement à la mission du Sauveur qu’elle portait dans son sein, ce moment là, la bonne nouvelle entre dans la maison de Zacharie tel que c’est bien exprimé par les paroles d’Elisabeth dans Luc 1, 41 – 44.  Cependant la sainte Vierge fut le tout premier apôtre de Jésus.
« L’entrée de Marie chez Zacharie et la salutation qu’elle adresse à Elisabeth apparaisse comme une manifestation de Dieu lui-même, comme une épiphanie miraculeuse.  La parole de Marie, à cause du Messie qu’elle portait s’identifie à la parole même de Dieu, elle produit le miracle de l’éveil du précurseur à la joie messianique et le don de l’Esprit en abondance à sa mère.  Marie apparaît ici une fois intimement liée à la mission du fils de Dieu ; telle est vraiment la mère du Seigneur. » 

1.2.3  La participation de la Vierge Marie Mère du peuple de Dieu à la vie publique de Jésus


            Tout au long de la vie publique de Jésus, la vierge Marie sa mère est mentionnée dans différents passages bibliques pour démontrer combien elle a continué à collaborer étroitement à la mission salvifique de son fils, en tante humilité, effacée même devant l’enseignement de Jésus Christ.  « Pendant la prédication de Jésus, elle entendit les paroles où son fils, plaçant le royaume au dessus des rapports et des liens de la chair et du sang, proclamant bienheureux ceux qui écoutent et gardent la parole de Dieu (Mc 3, 35 ; Mc 11, 27 – 28), ainsi qu’elle faisait avec fidélité (Luc é ? 19 et 51). »  Ainsi même la Vierge Marie progresse sur le chemin de la foi, et elle resta fidèlement unie à son fils jusqu’à la croix.  Ce n’est pas sans réaliser un dessein divin qu’elle se tint debout (cf. Jn 19, 25) ; elle souffrit profondément avec son fils unique et s’associa de toute son âme maternelle à son sacrifice, acquiesçant avec amour à l’immolation de la victime qu’elle avait e  ngendrée.  Finalement le même Christ Jésus, mourant sur la croix, la donna pour mère au disciple en disant : « Femme, voici ton fils » (Jn 19, 26 – 27).


IGNACE DE LA POTTERIE ne en 1885-1968 a Romano Guardini, il était Jesuite  est de longue date professeur  a l’institut Biblique Pontifical  de Rome. Puis eminent Bibliste ,il est  bien connu aussi  internationalement ,par ses publications et ses conferences.



Dieu est Amour, A MOI IL A DONNE TOUTE SA MISERICORDE

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