jeudi 8 mai 2014




Bernard PEYROUS et Marie-Ange POMPIGNOLI



Dieu est humour

P
etit dictionnaire de spiritualité humoristique


















Éditions de l’Emmanuel, 2006.


`


INTRODUCTION


             Pourquoi avons-nous écrit ce livre ? Simplement parce que nous avions envie de rire. Uniquement parce que nous aimons rire. Et nous aimons rire parce que nous sommes des êtres humains et que nous pensons que sur la terre, avec un peu d’efforts parfois, nous pouvons trouver bien des occasions de rire. Ensuite parce que nous sommes chrétiens et que nous ne voudrions pas exclure Dieu de nos moments de rire.
             Mais plus encore : il nous semble que Dieu lui-même est la source de la joie. Il le dit d’ailleurs assez dans l’Ecriture ; la vie et la tradition de l’Eglise l’attestent également. Bien sûr, si nous voyons en Dieu un maître de morale ou un supérieur hiérarchique étroit, possessif et directif, nous n’avons pas envie de nous amuser en pensant à lui. Mais si nous voyons en lui – ce qu’il est – un Père et un ami, nous pouvons comprendre que, dans la relation avec lui, il y ait une part de joie. On peut même aller plus loin. Ce que le Christianisme a apporté au monde, c’est que Dieu est un seul Etre en trois Personnes, et que Dieu est amour. Ainsi donc, les relations « internes » à Dieu, si l’on peut dire les choses de cette manière, ne sont que des relations d’amour et de joie réciproque. Que trouve-t-on quand on entre tant soit peu dans les profondeurs de Dieu ? De la joie. Et comme Dieu se communique aux hommes, c’est aussi cette joie qu’il veut leur communiquer. Etre chrétien, c’est accepter la joie. C’est bien connu : il n’y a rien de plus joyeux qu’un monastère qui marche ou une famille chrétienne qui s’entend.
             Or la joie et l’humour font bon ménage. Bergson expliquait très bien que le rire est lié à un contraste, à une distance. Si l’on aime les contrastes, l’inattendu et la différence entre ce qui semble être et ce qui est, il faut fréquenter Dieu. Le comique de situation est constant avec lui.
             De cela témoignent quantités d’histoires de tout genre. Le Judaïsme le savait déjà. Le Christianisme a largement continué cette manière humoristique de voir la vie et la relation avec Dieu. Il y a beaucoup de livres qui ont paru sur le sujet. Il y a des sites internet qui y sont consacrés. Mais que voulez-vous ? Même après les avoir lus, nous avions encore envie de rire. On ne s’en lasse pas, c’est si bon ! C’est pourquoi nous avons écrit ce  petit livre. Nous vous l’offrons avec le sourire des amis.

« Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous » (Philippiens 4, 4).




 A


Abréviations (signification des)
Signification des abréviations des ordres religieux :
-bénédictins : OSB, « on se ballade »
-dominicain : OP, « on papote »
-franciscain : OFM, « on fait maigre »
-jésuite : SJ, « sourire justifié »

Administration
Dans l'année 2007, Dieu visita Noé qui n’habitait pas très loin de la mer, et lui dit : " Une fois encore la terre est devenue invivable et Je dois agir. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains. Tu as six mois pour cela avant que je n'envoie la pluie pendant 40 jours et 40 nuits."
six mois plus tard, Dieu regarda et vit Noé balayant sa cour, mais aucune arche.
" Noé, gronda-t-Il, Je vais bientôt envoyer la pluie, où est l'arche ?
- Pardonne-moi, mon Dieu, implora Noé, mais les temps ont changé. J'avais besoin d'un permis de construire pour commencer l'arche. J'ai dû me battre plusieurs mois avec l'inspecteur au sujet du système d'alarme-incendie. Pendant ce temps, mes voisins se sont réunis en association parce que je violais les règles du lotissement en construisant une arche dans ma cour et que j'allais obstruer la vue.
On a dû aller devant le conciliateur pour avoir un accord. Ensuite l'Urbanisme a déposé un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour permettre à l'arche d'arriver jusqu'à la mer. J'ai eu beau leur dire que c'est la mer qui viendrait à l'arche, ils n'ont pas voulu me croire. Obtenir du bois en quantité suffisante fut un autre problème. Les associations pour la protection de l'environnement se sont liguées pour empêcher la coupe des arbres, pare qu’on risquait ainsi de détruire l'habitat de plusieurs espèces animales et ainsi les mettre en danger.
J'ai tenté d'expliquer qu'au contraire tout ce bois servirait à sauver ces espèces, rien n'y a fait. Quand j'ai commencé à rassembler les couples de différentes espèces animales, la SPA, le WWF et Brigitte Bardot me sont tombés sur le dos sous prétexte que j'enfermais des animaux sauvages contre leur gré dans des pièces trop petites pour eux et qu'en agissant ainsi, je faisais acte de cruauté envers les animaux. Ensuite, l'Agence gouvernementale pour le Développement durable a voulu lancer une étude sur l'impact pour l'environnement de ce fameux déluge. Dans le même temps, je me débattais avec l'Administration sur l'emploi de travailleurs bénévoles dans la construction de l'arche. Je les avais embauchés car les syndicats m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais faire appel qu'à des travailleurs hautement qualifiés dans la construction d'arche et si possible syndiqués. Pour arranger les choses, le fisc a saisi tous mes avoirs, prétendant que je tentais de fuir le pays illégalement, suivi en cela par les douanes qui ont ajouté que je voulais faire passer les frontières à des espèces reconnues comme dangereuses. Aussi pardonne-moi, mon Dieu, mais je ne sais même pas si dix ans auraient suffi pour construire cette arche."
Aussitôt les nuages se dissipèrent et un magnifique arc-en-ciel apparut.
Noé leva la tête et demanda :
-Tu ne vas pas détruire le monde ?
- Pas la peine, répondit Dieu, l'Administration s'en charge . »

Affiche
Voici l’affiche qu’on pouvait trouver à l’entrée d’un supermarché du bricolage :
"Bricoleurs, oubliez vos complexes. N’oubliez jamais que le Titanic a été construit par des professionnels et l’Arche de Noé, par un amateur."
(authentique)

Alcool
Un petit Franciscain roule sur l’autoroute dans sa petite voiture. Un Jésuite le double au volant de son énorme BMW et le remous est tel que la voiture du Franciscain quitte la route et verse dans le fossé où elle fait deux tonneaux. Le Jésuite se gare, descend de sa voiture et extrait le Franciscain des débris de la sienne. Le Franciscain est assez chiffonné.
Le Jésuite sort alors de sa poche une flasque de Cognac, il l’approche des lèvres du Franciscain, et lui en fait boire une bonne gorgée. Le Franciscain se réveille, reprend vaguement conscience et dit au Jésuite :
-Ah, merci, mon cher confrère, vous êtes bon. Mais vous-même, vous ne buvez pas ?
-Non, répond le Jésuite, jamais avant l’alcootest.

André Avellin (saint) (1521-1608)
Un prêtre demanda un jour au père André Avellin :
-Combien de temps est-il bon de rester au chevet d’un malade ?
-Soyez toujours bref !, répondit-il. Deux avantages : si vous plaisez, on vous verra revenir avec joie. Si vous ennuyez, le déplaisir causé sera court.
(authentique)

Anges
1.- Alexandre Dumas père était un gros mangeur. Un jour, dans un dîner où il était invité, la maîtresse de maison avait vu trop juste et les parts des convives étaient restreintes. A un certain moment, la conversation tombe et le silence se fait. Quelqu’un dit alors la formule consacrée :
-Un ange passe.
Et l’on entend Alexandre Dumas s’écrier :
-Qu’on le découpe !
(authentique)

2.- Un homme arrive au Ciel. Saint Pierre l’accueille et lui dit :
-Quel est votre nom ?
-Je ne m’en souviens plus ! Je ne sais pas ce qui m’arrive, je ne me souviens de rien ! J’ai un trou de mémoire complet !
-Mais je ne peux pas vous inscrire au Ciel si vous ne me dites pas qui vous êtes. Voyons, cherchez bien.
-Impossible, rien ne vient.
-Tâchez de vous rappeler les derniers moments avant votre mort. Parfois, on se souvient de dernières paroles que l’on a entendues.
L’homme se concentre et, tout d’un coup, il dit :
-Ah oui, je me rappelle. J’étais au volant de ma voiture et ma femme m’a dit : « Chéri, passe-moi le volant, tu seras un ange. »

Apparition
Le conseiller du Président de la République l’invite à poser un acte significatif pour se rallier les catholiques :
« Allez à Lourdes le 15 août prochain.
-Impossible, vu les contraintes de mon agenda.
-C’est nécessaire, je vous assure, les sondages le montrent.
-Bon, d’accord, mais je n’y ferai qu’une apparition. »

Appartement témoin
Un homme meurt et arrive au Paradis. Saint Pierre le lui fait visiter. Ce n’est pas mal, c’est même agréable, mais l’homme n’est pas complètement satisfait. Il  demande à saint Pierre d’aller visiter l’enfer. Saint Pierre y consent à regret.
L’homme arrive en enfer. Il est accueilli triomphalement. Le paysage est magnifique, il y a la mer, des cocotiers, une plage de sable fin, de jolies filles, un magnifique  bar bien approvisionné et un bungalow donnant sur le lagon.
Il n’hésite pas et il remonte au Ciel annoncer à saint Pierre qu’il reste en enfer. Saint Pierre essaie de le retenir et le regarde partir avec une drôle de tête.
L’homme revient donc en enfer. A peine est-il arrivé qu’on lui saute dessus et qu’il se retrouve dans un désert affreux. Il crève de chaleur mais on le jette aussitôt dans une chaudière où il commence à cuire. Il crie : « Mais ce n’était pas ça que j’ai vu l’autre jour ! » Et un diable répond : « Oui, mais ce que l’on t’a montré, c’était l’appartement témoin ! »

Appétit
Au XIXe siècle, il y avait à Rome un religieux capucin qui jouissait d’un appétit énorme. Il appartenait pourtant à un ordre connu pour son austérité et sa pénitence ! Il était considéré comme un tel phénomène que sa réputation parvint aux oreilles du pape Pie IX (Rome était alors encore un grand village). Le pape l’invita à déjeuner et dit à son cuisinier :
-Tu feras un déjeuner pour six, mais on ne mettra que deux couverts.
Le capucin arrive et, sous les yeux sidérés du pape, il engloutit cinq parts sans aucun effort. A la fin du déjeuner Pie IX lui demande :
-Comment as-tu trouvé ce repas ?
Et, en s’essuyant la bouche avec un air gourmant, le capucin répond :
-Oh, Saint Père, comme je les aime : peu, mais bon.
(Pourrait être authentique)

Arrivée au paradis :
Un prêtre et un chauffeur de bus alcoolique arrivent au Paradis et sont accueillis par Saint Pierre.
Saint Pierre les regarde tous les deux, réfléchit un moment puis annonce au chauffeur de bus :
"Entre dans la joie de ton maître, fidèle serviteur".
Puis se tournant vers le prêtre, il lui dit :
"Je suis désolé, tu ne peux pas entrer tout de suite, va d’abord quelques temps au Purgatoire".
Alors le prêtre de se récrier :
"Mais pourquoi ? J'ai passé ma vie à ton service tandis que ce chauffeur de bus buvait au mépris du Code de la Route ! ! !"
Alors Saint Pierre de lui répondre :
"Oui, mais lorsque tu prêchais, tes ouailles dormaient, alors que lorsque ce chauffeur de bus conduisait, eh bien, tous ses passagers, eux, ils se mettaient à prier !"

·         Attitude
Saint François de Sales raconte :
« Etant à Paris, bien jeune encore, il me prit une idée extrême d’être saint et parfait : je commençai à me mettre dans l’imagination que, pour cela, il fallait que je repliasse ma tête sur mes épaules en disant mes heures, parce qu’un autre écolier qui était vraiment saint le faisait. Je suivis quelque temps cette pratique, sans que, pour cela, je devinsse plus saint. »
(authentique)

Autographe pontifical
Le Pape Pie XI (pape de 1922 à 1939) avait la réputation de ne pas être drôle, mais il avait cependant parfois lui aussi le sens de l’humour.
Un peintre fait son portrait. Le Pape n’est pas content, il ne se reconnaît pas. A la fin, le peintre demande au Pape d’écrire avec son pinceau un petit mot à l’angle du tableau. Et Pie XI écrit : « Jean, chap. 6, v. 20 »
-Qu’est-ce que ça signifie ? dit le peintre.
-Revenez chez vous, ouvrez votre Bible, et vous trouverez la référence.
Le peintre rentre chez lui et prend sa Bible. Le texte était une citation d’une parole de Jésus qui était exactement la suivante :
 « C’est moi ; n’ayez pas peur ! »
(authentique)



B

Bagages
Un évêque, de retour de voyage par le train, arrive en gare chargé d'une énorme valise qu'il a bien du mal à soulever.
Descendant sur le quai encombré de ce volumineux bagage, il tombe nez à nez avec un porteur qui le reconnaît aussitôt et lui dit :
-Ne bougez pas, Monseigneur, je vais chercher le diable !

Baptême
Témoignage d’un prêtre :
Dans le presbytère où je me trouvais, nous étions une équipe de prêtres qui s’entendaient bien. L’un d’entre eux, Gérard, avait un esprit très rapide, et je n’arrivais jamais à lui faire des farces, alors que j’aime bien ça. Il me voyait toujours venir.
Un samedi, je devais recevoir une famille pour préparer des obsèques d’une dame, lesquelles devaient avoir lieu le lundi matin. Il s’agissait d’une famille vietnamienne. Je vois donc arriver trois personnes : c’était leur maman qui était morte. Nous préparons l’enterrement. C’était émouvant, on voyait qu’ils aimaient bien leur mère. Une fois la cérémonie préparée, l’un d’entre eux me dit :
-Dans l’Eglise catholique, est-ce qu’on baptise des adultes ?
-Bien sûr, lui réponds-je, on en a même l’habitude, nous en avons tous les ans dans la paroisse.
-Ah, et quel est le délai ?
-Oh, il faut plus d’un an.
Et je leur explique en détails pourquoi et comment on fait. Ils m’écoutent avec patience. Quand j’ai fini, l’un d’entre eux me dit :
-Est-ce qu’on ne peut pas abréger un peu ?
-Ce n’est pas souhaitable, je vais vous dire pourquoi.
Et je recommence un long discours sur le baptême des adultes. Ils m’écoutent toujours avec la même patience. Quand j’ai terminé, l’un d’eux me dit :
-Oui, mais c’est que nous sommes pressés.
-Mais pourquoi ?
-C’est qu’il s’agit de Maman.
Il s’agissait de leur mère morte ! Elle était bouddhiste, elle aurait voulu devenir catholique, elle avait fait baptiser ses enfants. Mais, à cause de son émigration en France, elle n’avait jamais pu trouver les conditions pour se faire préparer elle-même au baptême.
-Vous comprenez, me disent les enfants, nous avons peur qu’elle ne soit pas au Ciel avec nous.
Je leur parle alors de la miséricorde et de la bonté de Dieu qui ne sépare pas ceux qui s’aiment, du baptême de désir, de l’efficacité de la prière, et je les quitte les ayant rassurés. Théoriquement, je n’aurais même pas dû accepter l’enterrement religieux mais il était clair que, pour des raisons pastorales évidentes, je n’allais pas le refuser.
Le lundi matin, un peu avant les obsèques, je prends mon petit déjeuner avec Gérard. Il était fatigué, il avait de grands cernes sous les yeux, il avait eu un camp d’aumônerie pendant le week-end, je le sentais ralenti. Toujours ému, je lui raconte l’histoire du baptême de la morte, et je lui dis que ses enfants m’ont demandé de la baptiser. Il me dit :
-Qu’as-tu répondu ?
Le sentant vulnérable, je lui réponds :
-On ne peut pas refuser une demande pareille, je vais la baptiser.
Il lève la tête au-dessus de son bol et me regarde avec des yeux effarés. Il me dit :
-Comment vas-tu faire ?
-C’est bien simple. Il y a des fontaines devant l’église. Avant la cérémonie, je vais faire tremper le cercueil dedans, et je vais bénir l’eau.
Pendant quelques secondes, Gérard a cru que je parlais sérieusement, et que j’étais fou. Le moment a été court, hélas, car il s’est repris aussitôt. Mais il a été intense, et je repense toujours avec satisfaction à son regard hagard au moment où je lui ai annoncé mon projet.
(authentique)

Béatitudes (nouvelle version)
Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes : ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses : ils seront appréciés de leur entourage.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils apprendront des choses nouvelles.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.
Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.
Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui, même si les apparences sont contraires : vous passerez pour un naïf, mais la charité est à ce prix.
Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.
Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu’on vous coupe la parole, lorsque l'on vous contredit ou qu’on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer votre coeur.
Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, la véritable sagesse.
(attribué à Joseph Folliet (1903-1972), prêtre du Prado).

Beaux-parents
Adam et Eve formaient le couple le plus heureux qu’il soit : ils n’avaient pas de beaux-parents.

Belle-Mère
 Deux femmes se présentent devant le roi Salomon, traînant derrière elles un jeune homme ; chacune prétend que c’est sa fille qu’il a accepté d’épouser. Après les avoir écoutées, Salomon ordonne que le jeune homme soit coupé en deux, pour que chacune en ait sa part.
« Non !, s’écrie la première femme, ne verse pas son sang ! Qu’il prenne pour épouse la fille de l’autre femme ! »
Le roi, plein de sagesse, ordonne alors : « Que l’homme épouse la fille de l’autre femme. Elle était prête à le laisser couper en deux, cela montre que c’est elle, la vraie belle-mère. »

Benedicite
Un missionnaire est seul dans la brousse. Tout à coup, il se trouve face à face avec un lion. Le missionnaire se jette à genoux, joint les mains, et s’écrie :
-Seigneur, inspirez à ce lion des sentiments chrétiens.
Il a alors la surprise de voir le lion se mettre à genoux à son tour, joindre ses deux pattes avant et dire :
-Seigneur, bénissez cette nourriture que nous allons prendre.
On ignore la suite…

Bernadette (sainte)
1.-Un jour, on demanda à Bernadette (1844-1879) de demander une grâce à la Vierge. Elle s’agenouilla, mais devant une statue de saint Joseph. Et, comme on lui en faisait la remarque, elle répondit : « Chut, ne dites rien. Au Ciel, on s’entend. »

2.-A Nevers, soucieuse de silence, Bernadette ne pouvait éviter les visites d’évêques, seuls autorisés à la rencontrer et à la présenter à d’autres personnalités.
Un jour, on lui annonça :
-Vite, sœur Marie-Bernard, Monseigneur de Nevers vient vous voir !
-Non pas me voir mais me faire voir, répliqua-t-elle.

3.-Vers la fin de sa vie, elle expliqua à une religieuse :
-Que fait-on d’un balai ?
-Quelle question ! On s’en sert pour balayer.
-Et après ?
-On le met à sa place, derrière la porte.
-Eh bien, c’est mon histoire : la Sainte Vierge s’est servie de moi, puis on m’a mise à ma place. J’en suis heureuse et j’y reste.
(authentiques)

Bible
1.- Une catéchiste, fait réviser à des enfants les livres de la Bible.
-"Alors, les quatre évangiles ?"
-"Matthieu, Marc, Luc et Jean."
-"Bien, et après ?"
-"Les actes des apôtres !"
-"Et après ?" -"..."
-"Les lettres de... ?"
-"Mon moulin ! ! !" répondirent-ils tous en choeur.
(semble authentique)

2.- L’animateur pose la question suivante : "Quel est le dernier livre de la Bible ?"
Un des enfants lève sa main en répond de tout son coeur et avec beaucoup de conviction : "Le glossaire !"

Bien et mieux
« Prier, c’est bien, mais croire, c’est mieux. » (un enfant du catéchisme, cité par Th.  Grimaud)

Billets de banque
Un terrible avare est en train de mourir. Le prêtre qui l’assiste tente une dernière fois de lui faire prendre conscience de la gravité de son péché.
« Mais mon père, dit-il, je peux bien amener quelques liasses de billets avec moi.
-Vous savez, répond le prêtre, là où vous risquez d’aller, je pense qu’elles brûleront très rapidement. »

Bon sens
Vous voulez faire rire le Bon Dieu ? Parlez-Lui de vos projets !

Boulangerie versus soda
Le PDG de Coca-Cola en audience à Rome propose au saint-père : "Je vous offre 5 millions de dollars si dans votre prière dominicale, vous remplacez dans le Notre Père "Donne-nous notre pain quotidien" par "Notre Coca quotidien".
Le pape sourit et lui répond : "Vous savez bien que ce n’est pas possible !"
Alors le PDG insiste et lui propose 50 millions de dollars. Le pape réfléchit, se tourne vers son secrétaire et demande : "Le contrat avec les boulangers, il s’achève quand ?"

Bulletin scolaire (histoire irrespectueuse)
Jésus, qui est élève à l'École de Nazareth, rentre chez lui avec son bulletin scolaire. Franchement, ce n'est pas très bon. Sa mère a déjà vu un mauvais bulletin, et elle n'a rien dit, méditant toutes ces choses dans son coeur. Mais aujourd'hui, le plus difficile reste à faire : il faut le montrer à Joseph.
 Expéditeur : École Siméon de Nazareth
 Destinataires : Joseph et Marie BenDavid
 Objet : Bulletin de Jésus
 Mathématiques : ne sait quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons. Le sens de l'addition n'est pas acquis : affirme que son Père et lui ne font qu'un.
 Écriture : n'a jamais ses cahiers et ses crayons ; est obligé d'écrire sur le sable.
 Géographie : n'a aucun sens de l'orientation ; affirme qu'il n'y a qu'un chemin et qu'il conduit chez son Père.
 Chimie : ne fait pas les exercices demandés ; dès qu'on a le dos tourné, transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses camarades.
 Éducation physique : au lieu d'apprendre à nager comme tout le monde, marche sur l'eau.
 Expression orale : grosses difficultés à parler clairement ; s'exprime en paraboles.
 Ordre : a perdu toutes ses affaires d'école et déclare sans vergogne qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller.
 Conduite : fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux et même les prostituées.
 Joseph se dit vraiment que ça ne peut plus durer, qu'il doit prendre des mesures sévères : « Eh bien, Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques !... »


C


Cantine scolaire
Les enfants attendaient en ligne pour dîner dans la cafétéria d'une école catholique élémentaire. Au bout de la table se trouvait une grosse pile de pommes. La religieuse avait placé une note sur le plateau de pommes disant : « N'en prenez qu'une seule, Dieu vous surveille. »
En avançant plus loin le long du comptoir de nourriture, à l'autre bout se trouvait une grosse pile de biscuits aux brisures de chocolat. Et là il y avait une note griffonnée par une main d'enfant : « Prenez-en tant que vous voulez, Dieu surveille les pommes ! »
(authentique)

Cantique
Un petit garçon à la messe de Noël avait transformé "Il est né le Divin Enfant, chantez hautbois, résonnez musettes" en : “Il est né le divin enfant, j'irais au bois réveiller Suzette" ....

Carême
« Pourquoi l’Eglise n’a-t-elle pas réparti le carême en quatre périodes de dix jours, durant les quatre saisons de l’année ? », demandait un prince au pape Benoît XIV (pape de 1914 à 1922).
Il répliqua : « L’Eglise aurait très bien pu le faire, mais elle a pensé que ce n’était pas prudent. En effet, les hommes auraient fait quatre fois carnaval, mais ils n’auraient pas jeûné une seule fois ! »
(authentique)

Cartes de visite
Un saint nouvellement arrivé au Paradis partage avec saint Pierre sa déception de ne pas être connu sur la terre : « Tu comprends, il y a des tas de saints qui ont un succès fou sur la terre, les fidèles leur récitent des neuvaines, demandent leur intercession, leur sculptent des statues ! Mais moi, rien ! Personne ne me connaît et personne ne m’aime sur la terre ».
Saint Pierre lui donne alors ce conseil : « Ce n’est pas compliqué, il faut que tu te fasses faire des cartes de visite et que tu descendes les distribuer sur la terre. Ainsi les gens te connaîtront. Mais attention, ne distribue surtout pas tes cartes de visite aux idiots ! ».
Le saint descend sur terre et distribue ses cartes de visite comme lui a conseillé saint Pierre, puis remonte au Ciel en attendant d’en voir les fruits.
D’après vous, quel est ce saint ?
… … …
Ça ne vous pose pas de problème de ne pas avoir reçu la carte ?

Cas unique
Dix femmes arrivent ensemble au Paradis. Saint Pierre demande à celles qui n’ont jamais fait de médisances de rester à sa droite. Neuf vont se placer à sa gauche. Saint Pierre se tourne alors vers la dixième qui lui demande : « Pourriez-vous parler plus fort, s’il vous plaît, je suis un peu sourde. »

Charismatiques en montagne
Trois charismatiques américains partent faire une ballade en montagne. Ils commencent leur ascension assez tard et, quand ils arrivent au sommet, il leur faut déjà redescendre. L’un d’entre eux dit aux deux autres :
-En montant, j’ai vu un raccourci, on pourrait passer par là.
-Passe par là si tu le veux, lui disent les deux autres. Nous, nous préférons prendre le même sentier qu’à l’aller, c’est plus prudent.
Ils se séparent donc. Le charismatique qui s’est cru plus futé que les autres se trouve au bout d’un moment en situation difficile. Il est en haut d’une falaise. Impossible de la descendre. Impossible de remonter, de revenir en arrière. Il est coincé. A ce moment-là, il voit un peu plus bas, dans la vallée ses deux compagnons qui, par le chemin classique, se sont bien débrouillés et sont en avance par rapport à lui. Il leur crie (en Anglais) :
-Eh oh !
-Eh oh !, répondent les autres.
-Vous voyez où je suis. Pouvez-vous faire quelque chose pour moi ?
-Non, il est trop tard, la nuit va tomber.
-Alors, qu’est-ce que peux faire ?
-Appelle Dieu.
En homme de foi, notre charismatique obéit, il met ses mains en cornet, il se tourne vers le Ciel, et il appelle :
-Seigneur !
-Oui, lui répond une voix grave venue d’en-haut, c’est moi.
-Seigneur, est-ce que tu me vois ?
-Oui, je te vois.
-Peux-tu me sauver ?
-Oui, je le peux.
-Qu’est-ce que je dois faire ?
-Saute.
Le charismatique regarde le vide en face de lui, il avale sa salive et, avec une petite voix, il remet sa main en cornet, et il appelle :
-Il n’y aurait personne d’autre, là-haut ?

Charité (bien ordonnée)
Dans une petite ville de province une bonne dame aborde son curé à la sortie de la messe et lui dit :
- Mon père, il faudrait faire quelque chose pour Madame Duflot, vous savez, celle que son mari a laissée avec trois enfants sur les bras, pour aller en voir une autre... La pauvre, comme si ça ne suffisait pas, voilà qu'elle n'arrive plus à payer ses loyers... !
Le prêtre :
- Hmmm, quelle tristesse. Je vais voir ce que la paroisse peut faire pour elle. De combien aurait-elle besoin ?
La dame :
- Ben, je sais qu'elle a trois loyers de 600 euros en retard... C'est ce qu'il faudrait lui avancer.
Le prêtre :
- 1800 euros ! Bon, eh bien nous essaierons de mettre le reste des fidèles à contribution. Après tout, un peu de charité chrétienne ne fera de mal à personne. Mais dites-moi, chère madame, comment êtes-vous au courant des difficultés de Madame Duflot ? Vous êtes une voisine, ou bien peut-être de sa famille ?
- "Non, non, je suis sa propriétaire !"

Chartreux
Le pape Urbain V eut l’idée de modifier la règle des chartreux ; il pensait en effet que l’abstinence complète de viande pouvait nuire aux malades et aux moines de santé délicate. Ce projet jeta une grande consternation parmi les chartreux. Les objections du général de l’ordre ne réussirent pas à faire changer d’avis le pape.
Or, un jour, une troupe originale apparut dans la cour pontificale. C’était une délégation de l’ordre des chartreux, composée des membres les plus âgés de l’ordre, et pourtant pleins de santé. Leur porte-parole se présenta au pape et dit :
« Nous remercions Votre Sainteté de l’intérêt qu’elle porte au bien-être et aux souffrances de ses enfants. Nous sommes venus pour prouver à Votre Sainteté que l’usage de la viande n’est pas nécessaire pour vivre longtemps et en bonne santé. On devait tout d’abord envoyer ici les confrères âgés de 70 à 80 ans. Mais pensant que la démonstration serait encore plus efficace s’il venait des confrères plus âgés encore, on nous a choisis pour défendre notre sainte règle. Le plus jeune d’entre nous a 87 ans, le plus âgé, 99 ans ; c’est moi. »
La démonstration fut couronnée de succès et la règle subsista.
(authentique)

Chaudière
Un dimanche matin, lors d'une messe, au moment de la quête, un prêtre exhorte les fidèles à être généreux car, dit-il : "La chaudière de la salle paroissiale a rendu l'âme".
L'histoire ne dit pas si le prêtre supposait que l'âme de la chaudière était au paradis ou dans les flammes et les chaleurs de l'enfer…

Citations
Une mère de famille est poussée à bout par son fils. Elle lui promet : « Désormais, je ne te parlerai plus que par des citations de la Bible ! »
Le lendemain matin, le fils ne se lève pas. Voyant qu’il va être en retard, sa mère monte, ouvre la porte de sa chambre et lui crie : « Lève-toi et marche ! » (Luc 8, 54)
En se retournant sous ses couvertures, le fils lui répond : « Femme, mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2,4).

Compte bancaire
Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86400 euros.
Simplement, il y a deux règles à respecter.
La première règle est que tout ce que vous n'avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir. Vous ne pouvez pas tricher, vous ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, ne pouvez que le dépenser mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86400 euros pour la journée.
Deuxième règle : la banque peut interrompre ce " jeu " sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut vous dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre.
Que feriez-vous ? A mon avis, vous dépenseriez chaque euros à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d'utiliser chaque euro pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.
Cette banque magique, eh bien, elle existe vraiment, et nous l'avons tous : c'est le temps ! Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report. Ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin, cette magie recommence. Nous jouons avec cette règle incontournable : à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors que faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes ?

Corse (histoire)
C'est bientôt Noël. Le papa dit au petit Dominique-Antoine, cinq ans, qui est très intelligent :
-Doumé, as-tu fais ta lettre au petit Jésus pour lui commander tes cadeaux de Noël ?
- Non, Papa.
- Alors va dans ta chambre et écris la tout de suite, je la posterai demain."
Dominique-Antoine s'installe devant son pupitre, prends une feuille et commence sa lettre : « Cher petit Jésus, j'ai été très sage et j'ai bien travaillé à l'école.. "
Il s'interrompt et se dit :
 - Un Corse n'a de comptes à rendre à personne, surtout à quelqu'un qu'on ne connaît pas ! "
Il déchire la lettre et recommence sur une autre feuille : "Petit Jésus, pour Noël, je veux..."
Il s'arrête à nouveau. "Je le connais pas, il ne me connaît pas, qu'est-ce qui prouve que j'aurai ce que je veux ?"
Alors, le petit Dominique-Antoine va chercher la statue de la Sainte Vierge sur sa table de nuit, la roule dans un journal, la ficelle et la glisse sous son matelas. Il reprend une feuille et écrit : " Petit Jésus, si tu veux revoir ta mère... "

Coupure(s)
Un jeune prêtre, nouvellement nommé, rencontre dans la rue un de ses anciens copains, totalement athée.
Désireux de lui apporter le message essentiel de l'Evangile, il lui dit :
-"Dimanche, viens donc à la messe, tu viendras m'écouter et puis après je t'invite à manger à la maison pour le repas du midi, ok ? Et puis, on reparlera un peu de tout ce que j'aurai dit."
Le copain n'ose se dérober à cette invitation. Le dimanche arrive, il arrive à la messe un peu en retard. Le prêtre est là, en train de prêcher, et sur son visage, il y a une énorme balafre. Le sermon n'en finit pas... Qu'il est long ce sermon... Quand arrivera-t-il à sa fin ? L’homme commence à en avoir assez, et regrette d’être venu. Enfin, le sermon se termine, la messe se poursuit et s’achève...
A la sortie, il demande à son ami :
-"Pourquoi as-tu une balafre sur le visage ?
-Ce matin, je me suis tellement concentré sur mon sermon, que je me suis coupé en me rasant la barbe, répond le prêtre
-La prochaine fois, concentre-toi sur ta barbe, et coupe ton sermon !..."

Crèche
Julie revient du catéchisme et demande à sa maman : « Dis, Maman, la Sainte Vierge, elle travaillait ?
-Mais non, lui répond sa maman.
-Alors, pourquoi elle a mis le Petit Jésus à la crèche ? »

Credo
1.- Au moment du Credo, s’élève le chant : « Je crois en Dieu qui chante et qui fait chanter la vie ».
« Et maintenant, dit l’évêque, nous allons réciter le credo de l’Eglise pour qui tant de martyrs ont accepté de donner leur vie. »
(authentique)

2.- Etant enfant, à la messe, j'entends le Credo. Une phrase étrange me frappe.
De retour à la maison, je demande à mon père : C'est où la Sevelie ? (... a été enseveli).

Cruche
Cette histoire se passe à la messe chrismale, au moment où l’évêque bénit les Saintes Huiles.
L’évêque dit à mi-voix au servant de messe : « Décoiffez la cruche ».
Le servant de messe ne comprend pas, s’approche et enlève la mitre de la tête de l’évêque.
L’évêque, toujours à mi-voix : « Non, pas celle-la, l’autre ».
(authentique)

Cruche (Prière d’une petite)
Seigneur, excusez-moi si je vous dérange…
Il m’est venu tout à l’heure l’idée que vous aviez peut-être besoin d’un saint
Alors je suis venu pour la place, je ferai très bien l’affaire.
 
Quoi qu’on en dise, le monde est rempli de gens parfaits.
Il y en a qui vous offrent beaucoup de sacrifices,
Et, pour que vous ne vous trompiez pas en les comptant,
Ils les marquent avec une petite croix sur un carnet.
 
Moi, je n’aime pas faire des sacrifices.
Ça m’ennuie énormément.
Ce que je vous ai donné, Seigneur,
Vous savez bien que vous l’avez pris sans permission.
Tout ce que j’ai pu faire, c’est de ne pas rouspéter.
 
Il y a aussi des gens qui se corrigent d’un défaut par semaine.
Ils sont forcément parfaits au bout d’un trimestre.
Moi, je n’ai pas assez confiance en vous pour faire ça.
Qui sait si je vivrais encore au bout de la première semaine ?
Vous êtes si imprévisible, si impulsif, mon Dieu !
Alors, j’aime autant garder mes défauts…
En m’en servant le moins possible.
 
Les gens parfaits ont tant de qualités
Qu’il n’y a plus de place en leur âme pour autre chose.
Ils n’arriveront jamais à être des saints.
D’ailleurs, ils n’en ont pas envie, de peur de manquer à leur humilité.
 
Mais, Seigneur, un saint, c’est un vase vide
Que vous remplissez de votre grâce,
Qui déborde de votre Amour, de la Sainteté des Trois !
Or, Seigneur, je suis un vase vide avec un peu de boue au fond.
 
Ce n’est pas propre, je le sais bien, mais vous devez bien avoir là-haut
Quelque céleste poudre à récurer..
Et à quoi servirait l’eau de votre côté, sinon à nous laver avant usage ?
 
Si vous ne voulez pas de moi non plus, Seigneur,
Je n’insisterai pas.
Réfléchissez pourtant à ma proposition, elle est sérieuse.
 
Quand vous irez dans votre cellier puiser le vin de votre Amour,
Rappelez-vous que vous avez quelque part sur la terre
Une petite cruche à votre disposition.
(paru dans le bulletin « La Vie montante de l’Essonne », repris dans la revue Prier, nov. 1986)

Culture religieuse
Pourquoi la Pythie, lorsqu’elle est représentée en mouvement, croque-t-elle toujours dans un fruit ?
Parce que la Pythie vient en mangeant.


D

Danse
1-
Un enfant du catéchisme : « Les papes allaient à Avignon pour danser, car à Rome, c’était interdit. »

2-
Le curé organise au cours d’une eucharistie une danse d’enfants autour de l’autel.
Une paroissienne vient le trouver à la fin de la messe pour lui dire son désaccord : « Ce qui s’est passé n’est pas acceptable, monsieur le curé. C’est un grand manque de respect. N’oubliez pas la présence du Saint Sacrement… »
Deux jours plus tard, la même personne rencontre à nouveau son curé :
« Vous savez, monsieur le curé, j’ai beaucoup repensé à cette histoire. Je trouve que c’est vraiment un grand manque de respect pour le Saint Sacrement !
-Mais, objecte le curé, que s’est-il passé à Cana pendant les noces ? Les gens ont bien dansé devant Jésus !
-Devant Jésus, peut-être, répond notre paroissienne, mais pas devant le Saint Sacrement ! »

Débit de boisson
Lu dans un café : "Nous n'avons confiance qu'en Dieu. Les clients doivent payer comptant".

Définition
Le péché originel ? Une pomme, deux poires, et beaucoup de pépins…

Démonstration
Monsieur le curé n’a qu’un seul défaut: chaque fois qu’il confesse, il donne à tous les pénitents la même pénitence, exactement.
Ce jour-la, c’est justement lui qui confesse. Un petit garçon entre dans le confessionnal et avoue qu’il a fait le poirier pendant le cours d’histoire, juste pour provoquer la maîtresse.
-Le poirier ?, demande le vieux curé, Mais qu’est-ce que c’est ?
-Si vous voulez, je vous montre dans l’allée de l’église, propose le petit garçon.
Il termine sa confession, reçoit l’absolution, et sort du confessionnal, ainsi que le curé, pour la démonstration. Le petit garçon fait le poirier dans l’allée, sous les yeux attentifs du curé… Et sous les yeux éberlués de deux dames d’âge mûr qui attendaient leur tour pour se confesser. La première dit alors à la seconde :
-Fuyons ! Vous avez vu la pénitence du jour ? !
..

Déprime
Un homme très déprimé se jette à genoux et s’écrie en levant les yeux au ciel :
« Seigneur, éclaire-moi ! Je t’en prie, dis-moi ce que je dois faire ! »
Il ouvre alors sa Bible et tombe sur cette phrase : « Et Judas alla se pendre » (Matthieu 27,5)
Prenant la citation au pied de la lettre, il va chercher une corde, l’accroche au lustre, se la passe au cou, et se jette dans le vide.
Mais sous son poids, la corde cède. L’homme, tout chamboulé, ne comprend plus rien aux supposées volontés divines, il rouvre alors sa Bible et tombe sur cette phrase :
« Repens-toi ! »

Destin
Il y a des années, comme ça…

Année 1981 :
1- le prince Charles s’est marié ;
2- Liverpool a été champion d’Europe ;
3- le pape est victime d’un attentat.

Année 2005 :
1- le prince Charles s’est marié ;
2- Liverpool a été champion d’Europe ;
3- le pape est décédé.

Si le prince Charles veut se remarier et que Liverpool arrive en final de la Ligue des Champions… merci d’en avertir le pape.

Dinde
Une catéchiste : « Arrêtez immédiatement de glousser comme des dindes en imitant ma voix ! ».
(authentique)

Dispute (suites d’une)
« Mon père, j’ai péché.
-Je vous écoute, ma fille.
-Eh bien, voilà, hier soir, j’ai eu une dispute avec mon mari.
-Oh, vous savez, ce n’est pas forcément un péché.
-D’accord, mais que dois-je faire du corps ? » 

Donner
Un paroissien se plaignait à son prêtre de ce que l'Eglise réclamait toujours de l'argent.
- Il n'est continuellement question, lui dit-il d'un ton furieux, que de donner, donner, donner...
Le prêtre réfléchit un instant et répondit :
-Je tiens à vous remercier pour cette définition du Christianisme, c'est une des meilleures que je connaisse.

Double miracle
Lors d’un grand rassemblement charismatique, un prêtre favorisé du don de guérison dit au micro : « Il y a dans l’assemblée trois paralytiques à qui le Seigneur dit ‘Lève-toi et marche’. Qu’ils se lèvent et viennent témoigner de l’action de Dieu dans leur vie. »
Deux personnes en fauteuil roulant se lèvent effectivement, guéries. Mais la troisième ? Pourtant, le prêtre sait qu’il ne s’est pas trompé, c’est bien trois personnes que le Seigneur a guéries.
La prière se poursuit.
Un nouveau miracle se produit, selon la parole du Seigneur : « Les oreilles des sourds entendront », cette fois, c’est un sourd qui se met à entendre.
Mais quand même, cela chiffonne le prêtre, que seuls deux des anciens paralytiques soient venus témoigner de leur guérison. Une nouvelle fois, il invite donc le troisième à se lever… Et effectivement, un homme sort de son fauteuil roulant et s’avance : s’il ne l’avait pas fait la première fois, c’est qu’il n’avait pas entendu, parce que le sourd Dieu a guéri, c’est lui également !
(authentique, cette histoire est arrivée au Père Tardif)

Douche
Pourquoi n’y a-t-il qu’une seule douche au Paradis ?
Parce qu’il n’y a que saint François de Sales.

Drame de famille
Le grand drame de la vie du rabbin Moïse était que son fils soit devenu chrétien. À sa mort, Dieu l’accueille au Ciel. « Je ne suis pas digne du Ciel, explique le rabbin, mon fils est devenu chrétien.
-Ne sois pas troublé pour cela, répond Dieu, je te comprends, mon fils a fait la même chose. »

Droit chemin
Les jésuites et les dominicains ont la réputation de ne pas faire bon ménage, les seconds accusant les premiers d'esprit tortueux.
Un jour, un jésuite débarque à Rome, et aborde un dominicain pour lui demander le chemin de la basilique Saint-Pierre.
"Mon Père, dit le dominicain, vous ne trouverez jamais, c'est tout droit."

Durées et quantités
Un homme interroge Dieu :
« Pour Toi, Seigneur, que représente un milliard d’années ?
-C’est comme une minute, mon enfant.
-Wahou ! Et euh… un milliard d’euros ?
-C’est comme un euro pour moi, mon enfant.
-Mais alors, dit l’homme, de plus en plus intéressé, dans ces conditions, Seigneur, est-ce que tu pourrais me donner un euro ?
-Pas de problème, mon enfant, attends une minute. »


E

Ecoute
A genoux dans une église, un homme vide son coeur devant Dieu. Au bout d'un moment il lui dit:
- Pourquoi, quand on est là tous les deux, je suis toujours le seul à parler ?
Et Dieu de lui répondre :
- Peut-être parce que de nous deux, je suis le seul qui écoute...

Electricité (panne d’)
Quatre moines sont réunis dans une pièce ; la conversation sur la théologie va de bon train. Soudain, panne d'électricité...
Le Franciscain s'agenouille et remercie le Seigneur pour « Sœur Nuit ».
Le Bénédictin récite son bréviaire qu'il connaît par coeur, persuadé que le Seigneur lui fera grâce.
Le Dominicain se lance sur une rhétorique de la Lumière et de l'Obscurité de ce monde.
La lumière revient... Mais où est le Jésuite ? Lui aussi revient : il était allé changer les plombs.

Encensoir
Témoignage d’un prêtre :
«  Des obsèques devaient avoir lieu dans un petit village de Gascogne. Le prêtre qui devait les présider venant de Paris, m’avait demandé de m’entendre avec le curé local. J’appelle donc le curé au téléphone, et nous nous entendons sur les divers détails de la cérémonie. A la fin de la conversation, il me dit :
-Votre ami voudra-t-il encenser le corps au moment du dernier Adieu ?
-Mais oui, bien sûr, lui dis-je.
-Dans cette petite paroisse, il y a peu d’enterrements, et on n’utilise pas beaucoup l’encensoir, mais c’est entendu, je vais le faire préparer pour vous.
Le jour des obsèques arrive, je vais chercher le prêtre qui présidait, et je l’emmène jusqu’à la petite église. En entrant dans celle-ci, bien en avance, j’aperçois une dame près du chœur. J’imagine que c’est la sacristine, et je vais la saluer et voir avec elle les derniers détails. Elle me dit :
-Voulez-vous vraiment encenser ?
-Mais oui, lui réponds-je.
-On n’utilise pas souvent l’encensoir ici, mais je l’ai sorti pour vous. A quel moment voulez-vous l’utiliser ?
-Comme il y aura une messe, le dernier Adieu aura lieu tout à fait à la fin de celle-ci. Au moment de la communion, il y aura plusieurs prêtres qui donneront la communion, je ne le ferai donc pas. Je vous ferai un petit signe, vous viendrez discrètement dans le chœur, nous nous mettrons derrière l’autel et nous préparerons ensemble l’encensoir.
Je dois préciser que la sacristie était mal située, nous ne pouvions pas y aller pour préparer l’encensoir, car il aurait fallu traverser la foule. Par contre, l’autel, qui était ancien et très haut, n’était pas contre le mur du fond de l’église. Il y avait derrière lui un espace où nous pouvions préparer l’encensoir sans être vus.
A la communion, je fais donc un geste discret à la sacristine, et elle me rejoint derrière l’autel. Elle m’amène l’encensoir. Comme on le sait, un encensoir se présente sous la forme d’un petit réceptacle qui pend au bout de chaînettes. On met dans ce réceptacle des pastilles de charbon de bois que l’on allume. Elles font de la braise et, dessus, on met avec une petite cuillère des grains d’encens que l’on prend dans un petit récipient appelé navette. Il faut donc avoir de la braise pour que l’encens donne la bonne odeur et la fumée qui le caractérisent. Or je ne vois pas les pastilles de charbon de bois. Je dis donc à la sacristine :
-Mais où sont les pastilles de charbon ?
-Eh bien, me dit-elle avec un  air ennuyé, comme on  ne se sert pas souvent de l’encensoir ici, les pastilles étaient très humides. Mais je les ai broyées et je les ai mises dans l’encensoir.
J’ouvre en effet l’encensoir et je vois que la petite cuve est presqu’entièrement remplie de poussière de charbon.
-Mais, lui dis-je, la poussière, ça ne s’enflamme pas.
-Ne vous inquiétez pas, répond-t-elle, j’ai tout prévu.
Et elle me montre une bouteille contenant un liquide blanc.
-Qu’est-ce que c’est ?
-De l’alcool à brûler.
Pour comprendre la suite, il faut savoir que j’ai, par rapport aux objets, un rapport assez curieux et facilement destructeur. Sinon, je me serais arrêté là. Mais au contraire, je la laisse verser une bonne rasade d’alcool sur le charbon. Je mets une allumette, et je me retrouve devant une véritable petit feu. Il sort de l’encensoir une belle flamme bleue.
-Mais c’est un incendie ! Votre truc n’est pas au point, lui dis-je. Impossible de mettre de l’encens là-dedans ; ça ne donnera rien !
Je souffle la flamme. Je la plante là avec son encensoir et je repasse devant l’autel. On a alors fini de donner la communion. Les prêtres sont en demi-cercle dans le chœur autour du célébrant principal qui attend l’encensoir. J’arrive devant lui, je m’incline et je lui dis à voix basse, sans explications, car ce n’est vraiment pas le moment d’en donner :
-L’encensoir ne marche pas.
-Zut, me répond-il. Essaie tout de même de l’allumer.
Je pense en moi-même que, si je me mets dans l’obéissance, il se passera peut-être quelque chose, et je retourne derrière l’autel où la sacristine m’attend. Je lui dis :
-On va encore essayer.
-Vous allez voir, me dit-elle, ça va marcher.
Je prends la bouteille d’alcool, je verse une bonne rasade, je craque une allumette. Je me retrouve devant un nouvel incendie. Une belle flamme bleue sort de l’encensoir. Je mets des grains d’encens. Naturellement, ça ne donne rien. Je me dis que peut-être, en fermant le couvercle, l’incendie va s’éteindre, et qu’il y aura de la braise. Je ferme donc le couvercle. Je prends l’encensoir dans la main droite par les chaînettes, je prends la navette dans la main gauche, et je m’avance dans le chœur, vers le célébrant principal.
Imaginez la scène. L’église est comble. Il y a même des gens debout. C’est un grand silence car, à ce moment-là, on ne parle pas et on ne chante pas. Je suis vêtu d’une aube en tissu synthétique qui brûle facilement. Heureusement, au Séminaire Français de Rome, où j’ai été formé, on m’a appris à ne jamais porter un encensoir trop près du corps. En effet, le geste est disgracieux, peu pratique, et l’encensoir peut salir l’aube par contact. Je tiens donc l’encensoir avec dignité, à bout de bras. Ça m’a sauvé !
Je m’approche donc du célébrant principal quand tout à coup j’entends, avec une violence incroyable :
Boum !
L’encensoir avait explosé !
Un de mes amis qui a fait de la Résistance m’a expliqué que, sans le savoir, j’avais fabriqué  un cocktail Molotov. Pour faire sauter les chars, on mettait dans une bouteille du charbon de bois, de l’essence ou de l’alcool à brûler et du savon. J’avais oublié le savon… Mon ami m’a dit aussi que, heureusement, je n’avais visiblement pas respecté les bonnes proportions, sinon j’étais mort.
Quoiqu’il en soit de la chimie, l’explosion a été très forte. De peur, j’ai lâché l’encensoir. Les prêtres qui ont vu ça, ainsi que les personnes au premier rang, étaient sidérés, et en sont restés muets d’étonnement. Les autres, derrière, n’ont jamais compris ce qui avait pu se passer. Mais, à terre, par les trous d’aération de l’encensoir, le charbon de bois enflammé fusait maintenant en flammèches en faisant : Pschiiiit, Pschiiiit. On voyait des sortes de fusées en sortir. C’était ahurissant ! Je ne pouvais pas laisser cette chose au milieu du chœur.J’ai tenté d’ouvrir l’encensoir pour le souffler. Il était brûlant. Je me suis brûlé les doigts. J’ai pris finalement mon mouchoir, j’ai réussi à ouvrir cet engin de mort et à souffler le feu. Le célébrant a dit les prières de l’encensement sans encensoir pendant que mon cœur faisait : poc, poc, poc…
Moralité : être prêtre est un métier dangereux.
(Authentique)
Enfer
Brejnev vient visiter Reagan. Sur le bureau de Reagan, à côté des lignes habituelles et du téléphone rouge, il aperçoit un autre téléphone noir.
-A quoi sert celui-ci, dit-il ?
-Eh bien, lui dit Reagan, c’est une ligne directe avec l’enfer.
-Pas possible ?
-Oui, ça marche très bien, et on me dit même le prix de la communication.
-Je veux voir fonctionner ça, dit Brejnev.
-C’est facile, dit Reagan, on va appeler Staline.
Reagan prend le téléphone, se met en contact avec l’enfer, et on lui passe en effet Staline. Brejnev prend l’appareil, et ils parlent cinq minutes. Reagan rappelle l’opérateur. Le prix de la communication est de 2000 dollars. Brejnev trouve cela cher mais cependant, rentré au Kremlin, il décide de se faire installer le même appareil. Pour l’étrenner, il appelle lui aussi Staline, et il lui parle une demi-heure. Puis, assez inquiet quant au coût, il appelle l’opérateur et demande combien la communication a coûté.
-Deux roubles, lui répond-t-on.
-C’est tout ? Mais de la maison Blanche on avait payé 2000 dollars pour cinq minutes !
-Oui, mais depuis le Kremlin, ce sont les lignes intérieures !

Entraînement
Un bébé vient d'être baptisé.
Le curé s'approche de la maman :
"Félicitations, c'est la première fois que je baptise un enfant qui n'a ni pleuré ni crié."
Elle lui répond :
-C'est que nous l'entraînons depuis huit jours chez nous.
-Mais comment ?, demande le curé.
-Avec un arrosoir !

Entrée au Paradis
Saint Pierre, gardien du paradis, reçoit un jour dans son bureau la visite du Père…
« Alors Saint Pierre, tout se passe bien ?
- Oooh oui mon Dieu, vraiment, vraiment, je fais bien attention et tous ceux qui entrent le méritent !
- Bien… bien… si cela ne vous dérange pas, j’aimerais jeter un petit coup d’œil sur vos registres ! »
Le Père ouvre le dernier registre tenu par Saint Pierre, l’examine, fronce les sourcils, referme le registre et se tourne d’un air mécontent vers Saint Pierre :
« Mais ça ne va pas du tout ça… Vous avez laissé entrer des gens qui ne méritaient pas d’entrer au paradis ! ! Soyez plus vigilant, je repasserai la semaine prochaine ! »
Mais Saint Pierre ne reconnaît même pas les noms que le Père a pointé sur le registre, il n’y comprend rien !
Pendant la semaine suivante, Saint Pierre redouble de vigilance, il ne veut surtout pas perdre sa place ! Lorsque le Père revient, il est serein…
« Alors Saint Pierre, tout s’est bien passé ? (Il ouvre le registre)
- Oooh oui mon Dieu, cette semaine je les ai tous passés au peigne fin !
- Mais ça ne va pas du tout ! Saint Pierre votre travail est lamentable ! Dans ma grande miséricorde, je vous pardonne une nouvelle fois. Mais que cela ne se reproduise plus ! »
Saint Pierre est effondré… Que se passe-t-il ? Pourquoi depuis quelques semaines, en dépit de la grâce que Dieu lui a donné, des âmes entrent au paradis sans qu’il s’en rende compte ? Il sort de son bureau, se promène dans le paradis, sent une main se poser doucement sur son épaule : c’est Jésus.
« Alors Saint Pierre, tout se passe bien ?
- Oh non, oh non ! Votre Papa va bientôt me mettre à la porte si je ne trouve pas une solution : je laisse entrer des âmes qui ne le méritent pas ! »
Jésus se met à sourire et regardant Saint Pierre, lui murmure :
« Ah Saint Pierre, vous n’avez donc pas encore compris ? Suivez-moi… »
Après quelques minutes de marche, ils atteignent le mur d’enceinte du paradis, et Jésus s’arrête.
Alors Saint Pierre, regardant vers le haut du mur comprend tout : la Vierge Marie est là, assise sur le haut du mur, elle tend son chapelet de l'autre côté et remonte les âmes qui s’y accrochent…
C’est de cette manière que tant d’âmes ont trouvé le chemin vers le Paradis, vers le Père qui les voyant arriver ainsi tout entourés de l’amour de Marie, les a accueillies dans la Vie éternelle !

Entrée interdite
Sam est un Afro-Américain qui vit dans un Etat du Sud des Etats-Unis. Sa mère est malade, et il voudrait aller à l’église pour faire brûler un cierge. Mais sur la porte de l’église, le Ku Klux Klan a affiché un avis : « Interdit aux chiens et aux noirs ». N’osant passer outre, Sam repart donc chez lui. Il fait alors une prière à Dieu pour lui expliquer  qu’il n’a pu entrer dans l’église. Dieu lui répond alors : « Tu sais, dans celle-là, Moi non plus, Je n’entre pas. »

Esprit Saint
Le célèbre prédicateur charismatique, le père E. Tardif, avait été muté dans une paroisse en difficulté à Saint-Domingue.
Trois ans plus tard, son évêque visite la paroisse et constate avec plaisir qu'elle a été complètement renouvelée.
Désireux de manifester sa satisfaction tout en préservant l'humilité de son prêtre, il lui dit : « Quel magnifique travail l'Esprit Saint a fait dans cette paroisse par votre intermédiaire !
-Oui, Monseigneur, répond le prêtre, mais j’aurais bien voulu que vous voyiez l'état de la paroisse lorsque l'Esprit Saint était seul à s'en occuper. »
(authentique)


Etranger
Lors d’une prédication de Carême, un prédicateur invité parle avec une grande éloquence de l’enfer, de la damnation éternelle et des souffrances sans fin. A la sortie de la messe, sur le parvis, tout le monde tremble en commentant ce sermon. Tout le monde ? Non, un homme semble ne pas avoir peur, il affiche même un grand sourire.
« Voyons, Monsieur, vous n’avez donc pas peur ? Vous n’avez pas entendu la description des tourments de l’enfer ?
-Si, mais vous savez, moi, je ne suis pas de la paroisse. »

Examen
L'évêque fait passer un examen aux futurs communiants. Il s'adresse à un premier enfant :
-Qu'a dit le Seigneur en instituant le sacrement du baptême ?
-Il a dit : "Je te baptise au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit" !
-Très bien ! Et toi demande-t-il à un second enfant, qu'a dit-t-il dit pour l'Eucharistie ?
-Il a dit : "Prenez et mangez, ceci est mon corps, ceci est mon sang", répond le second enfant.
-Parfait ! Et toi, demande-t-il à un troisième enfant, qu'a dit le Seigneur en instituant le sacrement du mariage ?
-Heu...Heu...Ah oui ! C'est quand il a dit : " Mon Dieu, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font" ?

Explications
Un mari, excédé, hurla après sa femme :
-Mais comment Dieu a-t-Il pu te créer si belle et si sotte à la fois ?
-C’est facile, répond son épouse, il m’a créée belle pour que TU m’épouses, et Il m’a créée sotte pour que JE t’épouse.

Extrême-onction
Le pauvre Eugène va bientôt passer l'arme à gauche, et Monsieur le curé est à son chevet pour lui donner l'extrême onction.
Le curé lui dit à l'oreille :
- "Avant de mourir, dis ta foi en Notre Seigneur Jésus Christ et renie le démon !"
Mais Eugène se tait !
Le curé lui demande :
- Allons, mon bon Eugène, quand on quitte ce monde, il faut se préparer et renier le mal pour rejoindre le Seigneur aussi pur que possible... Pourquoi ne veux-tu pas renier le démon ?
Alors le vieux, d'une voix chevrotante :
- Tant que j'sais pas chez qui j'vas aller, j'veux vexer personne !"


F

Faire-part
Monsieur et Madame Gilles ont la joie de vous faire part de la naissance de leur fils Evan.
Monsieur et Madame Hélouya ont la joie de vous faire part de la naissance de leur fille Chantal.

Fauteuil
Pourquoi n’y a-t-il qu’un seul fauteuil au Paradis ?
-Parce qu’il n’y a que sainte Claire d’Assise.

Femme (Création de ) (trouvé sur le net)
 1.- Dieu créa la femme... Il a fallu 6 jours de travail incessant au Créateur pour "faire" la femme.
 Un Ange est apparu et lui a dit : "Pourquoi passez-vous tant de temps sur ceci ?"
 Et le Créateur lui a répondu : "As-tu vu la feuille de travail pour ce projet-ci ? C'est complètement lavable, avec 200 parties mobiles et toutes remplaçables, ça fonctionne au café noir et aux restes, ça comporte une cuisse pouvant supporter 3 enfants à la fois, ça possède un baiser qui peut tout guérir, d'un genou éraflé à un coeur brisé, et ça a 6 paires de mains."
 L'Ange était abasourdi des exigences de ce modèle : « 6 paires de mains ! ? Ben voyons donc ! ! Et ce n'est que le modèle standard ? » demanda-t- il au Créateur. Il tenta d'arrêter le Créateur en lui disant : "C'est beaucoup trop de travail pour une seule journée. Attendez donc demain pour terminer."
 "Mais je ne peux pas !", répondit le Créateur, "Je suis tellement pressé d'avoir terminé ce que je chéris tant. Imagine, ça se guérit déjà tout seul quand c'est malade ET peut quand même travailler des journées de 18 heures !"
 L'Ange s'approcha et toucha la création en disant : "Mais vous l'avez fait tellement douce !"
 Le Créateur approuva : "En effet, elle est douce mais elle est aussi solide. Tu n'as aucune idée de tout ce qu'elle peut endurer et accomplir !"
 "Va-t-elle pouvoir penser ?" demanda l'Ange.
 Le Créateur répliqua : "Non seulement pourra-t-elle penser mais elle pourra également raisonner et négocier."
 L'Ange remarqua quelque chose et s'approcha du modèle de femme et toucha sa joue. "Oups, il semble que votre modèle ait une fuite ! Je vous avais dit aussi que vous en faisiez trop !"
 "Ce n'est pas une fuite, c'est une larme", objecta le Créateur.
 "Et à quoi servent les larmes ?", demanda l'Ange.
 Le Créateur lui expliqua : "Les larmes sont la façon de la femme d'exprimer sa joie, sa peine, sa douleur, ses déceptions, sa solitude, sa compassion et sa fierté."
 L'Ange était impressionné : "Mais vous êtes un génie ! Vous avez pensé à tout pour que la femme soit vraiment un être exceptionnel !"
 Les femmes ont assez de force pour étonner les hommes. Elles peuvent soutenir des entreprises et des conflits mais elles détiennent la joie, l'amour et le bonheur. Elles sourient quand elles voudraient crier. Elles chantent quand elles voudraient pleurer. Elles pleurent quand elles sont contentes et rient quand elles sont nerveuses. Elles se battent pour les causes en lesquelles elles croient et contre l'injustice. Elles n'acceptent pas un "non" comme réponse quand elles savent qu'il existe une meilleure solution. Elles se privent pour que leur famille n'ait pas à le faire. Elles accompagnent un(e) ami(e) inquiet(e) chez le médecin. Elles aiment inconditionnellement. Elles pleurent quand leurs enfants excellent et quand leurs ami(e)s réussissent. Elles sont heureuses d'apprendre un accouchement ou un mariage. Leurs coeurs se brisent quand un(e) ami(e) décède. Elles sont défaites à la perte d'un membre de leur famille mais demeurent fortes même quand elles pensent qu'elles ne le pourront plus. Elles savent qu'un câlin et un baiser peuvent guérir un chagrin d’enfant.
 Les femmes sont de toute taille, de toute couleur et de toute forme. Elles conduisent des voitures et des avions, marchent, courent, vous envoient des courriels pour vous rappeler qu'elles vous aiment. Le coeur des femmes est ce qui fait tourner le monde ! Elles vous apportent de la joie et de l'espoir. Elles vous donnent de la compassion et des idéaux. Elles offrent un support moral à leurs familles et ami(e)s. Les femmes ont beaucoup à dire et à offrir.

2.- Les féministes disent :
« Dieu a commencé par faire un brouillon :"l'homme", avant de créer son chef d'oeuvre : "la femme"... »
et les machos de répondre :
« Pour un coup d'essai, l'homme, fut un coup de maître...Vint ensuite la femme. La fatigue commençait à se faire sentir... Dieu créa alors le sabbat... »

Femmes !
René meurt et arrive au Paradis. Avant l’entrée, on sépare les hommes et les femmes. Les hommes vont à droite. Là, il y a seulement deux portes. Devant la première, il y a une foule immense d’hommes, alignés, qui attendent l’ouverture. Devant la seconde, il y a seulement un petit bonhomme. René, qui est débrouillard, se met derrière lui, et il lui demande :
-Pourquoi tous ces types attendent-ils devant la porte à côté ?
Et le petit bonhomme lui répond :
-Ce sont des hommes qui se sont laissés mener par le bout du nez toute leur vie par leur femme !
-Ah bon, et à cette porte ?
-Je ne sais pas, c’est ma femme qui m’a dit : « Mets-toi là ! »

Festin
Un évêque vient visiter un monastère. Les frères, qui y vivent seulement de pain et d’eau, se mettent en quatre pour lui préparer un repas conforme à sa dignité épiscopale. A la fin du dîner, ils lui demandent en tremblant :
-Père, comment as-tu trouvé notre viande de chevreau ?
-Par hasard, sous une feuille de salade, répond l’évêque.

Fiançailles du Pasteur
Une jeune fille présente son fiancé à ses parents.
Après le dîner, son père invite le jeune homme à bavarder avec lui dans son bureau.
« Alors, quels sont vos projets ?
- Je suis étudiant en théologie.
- Parfait, mais qu'avez-vous l'intention de faire pour offrir à ma fille un foyer accueillant ?
- J'étudierai la Parole de Dieu et Dieu pourvoira à tous nos besoins.
- Et comment élèverez-vous vos enfants ?
- Dieu y pourvoira. »
Un peu plus tard, la mère de la jeune fille demande à son mari :
« Alors, comment cela s'est-il passé ?
- Il n'a ni travail, ni argent, mais je crois bien qu'il me prend pour Dieu. »

FIAT
Le Président de General Motors est reçu par le Pape, en compagnie d'un de ses vice-présidents. Il demande : "Très Saint Père, seriez-vous disposé à introduire le nom d'une de nos marques, Chevrolet ou Chrysler par exemple, dans le Notre Père, moyennant un don très généreux de notre société à vos oeuvres ?"
Le Pape, outré, conclut l'audience plus que fraîchement et fait reconduire ses visiteurs.
 Arrivé sur le parvis de la place Saint-Pierre, le président de GM se retourne vers son vice-président et lui dit : "Vous tâcherez quand même de savoir ce que ça a coûté aux patrons de Fiat, cette pub dans toutes les messes du monde entier !" (Fiat voluntas tua, bien sûr !)

Foi
Une brave religieuse tombe en panne sèche avec sa deux-chevaux, au bord de la route... Plus une goutte d'essence.
Elle va donc à pied, au garage le plus proche afin d'y acheter un bidon d'essence.
Le garagiste s’exclame :
"Je suis désolé, ma sœur, mais je n'ai plus de bidon, qu'est-ce que je pourrais bien vous donner ? Ah ! Tiens, j'ai ce vieux pot de chambre, il n'est peut-être pas très élégant, mais au moins il vous dépannera !"
Et notre soeur s'en va avec le pot de chambre rempli d'essence. Arrivée à sa voiture, elle ouvre le bouchon de son réservoir et commence à vider délicatement l'essence, afin de ne pas en renverser, quand vient à passer auprès d'elle un automobiliste, qui s'arrête qui se met à siffler d'admiration et à dire :
-"Wahou ! C'est beau la foi tout de même !".

Foot
Un homme se présente à l'entrée du Paradis. Derrière chaque guichet, un saint examine les mérites des arrivants.
Notre homme se présente au guichet le plus proche, et s'entend demander : "Avez-vous commis, dans votre vie, une action que vous jugez vraiment impardonnable ?
-Oui, dit l'arrivant, j'étais arbitre de football, c'était la finale de la coupe de France, j'ai accepté un pot-de-vin, j'ai sifflé un penalty indu pour Saint-Etienne, qui a gagné la coupe grâce à cette tricherie.
-Passez en vitesse, répond le saint.
-Quoi, pas un seul jour de purgatoire pour un péché qui m'a tourmenté toute ma vie ?
-Ne vous en faites pas, je suis saint Etienne."

Force
Dans la cour de récréation : « Arrête de me frapper, sinon, j’appelle mon saint Patron, et il est plus fort que le tien parce que le mien, il a tué un dragon. »

François de Sales (saint)
1.- Observation de saint François de Sales (1567-1622) à propos de l’inquiétude :
« Voici ce que vous faites : quand cette bagatelle se présente à votre esprit, votre esprit s’en fâche et ne voudrait point voir cela. Il craint que cela ne s’arrête. Cette crainte retire la force de votre esprit et laisse cet esprit tout pâle, triste et tremblant ; cette crainte lui déplaît et engendre une autre crainte que cette première crainte ne soit cause du mal. Vous craignez la crainte, puis vous craignez la crainte de la crainte ; vous vous fâchez d’être fâché de la fâcherie… C’est comme j’en ai vu plusieurs qui, s’étant mis en colère, sont après en colère de s’être mis en colère, et ressemblent ainsi aux cercles qui se font dans l’eau quand on y a jeté une pierre… »

2.- On fit un jour cette réflexion à Mgr de Sales :
-On ne voit que des femmes autour de vous !
-Certes, mais c’est sans comparaison avec Notre Seigneur.
-Je ne sais pourquoi il en est ainsi, car je ne m’aperçois pas que vous leur causiez ni que vous leur disiez grand-chose.
-N’appelez-vous donc rien de leur laisser tout dire ? Elles en disent assez pour elles et pour moi. C’est peut-être cette facilité à les écouter qui les empresse autour de moi, car à grand parleur rien n’agrée tant qu’un auditeur patient et paisible.
(authentiques)

Fruitiers (arbres)
Monsieur le curé a constaté que des jeunes de la paroisse ont profité
des ses arbres fruitiers
Il écrit alors une pancarte sur laquelle on peut lire : LE SEIGNEUR VOIT
TOUT !
Le soir même, les jeunes ont rajouté en dessous : MAIS IL NE DÉNONCE PERSONNE !

Fruits
« Citez trois fruits dont parle la Bible.
-La pomme, le raisin, et euh… le fruit de vos entrailles. »

Fumée
Au Vatican quand on élit un Pape, on voit soit une fumée noire ou blanche. Mais comment est-elle produite ?
Pour la fumée noire on brûle des pneus normaux.
Et pour la fumée blanche ? On brûle des pneus neige ?


G

Gabilles
On appelle gabilles un jeu de billes auquel les enfants s’amusaient autrefois.
L’histoire se passe dans les années 20 au village de Saint-Gaultier, dans l’Indre. Un dimanche, les paroissiens sont là pour la messe mais Monsieur le Curé, retenu peut-être par un malade, est en retard. Les deux enfants de chœur, en soutane rouge et surplis, comme on faisait à l’époque, sont dans la sacristie. Ils commencent à s’ennuyer, et l’un propose à l’autre de jouer aux gabilles. Les voilà donc qui sortent leurs billes de leurs poches, et ils commencent une partie acharnée. Le bruit des billes contre les plinthes de la sacristie et les exclamations des enfants sont entendus dans l’église. L’organiste tente désespérément de couvrir le bruit des enfants. A ce moment-là arrive le curé, déjà mécontent de son retard, qui trouve un drôle de climat dans l’église. Il entre dans la sacristie et tombe au milieu de la partie de billes. Furieux, il attrape les enfants et met les billes dans sa poche. Puis la messe commence.
Au moment de l’Offertoire, l’un des deux enfants de chœur, un robuste fils de paysans, doit donner au curé la burette contenant le vin. Le curé tend la main. L’enfant de chœur ne lui donne rien mais au contraire, il lui dit :
-Rends-moi mes gabilles, ou t’auras pas ton pinard.
Le curé est stupéfait. Mais il veut éviter un incident dans l’église. Il a donc fouillé dans la poche de sa soutane et rendu subrepticement les billes. Et l’affaire s’est arrêtée là. Elle n’a eu que trois témoins : le curé, les deux enfants de chœur. Plus vous-même aujourd’hui.
(authentique)

Garagiste
Un garagiste arrive au ciel.
Il est accueilli par un ange, fait une petite visite des lieux. Quelques jours passent, puis il rencontre le Seigneur. Le Seigneur lui dit :
- Alors comment est-ce que tu trouves ? Ça te plaît le Paradis ?
Le garagiste répond :
- Ah c'est super ! Mieux que je ne l'ai imaginé ! ! !
 Pendant qu'il se répand en superlatifs tous plus élogieux les uns que les autres, le Seigneur remarque que quelque chose cloche et lui pose aussitôt cette question :
- Es-tu sûr que tout va bien ? Il me semble qu'il y a quelque chose de travers !
Le garagiste hésite puis se décide à avouer :
- Écoute Seigneur c'est vraiment super le ciel, mais je trouve vraiment que tu aurais pu me reprendre plus tard. 40 ans, c'est un peu jeune pour être rappelé à toi, non ? J'étais bien moi, sur la terre !
Le Seigneur, étonné, lui dit :
- Mais tu n'avais pas 40 ans quand je t'ai repris, tu en avais 90 !!!
- Mais non, Seigneur, j'avais 40 ans !
 S'engage alors une discussion, mais le Seigneur maintient bien sûr sa version :
- Tu avais 90 ans !
 N'en pouvant plus le garagiste se décide enfin à demander une explication :
- Mais, Seigneur, explique-moi ! Je ne comprends pas comment Tu peux me dire ça !
Le Seigneur voyant sa perplexité lui dit :
-Et bien, Armand, voilà l'explication : pour calculer ton âge, nous avons pris ton carnet de factures et avons tenu compte de toutes les heures que tu as facturées à tes clients. Et avec ça, on arrive bien à 90 ans !

Garantie
Le prêtre en chaire :
« Mes bien chers frères, en ce jour de Dimanche, je serai bref ! Il est écrit dans la Parole de Dieu que "Qui donne aux pauvres, prête à Dieu !". Maintenant que vous connaissez les clauses du contrat, si ces garanties vous suffisent, payez comptant. Amen ! Nous allons maintenant procéder à la quête. »

Génuflexion
En novembre 1931, le leader socialiste français Albert Thomas se trouvait à Rome pour un congrès international. Il désira en cette occasion s’entretenir avec Pie XI, mais la prescription du cérémonial qui demandait une génuflexion devant sa Sainteté lui déplaisait fort. A sa demande, le médecin de l’ambassade de France lui donna un certificat attestant qu’une ancienne blessure au genou l’empêchait de le plier.
Le pape Pie XI accorda volontiers une audience privée à l’homme politique, et au lieu de durer cinq minutes comme prévu, elle se prolongea trois quarts d’heure. Quand elle prit fin, Albert Thomas dit tout confus :
-Je prie votre Sainteté de m’excuser de l’avoir retenue si longtemps.
Mais le pape répondit :
-Pas du tout, je suis le père de tous les enfants de l’Eglise et je les accueille tous avec le même amour.
Albert Thomas en fut si touché qu’obéissant à un mouvement soudain, il s’agenouilla et baisa l’anneau du pape. Alors le pape lui dit avec un fin sourire :
« Je remercie Dieu du fond du cœur de ce que votre blessure au genou soit maintenant si parfaitement guérie. »
(authentique)

Golf
Un curé de paroisse était un fervent amateur de golf.,.
Un dimanche matin, il se rend compte que c´est la journée idéale pour jouer au golf... petite brise, pas trop de soleil...
Il demande alors à son vicaire de le remplacer, sous un fallacieux prétexte. Le vicaire accepte ! Le curé met ses clubs de golf dans le coffre arrière de sa voiture, il fait 3 heures de route pour aller jouer dans un endroit où il ne sera pas reconnu.
Un ange va voir le Seigneur et Lui dit :
-"Seigneur , as-tu vu ce qu´a fait ton serviteur ?"
-" Oui !"
L´ange dit :" Va-tu le punir ?"
-"Oui, bien sûr !"
Et notre prêtre embarque sur le 2e trou et frappe la balle, et du premier coup, la balle tombe dans le trou sur le vert. Un trou en un coup !
Wow !
L´ange va voir Dieu et Lui dit :
"Seigneur, n´étais-tu pas supposé le punir, il me semble que là, tu l'as béni ? "
Et le Seigneur de répondre : "Oui, mais tu n´y as pas pensé, sa punition, c'est que cette fabuleuse réussite, maintenant il ne pourra jamais la raconter ! ! !"


Goûts
Dans un bus rempli de personnes âgées en tournée spéciale pour le troisième âge à Lourdes, une mamie tapote l'épaule du chauffeur et lui tend une bonne poignée de cacahuètes.
Le chauffeur un peu étonné la remercie et avale d'un trait les arachides. Ça tombe bien, il avait justement un petit creux.
Cinq minutes plus tard, la vieille dame remet ça. Le chauffeur la remercie à nouveau et gobe les cacahuètes. Cinq minutes plus tard, elle recommence encore.
Au bout de dix poignées, le chauffeur en a plein les dents et demande à la petite dame :
"Dites donc, Madame, c'est bien gentil de me gaver de cacahuètes, mais vos quarante collègues, ils n'en veulent pas un peu ?
-Bah, non. Voyez-vous, avec nos dents, on peut pas les mâcher. Y'a que le chocolat autour, qu'on aime..."

Gratitude
Pierre Roger était le père abbé de la Chaise-Dieu, au début du XVIe siècle. Alors qu’il se rendait à Paris, il fut attaqué de nuit dans la forêt de Randan, par des bandits qui le détroussèrent, le rouèrent de coups et lui enlevèrent jusqu’à ses habits, ne lui laissant pour vêtement qu’une chemise. Dans ce triste état, notre moine vint chercher refuge chez le prêtre le plus proche.
Le curé de Turet le reçut fraternellement et pourvut généreusement à tous ses besoins. En prenant congé de son hôte, Pierre Roger, exprimant sa gratitude pour le bienfait reçu, demanda : « Quand pourrai-je vous récompenser ? … » Et son hôte de répondre par une de ces paroles qui font partie des conversations fraternelles, sans y ajouter pour cela une importance majeure : « Quand vous serez pape. »
Or, Pierre Roger devint pape en 1342 sous le nom de Clément VI. Il avait gardé mémoire de son généreux bienfaiteur, qu’il nomma d’abord camérier de la maison pontificale, puis archevêque de Toulouse.
(authentique)



H

Hauts lieux de la Foi
-C’est où, Sainte-Anne d’Auray ?
-Dans le Morbihan.
-Et Saint-Bœuf-Argenté ?

Hibernation
Dans une église, deux araignées se réveillent de leur long sommeil hivernal. Elles se racontent comment elles ont passé leur hiver.
La première de dire :
-"C’était affreux : j'ai passé l'hiver près de la cloche et j'ai été réveillée tout le temps, ça sonnait toutes les heures... J'ai une tête, ma pauvre... Vivement l'hiver prochain ! Et toi ?"
-"Moi, superbe ! Pas une seule personne ne m'a embêtée, j'ai pu dormir tout l'hiver durant !"
-"Formidable, mais tu étais où ?"
-"Dans le fond de l'église, dans le tronc des pauvres...."

Hiérarchie
1.- Pie X (pape de 1903 à 1914) demanda qu’on ne l’ovationne plus dans la basilique Saint-Pierre, expliquant :
« On n’applaudit pas un domestique dans la maison de son patron. »
(authentique)

2.- Un jour Jean XXIII (pape de 1958 à 1963) visitait l’hôpital romain du Saint-Esprit. Une religieuse arrive tout émue et se présente :
-Très Saint Père, je suis la supérieure du Saint-Esprit.
-Eh bien, vous en avez de la chance, moi, je ne suis que le vicaire du Christ.
(authentique)

Huiles
« Les Saintes Huiles sont des saintes très importantes. » (parole d’un enfant du catéchisme)

Humilité
Au concours annuel des prédicateurs dominicains, un jeune profès monte en chaire si sûr de lui qu’il fait forte impression. Mais au bout de quelques minutes, il s’embrouille et doit bientôt s’arrêter. Tête basse, il va se rasseoir. Son voisin lui dit alors : « Tu aurais mieux fait de faire le contraire, monter comme tu es descendu et descendre comme tu es monté. »

Humour de Jésus
Ton humour, Jésus
(par J. Galot)
L’humour n’a pas manqué, Jésus, dans tes propos,
Quand tu parlais de ceux qui filtraient le moustique,
Avalaient le chameau, de ceux qui ne voulaient
Ni pleurer ni danser…

L’humour n’a pas manqué lorsqu’à tes douze apôtres
Qui s’étaient querellés pour la première place
Tu demandais soudain, au terme de la route,
De quoi ils conversaient.

L’humour n’a pas manqué dans ta résurrection
Quand tu te présentais à Marie-Madeleine
Comme le jardinier, qui aurait emporté
Le corps de ton tombeau,

Et quand tu rejoignais deux disciples déçus
Qui retournaient chez eux, ayant perdu l’espoir,
Et qui te racontaient, à toi ressuscité,
Comment tu étais mort.

Ton humour te venait d’un regard pénétrant
Auquel rien n’échappait, mais aussi d’un amour
Qui faisait triompher la joie sur la tristesse
Et rendait le sourire.

Hypothèse
Un théologien prétend qu’aucune femme n’est au Paradis, car il est écrit dans l’Apocaplypse : « A l’ouverture du septième sceau, il y eut un grand silence. » (Apoc. 8,1)


I

Ignorance
Les choses que, dit-on, même Dieu ignore :
-le nombre de congrégations religieuses féminines qui existent dans le monde ;
-ce que pense un jésuite ;
-ce que va dire un capucin quand il monte en chaire ;
-ce qu’a dit un dominicain quand il en est descendu.
Illusion
Une jeune femme s'approche de son curé et lui demande :
-"Mon père, ces derniers temps, je me suis beaucoup regardée dans le miroir, et plus je me regarde, plus je me trouve belle, est-ce un péché ?"
-"Mais non ! c'est une erreur ou un miracle !".

Insomnie
Un évêque récemment nommé confiait à Jean XXIII sa difficulté à dormir à cause des soucis de sa nouvelle charge.
« Oh, dit le pape, cela m’est arrivé aussi dans les premières semaines de mon pontificat. Mais un jour, mon ange gardien m’est apparu et m’a dit : « Ne te prends pas au sérieux ! » Depuis ce jour, je me suis remis à dormir. »
(authentique)

Insomnie (conseil pratique)
Quand tu as de la peine à t’endormir, au lieu de compter les moutons, pourquoi ne pas parler au Berger ?

Intelligence pratique (Juste un peu d’)
Un jour, trois hommes partent en excursion, ils arrivent à une énorme rivière déchaînée. Il faut absolument qu'ils se rendent de l'autre côté, mais n' ont aucune idée de la façon de la traverser.
Un des hommes prie Dieu en disant : "S'il te plaît mon Dieu, donne-moi la force de traverser la rivière." POUF, Dieu lui donne de gros bras et des jambes très puissantes et il est capable de traverser la rivière à la nage en deux heures, mais manque se noyer à deux reprises.
Voyant cela, le deuxième homme prie lui aussi Dieu : "S'il te plaît mon Dieu, donne-moi la force ... et les outils pour traverser la rivière." POUF, Dieu lui donne une chaloupe et des avirons et il peut traverser la rivière en 1 heure, mais manque chavirer à deux reprises.
Le troisième homme, fort de l'expérience de ses deux compagnons, décide lui aussi de prier Dieu : "S'il te plaît mon Dieu, donne-moi la force, les outils et l'intelligence pour traverser la rivière." POUF, Dieu le change en femme. Elle vérifie la carte, marche environ 200 mètres en amont et traverse le pont.
 
 Commentaire d’un homme :
Un grand classique, tout le monde sait que les femmes sont spécialistes pour lire une carte !

Interview
Un journaliste demande à Mère Térésa : « A votre avis, que faudrait-il changer dans l’Eglise ?
-Vous et moi, cher monsieur ! »
(authentique)



J

Jaurès (Jean)
Le grand leader socialiste français était anticlérical. Un jour, à la Chambre des Députés, il a une algarade avec un prêtre député, le chanoine Desgranges, réputé pour la force de ses réparties. Jaurès lui dit :
-Citoyen, parlez-nous de la chasteté des prêtres !
-Citoyen, lui répond Desgranges, parlez-nous de la fidélité des maris !
Une partie des députés a baissé le nez, l’autre a éclaté de rire, et l’affaire s’est arrêtée là.
(authentique)

Jean Bosco (saint)
1.- Saint Jean Bosco (1815-1888) fut sans doute un des plus grands pédagogues du XIXe siècle. Après son ordination en 1841, il se voua à l’éducation des jeunes garçons pauvres de Turin.
Vers 1844, deux chanoines vinrent à Turin pour examiner l’orthodoxie des projets de Don Bosco, qui voulait fonder une congrégation d’éducateurs (qui deviendra les Salésiens).
-Don Bosco, pensez-vous toujours à votre œuvre de jeunesse ?
-Si j’y pense ? Mais plus que jamais !
-Comment la voyez-vous ? Petite ? Modeste ?
-Mais pas du tout ! Je la vois grande, immense, avec des cours, des classes du soir, des ateliers, des locaux très vastes, une église capable de contenir au moins cinq cents enfants.
-Et pour vous aider ?
-Pour m’aider ? Des prêtres, des catéchistes, des surveillants, des professeurs, des chefs d’atelier…
-Toute une armée, quoi !
-C’est le mot.
-Mais songeriez-vous donc à fonder un ordre religieux ?
-Vous l’avez dit.
-Et quel habit donnerez-vous à vos religieux ?
-Eh bien, je les habillerai de vertu ! »

2.- Accusé de voir trop grand dans ses entreprises, Don Bosco fut bientôt considéré par certains comme aliéné, et l’autorité ecclésiastique décida de le faire interner.
Mais pour qu’il se laisse faire, on décide d’utiliser la ruse. Après entente avec un aliéniste qui dirige une maison de santé, on dépêche auprès de Jean Bosco deux dignes ecclésiastiques qui l’invitent à faire une promenade en voiture.
« Je n’en vois pas l’utilité », proteste Don Bosco.
On insiste, il accepte enfin.
La voiture attendait à la porte, on le prie d’y monter. Il se confond en politesses, refuse de passer le premier… A peine les deux révérends ont-ils cédé et sont montés dans la voiture, que Don Bosco ferme sur eux la portière et crie au cocher :
« En route pour l’établissement que vous savez ! »
Et il rentre tranquillement chez lui…

3.- Pour faire vivre les œuvres fondées, il faut de l’argent. Abandonné à la Sainte Providence, Don Bosco ne négligeait aucune des occasions qu’elle lui fournissait.
Ainsi, un jour, à Turin, on lui annonce la visite d’une dame très riche, et de grand nom. Don Bosco, qui préfère les pauvres, n’est pas pressé de la recevoir. Mais elle insiste tant et tant qu’il finit par céder. Elle entre, se répand en exclamations et lui expose finalement le but de sa visite : elle voudrait avoir de lui un autographe. Don Bosco refuse, elle se met à genoux et déclare qu’elle ne partira pas avant que sa requête ne soit accueillie. Il prend alors avec le sourire une feuille de papier, y trace rapidement quelques lignes et la lui tend. Il avait écrit : « Reçu de Madame X… la somme de 2 000 francs pour ses œuvres. Signé : Don Bosco. » La dame s’exécuta de bonne grâce.
Lors d’un voyage en France, Don Bosco avait séjourné à Lyon, alors en pleine industrialisation, ville où beaucoup d’habitants vivaient en situation précaire. Invité à parler devant un auditoire huppé, il avait lancé, avec un fin sourire, cette affirmation lapidaire : « Le salut de la société est dans votre poche. »
(authentiques)

Jean XXIII (pape de 1958 à 1963)
Jean XXIII avait un grand sens de l’humour.
1.- Quand il était nonce à Paris, le cardinal Roncalli, futur Jean XXIII, disait :
« Quand une jolie femme décolletée entre dans un salon, ce n’est pas elle qu’on regarde, c’est le nonce. »
On raconte aussi qu’à un dîner officiel, il se trouvait à côté d’une femme outrageusement décolletée. A la fin on fait circuler les fruits. Il prend une pomme et l’offre à sa voisine.
-Merci, mais je n’en veux pas, dit-elle.
-Prenez-la, j’insiste.
-Mais pourquoi ?
-Parce que c’est seulement en mangeant la pomme qu’Eve s’aperçut qu’elle était nue.

2.- Au cours d’une réception, il aborda, le représentant de l’URSS qui avait autant d’embonpoint que lui :
-Monsieur l’ambassadeur, lui dit-il, nous ne sommes pas de la même paroisse, mais je constate avec plaisir que nous sommes du même arrondissement.

3.- Peu avant d’entrer au conclave qui devait l’élire pape, le cardinal Roncalli entendit cette remarque faite à son propos :
-Mon Dieu, qu’il est gros !
-Oh, vous savez, répondit-il jovialement, un conclave n’est pas un concours de beauté.

4.- Jean XXIII venait d’être élu pape quand, mitraillé par les photographes, il s’exclama :
« Notre Seigneur savait bien depuis soixante-dix-sept ans que je deviendrais pape. Ne pouvait-il pas me rendre un peu plus photogénique ? »

5.- A un diplomate nouvellement accrédité qui lui demandait combien de personnes travaillent au Vatican, Jean XXIII répondit : « Oh, pas plus de la moitié ! ».
(authentiques)

Jean-Marie Vianney (saint)
1.- Un jour, quelqu’un demanda au curé d’Ars (1787-1859) :
« Monsieur le curé, pourquoi donc, quand vous priez, vous entend-on à peine alors que, quand vous prêchez, vous parlez si fort ?
-C’est que, quand je prêche, je parle souvent à des sourds ou à des gens qui dorment, mais quand je prie, j’ai affaire au Bon Dieu et le Bon Dieu n’est pas sourd ! »

2.- Une autre fois, un pénitent s’étonna auprès du saint curé :
« Pourquoi donc pleurez-vous ?
-Oh ! Mon ami, je pleure de ce que vous ne pleurez pas ! »
(authentiques)

Jeanne Jugan (bienheureuse)
1.- Un jour que Jeanne Jugan (1792-1879) quêtait pour les Petites Sœurs des Pauvres, elle irrita sans le vouloir un vieux célibataire. Celui-ci la gifla. Elle lui dit alors :
« Merci. Cela, c’était pour moi. Maintenant,  s’il vous plaît, donnez-moi pour mes pauvres. »

2.- Un jour, une novice demanda à Jeanne :
« Ma sœur, comment se comporter quand on nous dit quelque chose de désagréable ?
-Il faut être comme un sac de laine, qui reçoit la pierre sans résonner. »

3.- Une autre lui demanda un jour :
« Ma mère, dois-je encore descendre en moi-même pour mieux me connaître ?
-Non, ma fille. Qu’il vous suffise de monter vers Dieu et de vous plonger toute en Lui. »
(authentiques)

Jean-Paul Ier (pape en 1978)
Jean-Paul Ier, au règne si éphémère, fut surnommé « le pape au sourire ». A la fin du dîner qui fêta son élection, comme un cardinal espagnol lui demandait l’autorisation du fumer, il répondit :
« Oui, mais seulement si la fumée est blanche ». (C’est une fumée blanche qui annonce l’élection du nouveau pape).
(authentique)

Jean-Paul II (pape de 1978 à 2005)
1.- Jean-Paul II prie Dieu et Lui demande :
-Seigneur, est-ce que la Pologne retrouvera la prospérité et la démocratie ?
-Oui, mais pas de ton vivant, répond Dieu.
Alors le pape insiste et demande :
-Après moi, y aura-t-il encore un autre pape polonais ?
-Oui, mais pas de mon vivant, répond Dieu.
(Histoire inventée ou adaptée par Jean-Paul II, et racontée à son ami André Frossard).

2.- On raconte que le Pape Jean-Paul II, un jour qu’il avait été reçu dans un monastère pour le déjeuner, aurait dit après avoir bu le café qu’on lui avait servi à la fin du repas : « Du vrai café de Bonnes Sœurs : beaucoup d’amour, très peu de café ».

Jésuite et Franciscains
Deux petits Franciscains bien gentils meurent et arrivent au Ciel. Ils frappent à la porte. Saint Pierre leur dit :
-Ah non, ce n’est pas le moment d’entrer. On attend un cardinal qui va arriver d’un moment à l’autre, et il passe avant vous.
Et il referme la porte. Les petits Franciscains s’assoient sur les marches et ils pleurent. Arrive un Jésuite qui leur dit :
-Pourquoi pleurez-vous ?
-Parce qu’un cardinal va arriver et qu’on ne veut pas que nous rentrions avant lui.
-Ah, dit le Jésuite, ce n’est que ça ?
Il prend un Franciscain sous chaque bras, il envoie un grand coup de pied dans la porte, et il crie à pleins poumons :
-Les bagages de Son Eminence !


K


Kermesse (avis de)
A la fin de la séance de catéchisme, le curé fait une petite annonce aux mamans venues chercher leurs enfants : « Notre kermesse annuelle de vente d’objets divers a lieu dans un mois. C’est le bon moment de vous débarrasser de choses que vous ne voulez plus garder mais qui peuvent encore en intéresser d'autres. Amenez vos maris. »

Kolbe (saint Maximilien-Marie)
Vers 1926, au couvent polonais franciscain de Grodno, le père Maximilien-Marie Kolbe (1894-1941) ne cessait de développer l’imprimerie et d’augmenter les chiffres de tirage de ses revues missionnaires. Un jour, un évêque vient examiner cela de près et exprima une critique voilée :
« Cher Père, que ferait saint François s’il voyait ces coûteuses machines ?
-Eh bien, Monseigneur, il relèverait ses manches et se mettrait au travail avec nous ! »
(authentique)




L


Lazare
Parce que Lazare ressuscité constituait un trop éclatant témoignage en faveur de Jésus, ses ennemis imaginèrent de le faire tuer.
« Oh, sotte cogitation et aveugle fureur !, commente saint Augustin. Le Christ, qui avait pu ressusciter un mort, n’aurait pas pu ressusciter un tué !… »

Léon XIII

1.- Léon XIII (pape de 1878 à 1903) fêtait son 90e anniversaire, porté au milieu de la foule sur la sedia gestatoria, la chaise pontificale, qui précéda la Papamobile. Deux Romaines lui lancèrent :
-Puissiez-vous vivre cent ans, Saint Père !
Le pape se redressa d’un bond et lança :
-Mes filles, pourquoi limiter les bontés de la Providence ?

2.- Léon XIII avait 92 ans quand un cardinal américain lui dit imprudemment, en prenant congé :
-Nous ne nous reverrons plus sur cette terre, adieu, Votre Sainteté…
-Excellence, êtes-vous souffrant ? réagit le pontife.

3.- On annonça un jour au pape Léon XIII qu’un vieillard âgé de presque cent ans demandait à lui parler.
Le pape accorda l’audience. Quand le vieillard se trouva en présence du Saint Père, il tomba aussitôt à genoux et s’écria :
-Que je suis heureux maintenant ! Pie IX, lui aussi, m’a accordé une audience quelques jours seulement avant sa mort.
Léon XIII répliqua en souriant :
-Si j’avais su que vous étiez si dangereux pour les papes, j’aurais retardé cette audience de quelques années.
(authentiques)

Lettres
« Pouvez-vous me citer quelques lettres de Paul ?
-P...,A...,U...,L.. !. »
Lettres d’enfants

Luc 18, 16 : « Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. »

Cher Dieu,
Es-tu vraiment invisible ou est-ce juste une astuce ?
Laurène

Cher Dieu,
As-tu fait exprès de faire les girafes comme cela ou était-ce un accident ?
Camille

Cher Dieu,
Au lieu de laisser les gens mourir et devoir en faire de nouveaux, pourquoi ne gardes-tu pas ceux que tu as maintenant ?
Jeanne

 Cher Dieu,
Je suis un Américain. Et toi, qu’est-ce que tu es ?
Robert

Cher Dieu,
Merci pour le petit frère mais j’avais prié pour avoir un chiot.
Sophie

Cher Dieu,
Je veux être exactement comme mon papa quand je serais grand mais pas si poilu.
Léo

 Cher Dieu,
Tu n’as pas besoin de t’inquiéter à mon sujet. Je regarde toujours à droite et à gauche avant de traverser.
Bastien

Cher Dieu,
Je pense à toi des fois, même quand je suis en train de prier.
Laurent

Cher Dieu,
Je parie que c’est plutôt dur pour toi d’aimer tous les gens du monde entier. On n’est que quatre chez moi et je n’y arrive jamais.
Alice

Cher Dieu,
Dimanche prochain, si tu regardes dans l’église pendant la messe, je te montrerai mes nouvelles chaussures.
Violette

Cher Dieu,
J’aimerais vivre 900 ans comme les gens dans la Bible. Tendrement !
Claire

Cher Dieu,
Nous avons lu que Thomas Edison a fait la lumière. Mais au catéchisme, ils ont dit que c’était toi. Alors je parie qu’il a chipé ton idée. Sincèrement !
Albane

Cher Dieu,
Je ne crois pas que quiconque pourrait être un meilleur Dieu. Et je veux que tu saches que je ne dis pas cela seulement parce que tu es Dieu.
Charles

Liturgie
Au moment de la réforme liturgique qui a suivi Vatican II, un curé de paroisse veut expliquer à ses ouailles qu’ils peuvent communier en recevant l’hostie sur la langue ou dans les mains. Il leur dit : « Maintenant, pour communier, vous avez le choix : à genoux sur la langue, ou debout sur les mains. »

Livres de la Bible
Quel est le livre biblique le plus connu des travailleurs ? Le Livre de Job.
Le livre de la Bible préféré des mathématiciens ? Le Livre des Nombres.
Le livre de la Bible préféré des chimistes ? Le Livre d’Esther.
Le livre de la Bible préféré des journalistes ? Les Livres des Chroniques.

Logique
« Vous dites que saint Denis, la tête tranchée, les bras attachés, a porté sa tête sur plusieurs mètres, voire sur plusieurs kilomètres. Mais alors, s’il avait les bras attachés, comment a-t-il fait pour ramasser et tenir sa tête ?
-Ben, euh… Avec ses dents ! »

Loi
« Jésus est venu embellir la Loi » (mot d’enfant)

Loi du nombre
Une femme à son mari : « Ce que femme veut, Dieu le veut. Il y a trois Personnes en Dieu. Donc, on est quatre contre toi… Obéis ! »

Louange
Un théologien longe une église où un groupe charismatique est en pleine louange. Intrigué, il entre pour s’informer.
« Nous louons le Seigneur parce qu’Il a ouvert les eaux de la Mer rouge au peuple d’Israël ! », lui répond-on.
Immédiatement, le théologien intervient publiquement pour expliquer comment les choses se sont vraisemblablement passées : c’était la mer des joncs qui était peu profonde et Moïse, contrairement à Pharaon, connaissait les bons passages, etc., etc.
L’enthousiasme de l’assemblée en est totalement refroidi et le théologien sort de l’église, très heureux d’avoir contribué à éclairer des chrétiens sur la compréhension de l’Ecriture.
Mais à peine sorti, il entend la louange reprendre de plus belle. De retour dans l’église, il les interroge de nouveau et on lui répond :
« Nous louons le Seigneur parce que, malgré la faible profondeur de l’eau, il y a noyé toute l’armée de Pharaon ! »

Louer
-"Dis, Papa, c'est vrai que Dieu est accessible à tout le monde ?"
-"Bien sûr, mon chéri !"
-"C'est gratuit ou il faut payer ?"
-"Ben voyons, réfléchis, le Seigneur c'est gratuit ! ! ! Il s'est donné pour nous, pourquoi veux-tu que ce soit payant ?"
-"Alors, pourquoi on dit qu'il faut Le louer..."

Louis (saint)
Un seigneur de la cour interrogea un jour Louis IX (1214-1270) :
-Sire, pourquoi signez-vous toujours ‘Louis de Poissy’ ?
-Parce que j’estime davantage la chapelle où je fus baptisé que la cathédrale de Reims où je fus couronné.
(authentique)

Louis-Marie Grignion de Montfort (saint)
Le père Louis-Marie (1673-1716) veut s’arrêter un moment à l’abbaye de Fontevrault où réside sa sœur Sylvie.
La sœur portière demande :
-Qui êtes-vous, Monsieur ?
-Peu importe, répond-il, je demande la charité pour l’amour de Dieu.
La sœur fait venir la mère abbesse, qui interroge à son tour :
-Qui êtes-vous, Monsieur ?
-Mon nom importe peu, répond-il encore une fois, ce n’est pas pour moi que je demande la charité, mais pour l’amour de Dieu.
N’ayant pu obtenir satisfaction, il s’éloigne, toujours incognito. On rapporte l’événement à sa sœur Sylvie, qui reconnaît son frère dans la description qu’on lui en fait. On court à la recherche du prêtre, et, avec mille excuses, on le prie de revenir. Il répond alors :
-Madame l’abbesse n’a pas voulu me faire la charité pour l’amour de Dieu. Maintenant, elle me l’offre pour l’amour de moi. Je la remercie, mais j’irai chercher assistance auprès des pauvres gens.
(authentique)

Lourdes
Quand François Mitterrand  a été élu Président de la République en 1981, un journaliste a demandé à un de ses conseillers :
-Comment va-t-il pouvoir tenir toutes les promesses de sa campagne ?
-Il va nationaliser la grotte de Lourdes…

Lumière
« Qu’est-ce qu’un saint ?, demande la catéchiste.
-Un homme traversé par la lumière », répond l’enfant en regardant un vitrail.


M

Madone !
Deux grands ténors se rencontrent :"Alors, mais qu’est-ce que tu deviens, maintenant ?
-Eh bien, pour moi, ça va fort. J'ai fait un super concert à Milan , 400.000 personnes, 42 rappels, le public, il était fou ! Et tu sais, la Vierge de Milan, elle a pleuré ! Des larmes sont sorties de la pierre ! Les gens criaient Miracoulo ! Miracoulo ! Tout le monde s'est mis à genoux devant moi... Le bonheur ! Et toi qu’est-ce que tu deviens ?
-Eh bien, j'ai fait un petit concert à Rio de Janeiro. Il y avait seulement 800 000 personnes. J'ai fait 82 rappels, tu te rends compte ! Et puis là, Jésus, en haut de la colline, il est descendu pour me voir, il m'a serré dans ses bras, il m'a dit : Bravo ! Bravo, mon fils ! Ton spectacle, il est super, c’est pas comme l'autre imbécile à Milan qui a fait pleurer ma mère".

Mariage
Une petite fille, dit à sa maman que plus tard elle épousera Monsieur le curé.
Sa maman lui précise :
-Les prêtres ne se marient pas, ma chérie.
-Ah bon ? ! Alors, les enfants de choeur, d'où viennent-ils ? "

Marseille (1)

1.- Marseille est une ville assez particulière, qui a baigné longtemps dans une sorte de poésie très spéciale. Le bon peuple de Marseille, que Pagnol a décrit, avait une vision de l’existence très colorée. Les histoires suivantes sont authentiques et ont été écrites par un prêtre ami de l’héroïne, Claire.
Celle-ci appartenait à une famille pauvre : 6 enfants qui vivaient dans deux pièces : une chambre et une cuisine. Naturellement, mal nourris et mal aérés, les enfants ne se portaient pas bien. La maman de Claire fait venir le médecin. Celui-ci dit :
-Madame, il faudrait que vos enfants prennent l’air (comme si la famille avait de quoi se payer un séjour en-dehors de la ville !)
La maman, trouvant le médecin stupide, dit (avec l’accent idoine) :
-Les enfants, il faut que vous changiez d’air ? Passez à la cuisine !

2.- Claire s’était mariée à seize ans, voulant sortir de chez elle, avec un commerçant riche, qui avait un étal au Marché Neuf. Malheureusement, il buvait et la battait. Un jour n’en pouvant plus, elle monte à la basilique de Notre-Dame de la Garde, qui domine Marseille. En arrivant, elle alla voir un capellan (un chapelain), et elle lui dit :
-Votre messe est-elle libre ? (C’est-à-dire : « Avez vous une intention de messe ? »)
-Oui, Madame, lui répond-t-il.
-Eh bien, dites-la pour moi.
Et elle lui donne une somme importante en francs-or (cela se passe avant 1914).
-Mais, Madame, dit le capellan, c’est beaucoup trop !
-Non, dites la messe pour moi, et dites-là bien, hein !
Le chapelain dit donc la messe et, pendant qu’il officie, elle prie à haute voix de la manière suivante :
-Oh, Bonne Mère, mon mari, il est si méchant que ça ne peut plus durer. Il me bat ! Alors, il faut qu’il y en ait un de nous deux qui parte. Si c’est moi qui part la première, Bonne Mère, il va s’en réépouser une autre. Et il la battra ! Alors, il vaut mieux que ce soit lui. S’il part le premier, Bonne Mère, je vous promets qu’à la date anniversaire, je viendrai chaque année faire dire une messe dans votre sainte chapelle et, en descendant, je me ferai un bon chocolat chaud.
Sur ce, elle quitte la basilique, et elle se trouve dans la rue qui en descend quand elle voit venir vers elle son ouvrière qui arrive en courant et lui dit :
-Claire, Claire, viens vite ! Que ton mari, il est en train de trépasser.
Claire s’arrête, interdite, et dit :
-Oh, Bonne Mère, c’est tout de même un peu rapide.
-Mais ne t’affole pas, lui dit l’ouvrière, on va lui donner du vinaigre des quatre voleurs (un médicament de l’époque), et il va revenir.
-Oh, eh bien…, dit Claire, Bonne Mère, après tout, vous pouvez bien le prendre. »
Et il est mort !

3.- Un mois après, l’ouvrière vient chercher Claire à son domicile pour aller avec elle au marché, mais elle la trouve très agitée.
-Qu’est-ce que tu as ?, demande-t-elle.
-Viens vite, dit Claire, qu’on va à la paroisse.
Elles arrivent à l’église paroissiale. Claire achète le plus gros cierge qu’elle puisse trouver, va droit à l’autel des âmes du purgatoire, y dépose le cierge, et prie ainsi à haute voix :
-O saintes âmes ! Cette nuit, j’ai rêvé qu’il revenait. Alors, je vous en supplie, gardez-le bien !
Dieu est bon : le mari n’est pas revenu.

4.- Par la suite Claire s’était vraiment convertie et, pour que nul n’ignore ses convictions, elle avait fait coudre sur son corsage un grand Sacré-Cœur. Un jour, au Marché Neuf, un conseiller municipal anticlérical passe et, voyant le Sacré-Cœur, dit avec un air méprisant :
-Qu’est-ce que c’est que ça ?
Et Claire lui répond :
-Mon beau, si c’était du foin, il y a longtemps que tu l’aurais mangé !
(authentiques)
Les histoires de Claire faisaient beaucoup rire la grande mystique Marthe Robin.

Marseille (2)
Marius et Olive se retrouvent dans une église pour prier.
L'un et l'autre n'ont pas les mêmes problèmes...
"Sainte Mère, dit Olive qui est très pauvre, fais quelque chose pour moi, j'ai absolument besoin de 10 000 anciens francs que je dois trouver avant la fin de la semaine...Je t'en supplie, interviens en ma faveur ! ! !"
"Bonne Mère, prie Marius qui est très riche, fais monter les valeurs boursières, que les taux d'intérêt de changes internationaux des banques centrales puissent monter sans cesse, que le dollar s'enflamme sur les places boursières mondiales, que l'or s'envole afin que je puisse vite trouver les 40 millions dont j'ai besoin !".
Mais, comme Olive recommence sa prière, Marius exaspéré s'approche de lui et lui tendant un billet de 100 FF, lui dit : « Tiens , les v'là tes 10000 balles, ferme-la et barre-toi, et laisse la Sainte Vierge se concentrer sur moi !.. »

Martyr
Prière d’un enfant de 6 ans, le futur Pie XII, devant son crucifix : « Mon Dieu, je veux être martyr, mais s’il vous plaît, sans les clous. »
(authentique)

Maximes des Pères du désert
Le Seigneur nous a donné deux oreilles et une seule bouche afin que nous ne disions que la moitié de ce que nous entendons.

L’intempérance est comme une hypocrisie de l’estomac : rassasié, ce dernier se plaint qu’il meurt de faim.

La laideur a un grand avantage sur la beauté : elle dure.

Mère et Fils
Un paroissien empêtré dans des problèmes financiers avait la mauvaise habitude de prendre de l'argent dans la corbeille d’offrande déposée aux pieds de la statue de Marie, en disant :
"Cette fois je te le rendrai la semaine prochaine.. ! ! ! "
Mais évidemment, la semaine suivante, il ne faisait qu’en prendre encore en répétant la même chose !
Voyant que quelque chose clochait, le prêtre se cacha derrière la statue de Jésus.
Lorsque notre ami dit : "Cette fois, Marie, je te le rendrai la semaine prochaine, tu permets que je me serve ? ", le prêtre, toujours derrière la statue de Jésus, dit : "Non, pas cette fois, il faut que tu rembourses d'abord ce que tu dois !"
Et notre ami de répondre : "Oh, je ne parle pas à Toi, Jésus ! Je parle à ta mère !"

Messagerie
Un couple de Parisiens décide de partir un long week-end à la plage et de descendre au même hôtel qu'il y a 20 ans lors de leur lune de miel ; mais au dernier moment, à cause d'un problème au travail, la femme ne peut prendre son jeudi.
Il est donc décidé que le mari prenne l'avion le jeudi et sa femme, le lendemain. L'homme arrive comme prévu et après s’être installé dans la chambre d'hôtel, il se rend compte qu’il y a un ordinateur avec connexion à internet. Il décide alors d'envoyer un courriel à sa femme, mais il fait une erreur en écrivant l'adresse, sans s'en rendre compte.
Pendant ce temps, une femme rentre des funérailles de son mari mort d'une crise cardiaque. La veuve consulte sa boîte aux lettres électronique pour voir s'il y a des messages de condoléances de sa famille ou de ses amies. C'est ainsi qu'à la lecture du premier d'entre eux, elle s'évanouit.
Son fils entre dans la chambre et trouve sa mère sans connaissance. Il la ranime et regarde l’écran sur lequel est affiché le message suivant :
« A mon épouse bien-aimée.
Sujet : Je suis bien arrivé.
Ma chérie,
Tu seras certainement surprise de recevoir de mes nouvelles maintenant et de cette manière. Ici, ils ont des ordinateurs et tu peux envoyer des messages à ceux que tu aimes. Je viens d'arriver et j'ai vérifié que tout était prêt pour quand tu viendras me rejoindre demain vendredi. J'ai hâte de te revoir. J'espère que ton voyage se passera aussi bien que le mien.
P.S. : il n'est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements, il fait une chaleur d'enfer ici.
Sincèrement.

Météo
Sur le bord des grands lacs canadiens, un missionnaire coupe du bois... Le rude hiver canadien arrive à grands pas. Un chef indien, les bras croisés, le regarde faire. Le missionnaire coupe, coupe, coupe. Il se tourne vers le chef indien :
-"Oh ! Chef indien, dis-moi, toi qui connais beaucoup de choses, l'hiver sera-t-il froid cette année ?"
-"Oui, missionnaire blanc, l'hiver sera froid !"
Encouragé par ces paroles, notre missionnaire scie encore plus de bois, et il scie, il scie... Un peu épuisé, il lève la tête après plusieurs heures et demande à l'indien :
-"Oh ! Grand chef indien, toi qui connais beaucoup de choses, tu es bien sûr que l'hiver sera froid ?"
-"Oui, missionnaire, l'hiver sera très froid !"
Notre missionnaire s'y donne de plus belle, il coupe, coupe, jour et nuit, il coupe du bois... Le chef indien lui a promis un hiver très rude...
-"Oh ! Chef indien, l'hiver sera vraiment très froid ? demande-t-il plusieurs jours après, un tas de bois de dix mètres de hauteur jonchant le sol près de lui.
-"Oui, missionnaire blanc, l'hiver sera très, très froid !"
-"Mais comment peux-tu en être si sûr, chef indien ?"
-"Il y a chez nous, un proverbe que les sages disent sans cesse :"Plus tu vois missionnaire blanc couper bois, plus hiver sera froid !"...

Miracle
Un Irlandais, en rentrant chez lui d’un pèlerinage à Lourdes, est fouillé à la douane.
-C’est quoi, cette bouteille ?, lui demande le douanier.
-De l’eau de Lourdes, répond l’Irlandais.
-Mais c’est du cognac !, lui dit le douanier soupçonneux après vérification.
-Un miracle !, s’écrie l’Irlandais, ô merci, Vierge Marie !

Mitre
Dans le diocèse d’A., l’évêque, avant la bénédiction finale de la messe, dit au servant de messe qui tient sa mitre : « Mettez la mitre ». Le servant ne comprend pas, l’évêque répète : « Mettez-la ». Le servant ne comprend toujours pas. L’évêque dit à nouveau : « Mettez la mitre ». Alors le servant, un peu étonné, la met… sur sa propre tête.
(authentique)

Mitrite
Maladie réservée aux ecclésiastiques qui s'imaginent qu'ils vont être appelés à l'épiscopat . Bien qu'elle commence en général vers 40-45 ans, on connaît des cas de séminaristes qui ont déjà été touchés par elle. D'où cette phrase dans l'homélie d'un diacre au Séminaire français de Rome, dans les années 90 :
« De notre communauté de séminaristes sortiront probablement des saints et des évêques. Le problème c'est que ce ne seront peut-être pas les mêmes. »

Mort de Dieu
Un étudiant en philosophie écrivit en grosse lettre sur un des murs de la faculté :
« Dieu est mort... signé F. Nietzsche ! »
Un autre étudiant qui passait par là fut scandalisé par cette phrase et il écrivit juste en dessous :
« Nietzche est mort. Signé Dieu ! »

Mort de joie ou mort de froid ?
Deux hommes meurent et arrivent au Paradis.
- De quoi êtes-vous morts ? dit saint Pierre.
- De joie, dit le premier.
- De froid, dit le second.
- Ah, reprend saint Pierre, racontez-moi ça.
- Eh bien, dit le premier, je croyais que ma femme me trompait.  J'arrive à l'improviste à la maison où je croyais trouver le coupable.  J'ouvre toutes les portes, je regarde dans les placards, je vais à la cave, je fouille tout, rien. Alors j'en meurs de joie !
- Ah bon, dit saint Pierre et, dit-il à l'autre, vous, comment êtes-vous mort de froid ?
- Cet imbécile a oublié de regarder dans le congélateur !

Morton
Cette histoire était une des plus connues dans les années 70.
A cette époque-là, quand un hôte de marque visitait les Etats-Unis, on lui faisait visiter, pour l’impressionner, les immenses usines Ford, à Détroit, où il y a une allée de machines gigantesque. Voici donc que Nikita Krouchev vient aux Etats-Unis et visite la fameuse allée, large comme une rue. On lui explique le fonctionnement de l’usine quand tout à coup il s’immobilise et dit :
-Mais c’est Morton !
A ce moment-là, on voit descendre de dessus une énorme machine un petit bonhomme en salopette bleue, qui travaille à la chaîne et fait toujours le même geste mécanique sur son énorme engin. Il s’approche de Krouchev et ils s’embrassent comme pain et beurre. Et ils se mettent à parler d’abondance pendant que tout le monde s’est écarté. Au bout d’un moment, ils s’embrassent de nouveau, et Morton remonte sur sa machine sous les yeux stupéfaits de l’assemblée. A la fin de la visite, Henri Ford II fait venir Morton dans son immense bureau.
-Morton, qu’est-ce que j’ai vu ? Vous connaissez Krouchev ?
-Oui, patron.
-Vous le connaissez bien ?
-Oui, patron.
-Et comment vous le connaissez ?
-Ça patron, ce sont mes affaires privées.
Comme il n’y a là rien de répréhensible, Henri Ford renvoie Morton sur sa machine et le temps passe. Deux ans après, la reine Elisabeth vient visiter les usines Ford. Elle est entourée de gentlemen distingués, et a l’air de s’intéresser à tout. Mais elle s’arrête subitement et dit :
-Mais c’est Morton !
En s’entendant nommer, Morton descend de sa machine, fait le baise-main à la reine et se met à parler avec elle. Tout le monde s’est bien sûr écarté. Au bout d’un moment, il refait le baise-main à Sa Majesté et remonte sur son engin sous les yeux interloqués de l’assistance. Henri Ford le convoque de nouveau.
-Qu’ai-je vu, Morton ? Vous connaissez la reine Elisabeth ?
-Oui, patron.
-Et les enfants aussi, peut-être ?
-Oui, patron.
-Mais comment les connaissez-vous ?
-Ça, patron, ce sont mes affaires privées.
Comme il n’y a rien à dire à ça, Ford renvoie Morton sur sa machine, et le temps passe. Voici que le Général de Gaulle vient visiter les USA. On le mène bien sûr à Détroit et il visite la fameuse allée. Il domine tout le monde de la tête et a l’air de s’ennuyer quand tout à coup, il dit :
-Mais c’est Morton !
Morton descend de sa machine, serre la main du général avec force, et les voilà partis dans une grande conversation à la fin de laquelle Morton remonte sur sa machine. Tout le monde est stupéfait. Henri Ford II le convoque encore :
-Alors, Morton, vous connaissez le Général de Gaulle ?
-Oui, patron.
-Bon ! Vous connaissez Krouchev. D’accord. Vous connaissez la reine Elisabeth. D’accord. Vous connaissez le Général de Gaulle. D’accord. Et vous connaissez peut-être aussi le Pape Jean XXIII, sans doute ?
-Oui, patron.
-Ah ça, je voudrais bien le voir. Nous sommes lundi. Mercredi il y a une audience place Saint-Pierre. Demain on prend l’avion de la société, on va à Rome, et nous allons voir ça.
Henri Ford et Morton arrivent à Rome et le mercredi, ils vont place Saint-Pierre vers 10h30, l’audience étant fixée à onze heures. Ils se placent près de l’obélisque. La place est déjà noire de monde. Morton dit à Ford :
-Patron, excusez-moi, je vous retrouverai ici après l’audience.
Morton disparaît. A onze heures, Jean XXIII apparaît au balcon de la place Saint-Pierre et, à côté de lui, il y a Morton. Jean XXIII parle à la foule. Pendant l’audience, il y a un mouvement de foule, et on voit une ambulance qui entre sur la place et en sort. Après l’audience, Morton réapparaît sur la place, cherchant Henri Ford. Pas d’Henri Ford. Il avise un italien près de l’obélisque et lui dit :
-Vous n’avez pas vu un grand américain distingué près de l’obélisque ? On devait s’y retrouver.
-Ah si, dit l’italien, il a eu un malaise. Une ambulance l’a amené à l’hôpital Gemelli.
Morton prend un taxi et file à Gemelli. On lui dit que Ford est dans la chambre 230. Il y monte et pousse la porte de la chambre. Ford est couché sur un lit, les yeux mi-clos, il est intubé, il a l’air mal. Morton s’approche et lui touche la main.
-Patron, c’est Morton.
-Aaaah !, dit Ford.
-Patron, qu’est-ce qui se passe ?, demande Morton très inquiet.
-Morton, vous connaissez Krouchev, d’accord. Vous connaissez la reine Elisabeth, d’accord. Vous connaissez le Général de Gaulle, d’accord. Mais quand tout à l’heure vous êtes apparu à côté de Jean XXIII sur le balcon et qu’un italien à côté de moi a dit : « Qui c’est le petit homme en blanc à côté de Morton ? », alors j’ai craqué !

Mot réjouissant !
« Beaucoup iraient au Paradis avec la moitié de la peine qu’ils se donnent pour aller en enfer. » (Ralph Emerson).

Mots d’enfants
« La Bonne Nouvelle est bonne car elle est nouvelle ».
« La confirmation est un grand rendez-vous : on dit un rendez-vous confirmé ».
« Dieu n’est pas gentil : Il a créé la maîtresse. »
« Napoléon n’aimait pas l’abbé Résina. »
« Le Malin était pas très malin. Sinon, il aurait vu que Jésus est plus fort que lui. »
« Le primate des Gaules. »
« Un prêtre est souvent habillé en clair J Man. »

« Que faut-il faire pour être pardonné ?
-D’abord, il faut pécher. »

« Dieu est partout.
-Même là où on ne Le voit pas ?
-Exactement, mon enfant.
-Alors, Il est comme le sable de la plage, qui est là même sous une couche de pétrole quand il y a une marée noire.

Mugnier (Abbé Arthur)

L’Abbé Mugnier (1853-1944) a été, à la fin du XIXe  siècle et au début du XXe , l’apôtre des salons parisiens. Invité partout, il y apportait la présence et la bonté de Dieu. Il était célèbre pour ses bons mots.

1.- Le dessinateur Forain, qui n’était pas un tendre, veut se moquer de lui et, faisant allusion à ses nombreux dîners en ville, il lui dit :
-Vous, l’abbé, on vous enterrera dans une nappe !
L’abbé Mugnier lui répond :
-Avec vos miettes !

2.- Un jour, il est invité à dîner avec le Grand Rabbin. Au moment de passer à table, il s’efface poliment devant lui, et lui dit :
-Passez le premier, vous êtes mon grand-père.

3.- Les grandeurs humaines ne l’impressionnaient pas du tout. Un jour, il dit à une dame qui le fatiguait avec l’histoire de ses ancêtres :
-Ah, Madame, les généalogies que l’on vénère en bas ne correspondent pas à celles que l’on verra là-haut.

4.- Un jour, à table, on lui fait remarquer le décolleté généreux de quelques dames qui ont pris de l’âge, et on lui demande comment il les considère :
-Comme des reliques, répond-t-il.

5.- Un autre jour, on lui montre un tableau où une femme expose une poitrine à peine voilée. Il dit :
-Voilà un sein à qui je prêcherais volontiers la retraite…

6.- Il était bon et indulgent dans l’absolution à une époque où certains confesseurs étaient très durs. Une dame lui dit :
-Et si une belle dame ne renonce pas définitivement à son péché ?
-Oh ! Madame, lui répond-t-il d’un ton faussement scandalisé, je ne connais pas de nos jours de femmes qui restent fidèles, même à leurs péchés…
(authentiques)

Musique
On saint généralement que sainte Cécile est la patronne des musiciens. On connaît généralement moins ses auxiliaires, saint Thétiseur, saint Bale et saint Phonie.


N

Nationalités
« Si un Italien voyait entrer chez lui Notre Seigneur, il pousserait des cris d’enthousiasme et entrerait en une extase loquace. Un Espagnol deviendrait blanc comme cire et tomberait à terre les bras en croix. Le Flamand, lui, ne se lèverait pas, mais crierait à sa ménagère : « Vivement, Virginie, apportez une assiette de soupe pour le bon Notre Seigneur »… »
(Paul Louis, Une mystique de chez nous : sœur Marie Cléophas).

Noces de Cana
Référence des Noces de Cana ? Chapitre vingt, verset beaucoup (à lire à haute voix…)
N.B : le lecteur sérieux pourra aussi lire avec profit l’Evangile selon saint Jean, chapitre 2, versets 1 à 12.

Nuage
« Un nuage, c’est un rassemblement d’anges. » (mot d’enfant)

Numéro de téléphone de Jésus
Un soir, Christophe (5 ans) fait sa prière avec sa grand-mère dans sa chambre quand sa maman, qui n’est pas croyante, passe dans le couloir. Il l’appelle et lui dit :
- Tu sais Maman, c’est très facile de téléphoner à Jésus !
Sa maman, un peu sceptique, lui répond :
— Ah bon, et tu connais son numéro ?
— Mais oui, dit Christophe, c’est « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit… »
(authentique)


O

Objet perdu
Un homme ne parvient plus à se rappeler à quel endroit il a oublié sa veste.
Il passe devant une église et décide de s'y arrêter pour réfléchir quelques minutes dans le calme. Lorsqu'il s'assoit sur l'un des bancs, au fond de l'église, il remarque immédiatement que l'homme assis à sa gauche possède une veste presque identique a la sienne. S'il la prenait, personne ne s'en rendrait compte...
Le curé est en pleine récitation des "dix commandement" et notre homme décide d'écouter quelques minutes. Après la messe, il s'approche du curé et lui dit : "Mon père, il faut que je vous remercie. J'étais à deux doigts de commettre un péché regrettable." Il poursuit : "Comme j'ai égaré ma veste, je projetais sérieusement de voler celle de cet homme là-bas. Et alors, je vous ai entendu réciter les dix commandements."
Le prêtre dit : "Eh oui, tu ne voleras point..."
L'homme réplique : "Non, non, c'est quand vous avez dit : "Tu ne commettras pas d'adultère" que je me suis souvenu où j'avais oublié ma veste."`

Obsèques
1.- Dans la petite ville française de S., qui n’est pas le centre mondial de la dévotion, un jeune prêtre vient d’arriver. On lui demande de célébrer des obsèques. C’est son second enterrement depuis son ordination, il manque encore de sang-froid. La personne décédée est une vieille demoiselle très connue en ville, qui répond au doux prénom de Vitaline (féminin de Vital). Il va dans la famille préparer des obsèques, il est accueilli assez froidement, ce qui ne l’encourage pas. Arrive le jour de la sépulture. Il accueille le corps à l’entrée de l’église. Froideur de l’entourage. L’église est remplie de monde. Il entre. Froideur générale. Pour commencer la cérémonie, il fait le signe de la Croix. On réagit à peine. Alors, très ému, il dit :
- Nous allons enterrer notre chère sœur Vitamine.
A ce moment-là, il s’aperçoit de l’énormité qu’il a prononcée et, paniqué, le voilà qui pique dans le micro une crise inextinguible de fou rire qui dure presqu’une minute, devant l’assistance éberluée.
« La suite, racontait-il plus tard, a bien sûr été plus difficile. »
(authentique)

2.- Dans une petite église du centre de la France, la paroisse est assemblée pour l'enterrement d'un cycliste professionnel de deuxième catégorie, qui n'a jamais trop brillé par ses performances...
Les fidèles suivent le corbillard qui amène le corps au cimetière...
-"C'est bien la première fois qu'il roule en tête..."
-"Oui et surtout après avoir crevé..."

Obsèques au monastère
Mardi soir, pendant que l'abbé Nédiction donnait le salut, l'abbé Quille tomba dans les bras du père Iscope. Les révérends pères, en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul soutien.
Un seul restait joyeux : le père Fide. Quant à l'abbé Tise, il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet lui parle car lui au moins l'aurait aidé à comprendre.
On alla chercher le père Oxyde et le père Itoine, les deux médecins de l'Abbaye.
Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts furent vains. Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'Abbaye par les célèbres cloches, sonnées par le père Sonnage. La Messe fut dite sur une musique de l'abbé Thoven. Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du père Choir. A la fin de l'homélie, le père Cepteur fit la quête et remit les dons à l'abbé Conome.
Après la Messe une grande discussion s'engagea : l'abbé Canne et l'abbé Stiole voulaient passer par les champs. Le père Clus s'y opposait. L'abbé Casse en était enchanté. Le père San avec sa tête de Turc ne voulait rien entendre. Le père Plexe hésitait, malgré les arguments du père Suasif. Le père Vers et le père Nicieux semaient le doute dans les esprits. Tandis que devant cette querelle, le père Huc s’arrachait les cheveux, le père Spective préférait regarder de loin ce qui se passait. Finalement on décida que, comme à l'accoutumée, l'abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt.
Devant la tombe creusée par le père Forateur, en l'absence du père Missionnaire, le père Pétuité parla de la vie éternelle, puis l'abbé Nédiction mit fin à la cérémonie par un ample signe de croix. Le père Venche et l'abbé Gonia fleurirent la tombe et on la recouvrit d'une pierre tombale préparée par l'abbé Toneuse.
Sur le chemin du retour, le spectacle était déchirant. Le père Pendiculaire était plié en deux de douleur. L'abbé Nitier était plein de larmes. La mère Cédès, invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du père Igord. En dernier le père Du fut retrouvé. A l'arrivée le père Sil et l'abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres du saint Doux. Le père Nod et le père Collateur servirent à boire, aidés par l’abbé Nédictine, et chacun put se remettre de ses émotions.
(d’après Thomas Grimaud, Les Perles du caté).

Œuf dur
Un dominicain, un bénédictin et un capucin se retrouvent seuls sur une île déserte. Pour toute nourriture, un œuf dur. Mais un œuf pour trois, cela ne fait vraiment pas beaucoup, même pour des moines, aussi décident-ils que l’œuf sera pour celui qui trouvera la phrase de la Bible la plus adéquate à la situation. Le dominicain prend l’œuf, enlève la coquille et dit : « Il faut dépouiller le vieil homme ». Le bénédictin prend l’œuf, le sale et prononce : « Vous êtes le sel de la terre ». Le capucin se saisit alors de l’œuf, l’avale, et conclut : « Entre dans la joie de ton Maître. »
(Le lecteur qui voudrait vérifier l’exactitude des citations peut le faire extrêmement facilement par la lecture du Nouveau Testament. Nous n’en donnons pas ici les références exactes pour ne pas le priver de la joie de la découverte).

Offrande
En chaire, le curé fit un jour cette mise au point :
« Certains m’accusent de trop manger, de ne pas donner l’exemple du jeûne, de m’empiffrer… Ce n’est pourtant pas avec ce qu’ils déposent dans le panier de la quête que je puis m’acheter de grandes victuailles ! »

Ordre des choses
Un homme prie Dieu chaque jour pendant des années : « Seigneur, s’il te plaît, fais que je gagne au loto ! » En vain.
Un jour, il crie vers Dieu : « Mais enfin, pourquoi ne m’exauces-Tu pas ? »
Et il entend une voix qui vient du Ciel : « Mon enfant, quand te décideras-tu à acheter un billet ? »

Ordre monastique
Connaissez-vous les Zesseurs ? C'est un ordre de frères… Les Frères Zesseurs, c'est très connu, non ?

Ordre religieux
Les chanoines ont été institués par Dieu lorsqu’Il a dit :
« Et maintenant, dormez et reposez-vous » (Matthieu 6, 31)

Orientation
On dit que si le Petit Poucet a retrouvé ses parents, c’est qu’il connaissait par cœur les Saintes Ecritures et a appliqué à la lettre Exode 20, 12 : il lui a suffi de marcher vers le nord. (Mais oui ! Exode 20, 12, c’est « Honore ton père et ta mère »).

Oubli
1.-Un prêtre prépare consciencieusement un couple au baptême de leur bébé. Le jour de la cérémonie, après la messe, au moment où doit avoir lieu le baptême, personne ne vient ! Le prêtre attend dix, vingt, trente minutes… En vain. Pas de nouvelles. Il décide alors de plier bagages, espérant des explications ultérieures… qui ne viennent pas.
Dans la semaine qui suit, il fait des courses en ville, et tombe sur la maman :
-Alors, ce baptême ? interroge-t-il.
-Père, ça a été très réussi : on s’est bien amusés, le repas de famille a été super ! Toute la journée aussi.
Elle met brusquement la main sur sa bouche, écarquillant les yeux :
-Oh zut ! On a oublié d’aller à l’église !
(authentique)

2.- A l'occasion de son premier sermon, un jeune prêtre arrive devant son auditoire, tout tremblant.
Il est tellement ému qu'il bégaie...
-"Mes mes a-a-amis, qquuannd je sssuuuis arrivé toutout à l'heure, Dieu et et et moi, saaaavions ce queeueue nous aaallions diiire ! Mais mais mais voilàlà, maintenant, Didieu seul lele sait ! ! !"

Oui ou non
Tous les jours depuis des mois, la petite Mathilde prie pour qu'il fasse beau le jour de son anniversaire, ce qui fait bien rire sa gouvernante, qui n'est pas croyante.
Le jour venu, il pleut des cordes toute la journée !
La gouvernante, moqueuse, lui dit :
"Tu vois, Mathilde, ton Seigneur ne t'a pas entendu."
"Oh si, répond Mathilde, pleine d'aplomb. Il m'a entendue ! Simplement, tu vois, Il a dit NON !".



P

Paix intérieure
Je tiens à vous faire partager une expérience qui vient de révolutionner ma vie. En suivant un précepte religieux tout simple, j’ai finalement trouvé la Paix Intérieure.
Ce précepte dit : « Pour atteindre la paix intérieure, termine toujours ce que tu as commencé ».
J’ai regardé autour de moi pour voir toutes ces choses que j’avais commencées, sans les terminer, et je me suis mis à l’ouvrage.
Hier soir, j’ai donc terminé :
- une bouteille de pastis,
- une bouteille de vin blanc,
- une bouteille de vin rouge,
- une bouteille de tequila,
- une bouteille de cognac,
- un grand sachet de chips,
- et enfin, le pack de bière.
Vous n’avez pas idée comme je me sens bien, maintenant !
N’hésitez pas à transmettre la recette à ceux qui cherchent encore la paix intérieure : ça marche !

Paradis
Dans une petite localité des États-Unis, le pasteur a fait afficher l'avis suivant sur la porte de l'église :
"Ce matin à 8h30, notre honorable frère John Miller, nous a quittés pour le Paradis..."
Le soir, une main inconnue avait ajouté :
"Ici, Paradis -STOP- 19h00 - John Miller toujours pas arrivé-STOP- Sommes inquiets -STOP-

Parfum
« J’aimerais que mon mari fasse un peu plus attention à moi… Auriez-vous un parfum rappelant l’odeur plastique d’un ordinateur, s’il vous plaît ? »

Paroisse vivante
Un brave curé avait une paroisse particulièrement dynamique, mais au mois de novembre dernier, un grand nombre de personnes âgées s'en retournèrent près du Père.
Tous les jours, le curé était amené à célébrer un enterrement... Il se confie à un de ses paroissiens rencontré dans la rue.
-Que voulez-vous mon fils, nous avons une paroisse qui grandit de plus en plus, et plus il y a de gens, plus il y a aussi de morts... C'est normal, nous avons une paroisse tellement vivante !...
(authentique)
Paroissse
Un panneau au fond de l’église :
« Le cantique de Dimanche sera : "Peuple du Seigneur, réjouis-toi" »
et en dessous, les annonces :
« Ce dimanche, votre curé sera absent. »

Passage à l’euro
En janvier  2002, l’euro a remplacé le franc.
C’est le billet de 500 FF qui mourut le premier. Lorsqu’il arriva au Paradis, saint Pierre accepta de le laisser entrer, mais lui indiqua une place tout au fond et ajouta qu’il valait mieux pour lui se faire tout petit. Puis le billet de 200 FF, ceux de 100 et de 50, les pièces de 10 et 5 FF arrivèrent à leur tour, et furent également relégués dans un coin reculé du Paradis.
Alors se présenta la pièce de 50 centimes, qui fut accueillie en fanfare. Dieu en personne l’invita à s’approcher et à s’asseoir à ses côtés, en disant : « Aaaaaaah, cette bonne pièce de 50 centimes ! »
Sur le champ, depuis le fond, le billet de 500 FF protesta, ne comprenant pas ce traitement de faveur.
Dieu, dans sa grande sagesse, lui intima de se taire, en ajoutant :
« Quand tu étais sur terre, il me semble qu’on ne t’a pas beaucoup vu à l’église ! »

Pénurie
La catéchiste demande aux enfants combien il y a de sacrements. Une petite fille se lève et dit :
- Il n'y en a plus.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que ma grand-mère a reçu les derniers.

Philippe Neri (saint)
Saint Philippe Néri (1515-1595) est le patron des humoristes. Dans une société qui aurait volontiers été bloquée, il décoinçait les coeurs et les consciences par l’humour et convertissait par la joie. En voici quelques illustrations.

1.- Une femme vient le voir régulièrement et n’arrive pas à se corriger du péché de médisance. Philippe Néri lui demande de traverser la ville un jour de marché en plumant une poule (morte) et en répandant les plumes par terre. Ce qu’elle fait, sans comprendre pourquoi, bien sûr. Aussitôt après, elle retourne voir Philippe qui lui demande alors d’aller rattraper toutes les plumes. Elle lui répond que c’est impossible : elles sont dispersées partout. Philippe lui explique alors que c’est exactement comme la calomnie. Quand on a dit du mal de quelqu’un, cela se répand, et on ne peut plus rien rattraper.

2.- A un médecin qui lui demande : « Quel mal ressentez-vous ? », il répond aussitôt : « Aucun, signor, hormis celui que vous me faites. »

3.- A quelqu’un qui l’interroge sur l’opportunité de porter un cilice, il réplique : « Certainement, pourvu que ce soit par-dessus tes vêtements. »

4.- A quelqu’un qui l’entretient des maladies mystiques d’un trop pieuse jeune fille, il déclare aussitôt : « Qu’on la marie ! ».

5.- Une des femmes dont il est le directeur spirituel veut un jour l’exhiber dans le cercle de ses relations. Il arrive rasé de près… mais d’un seul côté du visage, l’autre couvert d’une barbe de huit jours.

6.- Le pape l’envoya un jour dans un couvent près de Rome pour se rendre compte de la sainteté d’une religieuse dont le monde vantait les extases et les révélations. Il faisait un temps abominable, et il arrive au couvent crotté jusqu’aux genoux. On lui amène la sœur, qui arrive avec un air grave, recueilli, comme perdue en Dieu. Philippe Néri s’assied, tend la jambe à la sœur et lui dit : « Tirez-moi donc ces bottes ! » A ces mots, elle se hérisse, indignée. L’examen était terminé ! Le saint ramassa son chapeau et son manteau et s’en alla dire au Saint-Père qu’une personne aussi fière ne pouvait avoir la sainteté qu’on lui prêtait.

7.- Emporté par l’amour de Dieu à un degré rare, Philippe Néri avait des extases. Il était saisi intérieurement par une telle présence de Dieu, avec une telle force, qu’il ne pouvait plus bouger. Cela lui arrivait souvent en disant la messe, après la consécration. En général, il disait sa messe quotidienne seul, avec un servant de messe. Quand celui-ci voyait que Néri était emporté par l’extase, il le laissait sur place, sortait en mettant un écriteau à la porte : « Le Père dit sa messe », et allait vaquer à ses occupations. Tout le monde savait ce que cela signifiait, et on laissait Philippe tranquille. Plus tard, au moment du déjeuner, le servant de messe revenait, faisait un peu de bruit, Philippe sortait de l’extase, terminait sa messe, et allait déjeuner avec sa communauté.
En privé, cela n’avait pas d’inconvénients, mais en public ? Néri avait prévu la chose. Il aimait beaucoup un recueil d’histoires drôles arrivées à un curé napolitain, le Piavonno (doyen) Arlotto. Il faisait placer le livre sur l’autel, à côté du missel. Quand l’extase arrivait, il ne fallait pas qu’il soit immobilisé devant tout le monde. Il poussait alors le missel, et lisait une ou deux histoires drôles. Cela le distrayait, et il pouvait reprendre sa messe. Bien entendu, les gens se demandaient pourquoi la messe durait plus longtemps à certains moments et quelles prières le prêtre pouvait bien dire (il faut se rappeler qu’à l’époque, on disait la messe dos au peuple, assez loin des gens, qui ne pouvaient voir ce que lisait le prêtre).
Malheureusement, au bout d’un moment, Philippe connaissait par cœur toutes les blagues du brave curé napolitain. Mais il avait une chatte familière. Il la faisait donc placer sur l’autel. On l’amenait sur un coussin, sous les yeux inquiets et interrogateurs de l’assistance, et Philippe commençait la messe. La chatte était très sage, et ne bougeait pas. Elle regardait son maître officier. Quand l’extase venait, Néri caressait la chatte qui était ravie et faisait mille câlineries. Cela aussi le distrayait et il pouvait alors reprendre l’office.
Restait le cas des processions où il portait, dans les rues de Rome, le Saint-Sacrement. Une ou deux fois, il fut surpris par l’extase en pleine rue. Le Corps du Christ était porté sous un dais, escorté de Gardes suisses. Néri, se voyant immobilisé par la violence de l’amour de Dieu, eut l’idée de tirer la barbe d’un Garde. Celui-ci, sidéré, se mit à pousser des cris, à la grande joie de la foule. Néri put se reprendre un peu et continuer la procession.
Moralité : Dieu s’amuse parfois avec ses saints.

8.- Philippe Néri fut canonisé le 12 mars 1622, au cours d’une cérémonie grandiose, qui vit monter en même temps que lui sur les autels Ignace de Loyola, François-Xavier, Thérèse d’Avila et Isidore le Laboureur (saint patron de Madrid). « Quatre Espagnols et un saint ! », résumèrent avec humour les Romains.

(authentiques)
Photo
Un jour d'orage, un enfant demanda à ses parents :
"Dis, Papa, Maman, les éclairs ? C'est Jésus qui nous prend en photo pour le Livre de Vie ?".

Pie IX (pape de 1846 à 1878)
1.- Une dame distinguée vint trouver Pie IX pour le remercier :
-Sainteté, depuis des années, j’avais mal à une jambe. J’ai réussi à me procurer un de vos bas. Je l’ai mis et j’ai été guérie aussitôt.
Pie IX éclata de rire et dit :
-Ma bonne dame, vous avez vraiment plus de chance que moi. En effet, je mets chaque matin deux de mes bas et pourtant je puis à peine marcher.

2.- Un homme était présenté au pape Pie IX. Le pape lui demanda s’il était marié.
-Non, votre Sainteté, j’ai évité ce piège !
-Je ne savais pas, répondit le pape, qu’il y avait six sacrements et un piège.

3.- Un vieux moine se présente un jour à une audience, tout en larmes.
-Qu’avez-vous ?, lui demande Pie IX.
-Il m’a été révélé, Saint Père, que l’antéchrist est né.
-Vraiment ? Et quel âge aurait-il ?
-Trois ou quatre ans.
-Bien, bien, conclut le pape, c’est une chose qui regarde mon successeur. Dormons tranquille, en attendant.
(authentiques)

Pie X (pape de 1903 à 1914)
1.- A une délégation du diocèse de Frascati, venue trouver le pape Pie X pour lui demander comme évêque le cardinal Cassetta, réputé pour sa richesse aussi bien que pour sa charité, il demanda ce qu’on voulait de lui : qu’il leur envoyât le cardinal Cassetta, ou la cassetta (cassette) du cardinal.

2.- A Rome, sœur Louise, Fille de la Charité, était chargée du soin de la cuisine à l’hôpital des Enfants du Bambino Gesu que le Saint Père voyait des fenêtres de son cabinet de travail. Sœur Louise, après avoir eu les yeux très abîmés par la flamme constante des fourneaux, s’était réveillée un matin ne distinguant plus qu’à peine le contour des choses.
Le cardinal protecteur de l’ordre qui visitait l’hôpital pour le pape le rapporta à Pie X. Le pape ôta alors ses lunettes pour les confier au cardinal :
-Oh, lui dit-il, il ne faut pas que sœur Louise perde la vue. Qui préparerait la soupe pour les petits ? Portez-lui tout de suite mes lunettes et assurez-la que je prie pour elle.
Le cardinal s’acquitta de sa mission et sœur Louise ayant ajusté les lunettes recouvra instantanément la vue, en même temps que ses yeux reprenaient un aspect normal.
Le prodige eut une conséquence imprévue : sœur Louise, dans un élan débordant de gratitude et de piété, ne consentit point à restituer les lunettes miraculeuses. Et le Saint Père, amusé, agréa l’exigence de la bonne religieuse, qui prêtait les lunettes miraculeuses à ses consœurs pour quelques secondes comme signe d’une faveur extraordinaire.
(authentiques)

Pie XII (pape de 1939 à 1958)
Au cours d’une promenade, le cardinal Pacelli, futur Pie XII, demanda à un jeune garçon le bon chemin pour Bregenz. Voyant que l’ecclésiastique portait des bas violets, le garçon répliqua :
-Comment ? Tu veux être évêque et tu ne sais même pas la route de Bregenz ? Ici, tous les enfants la connaissent !
Il planta là le grand monsieur et disparut en toute hâte.
(authentique)

Piscine
Un évêque nage dans une piscine avec son secrétaire. Le secrétaire est tout surpris de le voir faire des gestes lents et très précautionneux. Il dit à l’évêque :
-Monseigneur, je vois que vous semblez nager avec difficulté. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ?
-Non, répond l’évêque, ça va bien. Mais je fais très attention parce que si je fais un faux mouvement, tout ça devient de l’eau bénite.

Place
Un curé croise une de ses ouailles dans la rue :
- Et comment se fait-il que je ne vous voie plus jamais à l'église ?
L’homme répond :
- C'est qu'il y a bien trop d'hypocrites qui vont à la messe.
Le curé de conclure :
- Oh... Et bien si c'est ça, ne vous en faites pas : il y aura toujours de la place pour un de plus !

Plongeon
Nous sommes le Samedi Saint, lors de la veillée pascale. Le prêtre est assisté par un séminariste qui ne connaît pas encore très bien les spécificités liturgiques de la cérémonie.
On arrive à un moment important. Le prêtre lui demande :
« Plonge le cierge pascal dans l’eau baptismale ». (Précisons que selon le rite, c’est le pied du cierge que l’on doit plonger). Le séminariste n’hésite pas, il prend le cierge, le retourne, et plonge la flamme dans l’eau, sous les yeux éberlués de l’assistance. Pssh… fit la mèche en s’éteignant. L’histoire ne dit pas comment l’on fit pour rallumer une mèche aussi mouillée.
(authentique)

Poids et mesures (deux)
Reconnaissons que nous avons souvent deux poids et deux mesures pour juger notre conduite et celle des autres …

Quand lui n’achève pas son travail, je me dis qu’il est paresseux.
Quand moi, je n’achève pas mon travail c’est que je suis trop occupé et trop surchargé.
 
Quand il parle de quelqu’un, c’est de la médisance ;
quand je le fais c’est de la critique constructive.
 
Quand lui tient à son point de vue, c’est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue, c’est de la fermeté.
 
Quand il prend du temps pour faire quelque chose, c’est un lent.
Quand moi je prends du temps, c’est que je suis soigneux.
 
Quand il est aimable, c’est qu’il a une idée derrière la tête.
Lorsque moi je le suis, c’est que je suis vertueux.
 
Quand il est rapide pour faire quelque chose, il bâcle.
Quand moi je suis rapide, je suis un homme habile.
 
Lorsqu’il fait quelque chose sans qu’on le lui dise, il se mêle de ce qui ne le regarde pas.
Quand moi je fais quelque chose sans qu’on me le dise, je prends des initiatives.
 
Quand il défend ses droits, c’est un mauvais esprit.
Quand je le fais, moi je montre du caractère.

"Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans l'œil de ton frère ?
Et la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas !" (Matthieu 7, 3).
(P.Descouvemont)

Points de vue
Monsieur le curé débouche l'une de ses fameuses bouteilles et verse doucement dans le verre du rabbin qu’il a invité à dîner, en laissant le faux-col qui s'impose pour que l'arôme s'épanouisse.
Monsieur le Rabbin avise la cruche d'eau fraîche et complète.
Monsieur le Curé, scandalisé par un tel procédé, s’exclame :
« Vous baptisez votre vin !
-Je ne le baptise pas, je le coupe. », rectifie aimablement Monsieur le Rabbin.

Politique 
Le père M. raconte qu’alors qu’il venait d’être ordonné diacre, un de ses amis séminariste lui demanda de chanter l’Evangile à sa propre ordination diaconale. C’était le passage où il est question des pécheurs et des publicains que le Seigneur accueillera dans son Royaume. M. accepta, et le jour dit, alors qu’il chantait l’Evangile, il lui sembla qu’à un moment, il y avait comme un remous dans l’assemblée. « Mais qu’est-ce que j’ai pu dire ? » se demanda-t-il intérieurement tout en continuant à chanter. A la fin de l’Evangile, allant reprendre sa place, il voit que l’évêque qui présidait la messe est hilare, et les nombreux prêtres qui l’entourent sont dans le même état. « Mais qu’est-ce que j’ai bien pu dire ? ? ? » se redemande M. Ce n’est pas le moment de poser à haute voix la question, et la cérémonie se poursuit, dans le recueillement.
C’est de retour à la sacristie qu’il eut le fin mot de l’histoire : un vieux prêtre se précipita pour lui serrer la main et s’exclama : « Ah, bravo, mon jeune ami, c’était excellent, vraiment, je ne l’avais jamais entendu celle-là : « les pécheurs et les Républicains », ahahah ! ! ! »
(authentique)

Poulet
On parle à sainte Thérèse d’Avila d’une religieuse qui aurait des visions. « Qu’on lui donne à manger du bon poulet ! Si après avoir arrêté de jeûner, elle a toujours ses visions, il sera temps de les examiner de plus près. »
(authentique)

Pour ou contre ?
Une jeune femme arrive après le sermon et demande à sa voisine : « Et aujourd’hui, de quoi a parlé le curé ?
-Du péché.
-Et alors ?
-Il est contre. »

Poussière
Une petite fille demande à sa maman :
-"Maman, c'est vrai que quand on est mort, on devient de la poussière ?"
-"Mais oui, mon enfant !" rétorque la maman.
La petite s'éloigne, va dans sa chambre puis revient avec des hurlements :
"-Maman ! Maman, viens, vite dans ma chambre... Y'a un mort sous mon lit !"

Pratique religieuse
Un curé rencontre une de ses paroissiennes qu'il ne voit jamais à l'église.
Comme il s'en étonne, la dame lui déclare :
-Oh je suis croyante, monsieur le Curé, mais je ne pratique pas.
-C'est comme moi, répond le curé : je suis nudiste, mais je ne pratique pas.

Première messe d’un jeune prêtre
Dans un monastère, un jeune prêtre ordonné de la veille dit sa première messe. Toute la Communauté est rassemblée. La famille est là, très émue. Il est beau et touchant. Il ouvre les bras dans un beau geste et, au lieu de dire : « Prions le Seigneur », il dit avec un air angélique et convaincu :
 « Saignons le Prieur ! »
(semble authentique)

Prière
Une femme alors qu’elle a dépassé la trentaine, prie ainsi :
« Seigneur, je ne t'ai jamais rien demandé pour moi-même. Tu le sais bien et ce n'est pas maintenant que je vais commencer. Mais je t'en supplie : accorde un gendre à ma mère ! »

Priorité
Un homme qui avait toute sa vie voulu éviter le péché se présente devant saint Pierre, en même temps que plusieurs prostituées. Saint Pierre s’adresse en premier lieu à elles, avec beaucoup de gentillesse, et les invite à entrer au Paradis. Notre homme est scandalisé. « Si tu refuses que Dieu fasse miséricorde aux pécheurs, lui dit saint Pierre, ta place n’est pas ici. »
Prochain
Au catéchisme, l’animateur commente la parabole du bon samaritain et le rôle du prochain.
-"Mes enfants, qui est notre prochain ?
-Notre prochain ? C'est le bébé ! répond Thomas.
-Comment cela ?
-Ben oui, Maman, elle dit tout le temps à tout le monde : j'attends mon prochain.... !"

Professions
Quatre hommes discutent pour savoir lequel d'entr'eux a la profession la plus ancienne de l'histoire des temps...
-"Ma profession est la première dit le médecin, car, avoir retiré une côte d'Adam pour en faire Ève, était bien un acte médical !
-Non, dit l'architecte, le premier travail a consisté à bâtir, à construire le monde !
-Vous vous trompez tous, affirme le philosophe, avant de bâtir le monde, il a bien fallu tirer une pensée du chaos... !
-Et alors, dit l'homme politique, d'après vous, qui avait créé le chaos ?"

Propreté (absence de)
Dix bonnes raisons pour ne pas se laver
On m’a forcé à le faire quand j’étais gamin.
Les gens qui se lavent sont tous des hypocrites : ils se croient plus propres que les autres.
Il y a une telle variété de savons que je n’arrive pas à choisir le meilleur pour moi.
Autrefois, je me lavais, mais cela m’embêtait, alors j’ai arrêté.
Je me lave au moment des fêtes, à Noël et à Pâques, et cela me suffit.
Aucun de mes amis ne se lave, et ils ne s’en portent pas plus mal.
Je me laverai quand je serai plus vieux et plus sale.
Je n’ai pas le temps !
La salle de bain n’est jamais assez chaude l’hiver ni assez fraîche l’été.
Les fabricants de savon demandent de l’argent en contre-partie !
(NB : Si vous remplacez le mot « laver » par le mot « pratiquer », vous aurez les dix arguments les plus fréquemment utilisés pour justifier la non-pratique religieuse…)


Q

Quadrature du cercle, ou comment être curé
Si le curé prêche plus de dix minutes… il n’en finit pas !
S’il parle de contemplation de Dieu… il plane !
S’il aborde les problèmes sociaux… il vire à gauche.
 
S’il marie et baptise tout le monde… il brade les sacrements.
S’il devient plus exigeant… il veut une Eglise de « purs »
 
S’il reste à la cure… il est coupé du monde !
S’il fait des visites … il n’est jamais au presbytère.
S’il réussit auprès des enfants … il a une religion de gosse !
S’il va voir les malades… il a du temps à perdre, et il passe à côté des problèmes de son temps !

Si, au confessionnal, il prend son temps… il est trop long, tout le monde attend.
S'il se dépêche… c'est qu'il n'écoute pas les pénitents.
S'il commence sa messe à l'heure exacte… c'est que sa montre avance.
S'il la commence deux minutes en retard… il retarde toute la communauté.

S’il fait des travaux à l’église… il jette l’argent par la fenêtre !
S’il ne fait rien… il laisse tout à l’abandon !
S’il collabore avec le conseil paroissial… il se laisse mener par le bout du nez !
S’il n’en a pas… il est trop personnel !

S’il sourit facilement… il est trop familier.
Si, distrait ou préoccupé, il n’a pas vu quelqu’un… il est distant !
S’il est jeune…, il n’a pas d’expérience !
S’il est âgé…, il devrait prendre la retraite.
  Alors bon courage Monsieur le curé !

(Mais, chers paroissiens grognons, n’oubliez pas non plus que s’il meurt, il risque de ne pas être remplacé…)

Quête mystique
Un VRP qui voyage dans une contrée inhabitée (la vraie zone) tombe en panne de voiture au bas d’une colline. Regardant tout autour de lui, il n’aperçoit qu’un monastère situé tout en haut de la colline, uniquement accessible par un chemin de terre. Le VRP monte jusqu’au monastère et frappe à la porte. « Ma voiture ne peut plus démarrer. Voulez-vous bien m’héberger pour la nuit ? »
Les moines l’accueillent très gentiment, le convient à dîner, et vont même chercher sa voiture avec leur tracteur pour la réparer dans leur atelier. Après le repas, l’homme essaye de s’endormir, mais il entend un son étrange et envoûtant. Le matin suivant, il demande aux moines quel est ce son qui l’avait maintenu éveillé une partie de la nuit, mais les moines répondent : « Nous ne pouvons pas vous le dire. Vous n’êtes pas un moine. » L’homme insiste, mais sans plus de résultat ; déçu, il remercie malgré tout ses hôtes et, sa voiture réparée, il reprend la route.
Quelques années plus tard, le même VRP est à nouveau de passage dans la région, et fait extraordinaire, sa voiture tombe à nouveau en panne devant le même monastère. Comme la première fois, les moines lui fournissent gîte et couvert et ramènent sa voiture à l’atelier pour la réparer. La nuit venue, il entend le même bruit étrange qu’il avait entendu des années plus tôt. Le lendemain matin, il demande aux moines quel était ce bruit qui l’a maintenu éveillé, mais la réponse des moines le laisse sur sa faim : « Nous ne pouvons pas vous dire. Vous n’êtes pas un moine. »
L’homme répond : « Bon, eh, ça va maintenant, ça va. je ferai tout pour connaître ce que vous me cachez. Et si la seule façon que j’aie de découvrir ce secret est de me faire moine, alors c’est dit : je vais le devenir. Comment devient-on moine ? » Les moines répondent : « Vous devez voyager de par le monde et nous dire combien de brins d’herbe il y a sur terre, ainsi que le nombre exact de grains de sable. Quand vous aurez trouvé ces nombres, alors vous deviendrez un moine. »
L’homme se met à sa tâche. Quarante-cinq ans plus tard, il revient frapper à la porte du monastère. Il dit : « J’ai voyagé de par le monde et j’ai trouvé ce que vous aviez demandé. Il y a, à cette seconde, 145 236 284 232 brins d’herbe et 1 281 211 999 129 382 grains de sable sur la terre. »
Les moines répondent : « Félicitations. Assurément, vous êtes maintenant l’un des nôtres. Nous vous montrerons maintenant la voie vers ce que vous avez recherché depuis toutes ces années. » Les moines emmènent l’homme jusqu’à une porte en bois, devant laquelle le moine en chef dit : « Le son est juste derrière cette porte. »
L’homme tend la main pour ouvrir la porte, mais la porte est fermée. Il dit : « Très drôle. Puis-je avoir la clef maintenant ? » Les moines lui donnent la clef et il ouvre la porte. Derrière la porte en bois se trouve une autre porte en pierre. L’homme exige la clef de la porte en pierre.
Les moines lui donnent la clef et il l’ouvre, seulement pour trouver une nouvelle porte incrustée de rubis. L’homme exige une autre clef des moines, qui la lui donnent une fois encore. Derrière cette porte aux rubis se trouve une autre porte, celui-ci incrustée de saphirs. Et l’homme passe ainsi successivement des portes incrustées d’émeraude, d’or et d’argent, de topaze, d’améthyste...
Finalement, les moines reprennent la parole : « C’est la dernière clef pour la dernière porte. » L’homme est soulagé, enfin. Il tourne la clé dans la serrure, pose la main sur la poignée, tourne... et derrière cette porte il est stupéfié de trouver la source de ce son si étrange qui l’a déterminé à devenir moine.
Mais je ne peux pas vous dire d’où provenait ce son si étrange... VOUS n’êtes pas un moine.
(bravo à ceux qui ont lu l’histoire jusqu’au bout)

Quêtes
Un prêtre, un rabbin et un pasteur se rencontrent, et au cours de la conversation, abordent le sujet des quêtes. Chacun expose sa méthode.
« Moi, dit le prêtre, je trace un petit cercle sur le sol, je jette le fruit de la quête en l’air, ce qui retombe dans le cercle est pour moi, et ce qui retombe à l’extérieur est pour Dieu.
-Moi, dit le pasteur, c’est pareil, sauf que ce qui retombe dans le cercle est pour Dieu, et ce qui retombe à l’extérieur est pour moi.
-Moi, dit le rabbin, j’ai simplifié, je ne trace rien sur le sol, je jette tout en l’air, en priant Dieu de garder ce qu’Il veut, et tout ce qui retombe est pour moi. »

Qui est mon prochain ?
Une dame -la cinquantaine, riche et belle- s’installe dans un restaurant de luxe où elle a ses habitudes et commande son plan favori : une assiette de pâtes à la bolognaise. Une fois servie, elle commence à déguster ce plat dont elle raffole…
Mais voilà qu’on l’appelle subitement au téléphone au comptoir, alors qu’elle a à peine entamé son repas. Le serveur, qui la connaît bien, lui transmet la communication sans hésiter.
A son retour, grande surprise : un homme est attablé devant SON assiette et déguste tranquillement SES pâtes ! ! ! Cet homme est grand, fort, et Noir. Un instant, la colère la saisit. Elle va faire un esclandre, appeler le patron, faire expulser l’intrus… Mais elle réfléchit. Elle risque de se rendre ridicule, d’être la risée de tous. Et puis, peut-être que cet homme a faim, qu’il n’a pas mangé depuis longtemps. D’ailleurs, il a un joli coup de fourchette !
Alors, hésitante, elle s’asseoit juste en face de lui. Peut-être va-t-il s’excuser, la remercier… ou inventer n’importe quelle histoire.
A son grand étonnement, l’homme lève à peine les yeux. Mais, au bout d’un petit moment, il pousse l’assiette au milieu de la table et lui fait signe de manger. Un peu gênée, elle s’exécute. Et les voilà qui mangent à deux, à l’Africaine.
A cette cadence, l’assiette est rapidement vidée. La femme est encore plus médusée de voir que l’homme, d’un simple signe au garçon, en commande une autre ! Décidément, ce soir, il n’y a plus rien qui tourne rond.
Les voilà de nouveau qui mangent à deux et toujours en silence. Elle est presque fière de ce qu’elle est en train d’accomplir…
Et puis, l’homme s’essuie la bouche, se lève, va au comptoir pour régler l’addition et sort peu après, toujours sans rien dire. C’est alors qu’elle aperçoit à la table à côté, une assiette de pâtes à la bolognaise à moitié consommée.
Elle s’était trompée de table.


R

Racisme
Un blanc arrive aux portes du Paradis, accueilli, comme de bien entendu par saint Pierre.
-"Alors dis-moi ce que tu as fait de bien ? lui demande Pierre.
-Ce que j'ai fait est formidable... Je viens de l'Alabama, en plein cœur du Ku Klux Klan américain, j'ai lutté en tant que chrétien contre cette plaie ignoble qu'est le racisme. Ma fille aimait un Noir et j'ai accepté contre l'avis de mon entourage qu'elle l'épouse ! Mais cela ne fait rien, j'ai accepté ! Malgré la présence des troupes cagoulées du KKK, j'ai continué sans faire marche arrière.
-Tu as fait cela dans l'Alabama ?, s’exclame saint Pierre, admiratif
-Oui !
-Et il y a combien de temps ?
L’homme regarde sa montre :
-Y'a à peu près dix minutes, maintenant !"

Râleries
La mère supérieure prévient la jeune postulante que, règle absolue, elle n’aura le droit de prononcer que deux mots tous les dix ans. Dix ans passent et la religieuse dit : « Chauffage absent ». Dix ans après, elle ajoute : « Mauvaise nourriture ». Encore dix ans plus tard, elle dit : « Quitte couvent ». La supérieure lui répond alors : « Bon débarras, vous n’avez pas cessé de vous plaindre. »

Rameaux
Mgr M., évêque de V., célèbre la messe des Rameaux dans une petite paroisse de montagne et, comme le veut la liturgie, il bénit les Rameaux en commençant la liturgie. A la fin de la messe, une dame vient le voir dans la sacristie en pleurant :
-Oh, Monseigneur, c’est trop bête, mes rameaux ne sont pas bénis.
-Et pourquoi, Madame ?
-Je suis arrivée en retard à la messe. Et c’est d’autant plus bête que j’habite juste à côté de l’église.
-Oh, Madame, rassurez-vous, lui répond gentiment l’évêque. Mes pouvoirs portent à un kilomètre. »
(authentique)

Rapport de recrutement
Destinataire :
Jésus fils de Joseph
Menuiserie Charpentage
Nazareth.
 
de Jordan & Jordan, Consultants en management
Jérusalem.
Cher Monsieur,
Merci de nous avoir confié les curriculum vitæ des douze hommes que vous avez choisis pour leur confier des postes de responsabilité dans votre nouvelle organisation. A présent, tous ont subi une série impressionnante de tests, dont les résultats ont été traités par ordinateur, et, pour chacun, nous avons en outre organisé un entretien personnalisé avec notre psychologue et consultant en aptitudes pour le ministère.
Notre cabinet est arrivé à la conclusion que la plupart de vos candidats manquent d'expérience, qu'ils n'ont guère de formation et peu d'aptitudes pour le genre d'entreprise dans laquelle vous comptez vous lancer. Ils n'ont pas l'esprit d'équipe. Nous vous recommandons donc de continuer vos recherches en vue découvrir des candidats qui aient de l'expérience dans la gestion des affaires et qui aient prouvé leurs compétences.
Simon-Pierre est un instable émotionnel, en proie à des sautes d'humeur. André n'a vraiment aucun don pour assumer des responsabilités. Les deux frères, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, placent leur intérêt personnel au-dessus du dévouement envers la société. Thomas a tendance à discutailler, ce qui ne pourra que freiner l'enthousiasme de l'ensemble de l'équipe. Nous nous voyons dans l'obligation de vous faire savoir que Matthieu figure sur la liste noire de la "Commission du Grand Jérusalem pour l'honnêteté dans les affaires". Jacques fils d'Alphée et Thaddée ont indéniablement une tendance à la radicalisation, tous deux ont atteint un score élevé sur l'échelle maniaco-dépressive.
Toutefois un des candidat a de grandes possibilités. Il est capable, imaginatif, a le contact facile et un sens développé des affaires, il ne manque pas de relations avec les personnalités haut placées. Nous vous conseillons donc de prendre Judas Iscariote comme votre administrateur et bras droit. Il est très motivé, ambitieux et n'a pas peur des responsabilités.
Les autres profils ne demandent pas de commentaires.
Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans votre nouvelle aventure.
Meilleures salutations.
JORDAN & JORDAN, Consultants en management.

Rassurant ( ?)
Un missionnaire arrive en Nouvelle Guinée pour relever un collègue. Il se rend dans une peuplade de cannibales que son prédécesseur est venu évangéliser. Le missionnaire arrivant est étonné de ne pas trouver son collègue. Il demande au chef où il est passé.
-Oh, dit le chef en se frottant le ventre avec un air gourmant, il a pris le chemin de l’intérieur.

Réalisme (1)
Deux hommes discutent :
- Ma belle-mère est un ange !
- T'as de la chance, la mienne est encore en vie.

Réalisme (2)
Mot d'une brave paysanne du Rouergue après le premier sermon d'un nouveau curé :
« Le nouveau Monsieur le curé est moins bien que l'ancien : j'ai tout compris. »
(authentique)

Recette (nouvelle)
Un homme arrive près de saint Pierre au Paradis, une serviette autour du cou, un couteau dans la main droite, une fourchette dans la main gauche.
-Que vous est-il arrivé ?, demande saint Pierre.
-Je ne sais pas, je ne me rappelle que des derniers mots que j'ai entendus sur terre ; ce sont ceux de ma femme qui me disait : ‘Alors, chéri, elle te plaît ma nouvelle recette ?’ »

Règle d’or
Conseil d’un vieux prédicateur à un jeune prêtre : un sermon doit comprendre un excellent début et une excellente fin, et entre les deux, il faut être le plus rapide possible.
Regrets
Dans un amphithéâtre romain au début de notre ère, les lions délibèrent entre eux...
-"Qu'y a-t-il au programme à manger aujourd'hui ?
-Hélas, trois fois hélas, encore des chrétiens !
-C'est pas possible, y'a plus que ça ?! Avant, on avait de bons gros romains, bien gras à souhait, bien macérés dans l'alcool comme des grains de raisin dans un bocal d'eau de vie, bien préparés par des bonnes vieilles orgies traditionnelles, sentant bien la drogue, bien épicés... Le spectateur, il était heureux, le peuple était heureux... Mais avec ces chrétiens qui ne boivent pas, qui ne vont pas se bâfrer dans les orgies, qui ne savent même pas ce qu'est faire bonne chaire, ils sont tout maigres, chétifs comme pas possible... En plus, ils semblent ne jamais avoir peur, la vie devient de plus en plus dure, et le métier a de moins en moins d'intérêt, et je ne te dis pas, la nourriture, elle n'est plus équilibrée..."

Remarque (idiote)
En Afrique, un ancien cannibale lit sa Bible. Un Européen de passage en vacances, se moque de lui et lui dit :
-Mon pauvre vieux, c'est pas comme cela que votre pays s'en sortira, vous êtes en retard, cela fait longtemps qu'on ne croit plus à ses sornettes en Europe, ce livre est périmé..."
-Eh bien , Monsieur, si ce Livre n'avait pas été ici, il y a bien longtemps que vous auriez été mangé !...

Remplissage
Un professeur de philo se présente avec des objets inhabituels qu'il pose sur son pupitre, face aux étudiants intrigués. Il prend un grand bocal vide et commence à le remplir jusqu'au bord de cailloux. Il demande alors à la classe si le bocal est rempli. Les élèves répondent que oui.
Il prend alors un sachet rempli de gravillons et le verse dans le bocal. Il agite le tout, pour égaliser, et voilà que le gravier remplit tous les espaces encore vides et il demande une fois encore si le bocal est maintenant bien rempli. La classe répond, intriguée, que oui.
Le prof se saisit alors d'un petit sac de sable et en verse le contenu dans le bocal. Le sable se fraie un passage dans les interstices qui sont encore disponibles, au grand contentement de la classe.
S'adressant aux étudiants, il leur dit :
"Voyez-vous, j'aimerais que vous compariez ceci à votre propre existence :
• Les cailloux représentent les choses importantes, comme la famille, le couple, la santé, les enfants, les amis. Ces choses qui font que, même si vous perdez tout le reste, votre vie n'en demeurera pas moins bien remplie.
• Les gravillons représentent les choses qui sont importantes, mais non essentielles, comme le travail, la maison, la voiture.
• Enfin, les grains de sable sont les choses sans importance.
Si vous commencez par mettre le sable dans le bocal, il ne restera plus assez d'espace pour le gravier ou les cailloux. Il en va de même pour votre vie : si vous gaspillez votre énergie pour les petites choses, il ne vous restera jamais assez ni de temps, ni de place pour ce qui est essentiel à votre bonheur. Soignez les cailloux en tout premier lieu, ce sont les choses qui comptent vraiment. Le reste n'est que sable qui s'écoule entre vos doigts."
Mais soudain, voilà qu'un étudiant se lève, prend un verre de pastis et en verse doucement le contenu dans le bocal. Le liquide se disperse harmonieusement dans les espaces qui, à l'évidence, existaient encore dans le fameux bocal.
Morale :
Aussi remplie que soit ton existence, il y aura toujours de la place pour l'apéro !
Mais... quel est ton "apéro" ?

Reniement
Pourquoi saint Pierre a-t-il renié le Christ ?
-Parce qu’Il avait guéri sa belle-mère.
Repas
Chaque jour, un homme très pieux bénissait chacun de ses repas avant de commencer à manger. Or, un vendredi soir, il commença son repas sans aucune bénédiction.
-Pourquoi, lui demanda sa femme, ne bénis-tu pas ce repas comme à l'accoutumée ?
-Ma chère amie, lui répondit-il, avec ton art d'accommoder les restes, je ne vois rien sur cette table qui n'ait pas été déjà béni au moins deux ou trois fois cette semaine.

Repas
Un prêtre, qui fait un sermon sur le thème "Rendez grâces à Dieu en toutes choses", s'adresse à un enfant au premier rang et lui demande :
"Dis moi Luc, que dit donc ton papa avant de prendre son repas ?"
Et le garçonnet de répondre :
-"Attaquons !"...

Résurrection
Dans un petit village du Périgord Noir, le Père M. est appelé un soir au téléphone :
« Venez dans la ferme des X. Le fermier a été transporté à l’hôpital de Bergerac. Il est à l’agonie. On le ramène dans sa ferme pour y mourir, et on vous y attend. »
Le prêtre prend sa voiture et, en arrivant à la ferme, il rencontre le médecin qui en sort.
« Il est mort, dit le médecin, vous arrivez trop tard. Je viens de donner le permis d’inhumer. »
Le prêtre entre bien sûr tout de même, il prie avec la famille. Les voisins arrivent. On fait la toilette funèbre, on habille le corps. La nuit s’avance. Le curé est toujours là. Au petit matin, tout le monde descend dans la cuisine. La fermière offre le café. On parle du mort. Tout à coup la porte s’ouvre et, aux yeux effarés de l’assistance, on voit le mort debout, s’encadrer dans la porte. Il regarde et dit à sa femme :
-Mais que font nos voisins ici ?
La fermière fait un gros effort pour reprendre ses esprits et répond :
-Ils étaient de passage, et je les ai invités à prendre le café.
-Ah bon, mais fais-leur plutôt de la soupe. Et vous, Monsieur le curé, vous êtes là aussi ?
-Eh bé oui, répond le Père M.
Pendant que la fermière, tremblante, commence à faire de la soupe, le fermier se regarde et dit :
-Mais comment je me suis habillé ?
Sa femme lui répond :
-Tu t’es habillé dans le noir, tu n’as pas fait attention, tu as mis tes beaux habits.
- Ah oui, dit l’autre, pas plus surpris que ça.
Finalement, tout le monde s’éclipse dès que possible, curé compris.
Le Père M. s’est demandé s’il devait avouer l’affaire au fermier, à qui personne n’avait osé parler. Il l’a fait deux mois après. Le fermier est mort deux ans plus tard.
(authentique)

Retraite pour couples
La Communauté de l’E. organise un week-end pour les couples au Foyer de Charité de L. Les responsables, Catherine et Olivier, distribuent les chambres et placent dans celle à côté de la leur un couple ami, que nous appellerons Paul et Julie.
Au petit matin, Olivier se lève et quitte la chambre. Catherine se demande où il va. Il revient quelques minutes après avec un air un peu curieux. Catherine ne lui pose pas de questions. Au matin, elle descend pour le petit déjeuner, et elle s’aperçoit que tout le monde rit en la regardant et en regardant Olivier. Elle en demande la raison. On lui donne l’explication suivante.
Olivier, après avoir quitté leur chambre, était entré en silence dans la chambre voisine, celle de leurs vieux amis, Paul et Julie. Il s’était approché du lit et, se penchant au-dessus de Paul, il avait pressé sa bombe de mousse à raser sur son visage. Puis il avait étalé la mousse avec sa main. Tout à coup, il sent sous sa main une barbe. Il se dit avec horreur : « Mais Paul n’a pas de barbe ! »
Et de dessous la mousse, il entend une voix :
« Chérie, je crois que ce Monsieur se trompe de chambre. »
En effet, ce n’était pas la bonne chambre !
(authentique)

Réveil
Au catéchisme, un brave curé interroge une classe :
- Alors mes enfants, que doit-on faire le matin au réveil quand on est chrétien ?
Personne ne répond.
- Allons, voyons, c'est facile ! Toi Toto, tu dois le savoir : Que fait un chrétien le matin à son réveil?
- Euh… Il le remonte !

Rire du Seigneur
Peut-on te faire rire ? (par J. Galot)

Peut-on te faire rire,
Toi, l’unique Seigneur qui diriges le monde
Avec tant de sérieux, et gardes à tout moment,
En toutes impressions, un visage serein ?

On peut te faire rire,
Puisque tu avais ri quand tu vivais sur terre
Et que, ressuscité, tu détiens dans le Ciel
La source de la joie, et du rire éternel.

On peut te faire rire,
Car tu veux partager toutes nos réactions
Lorsqu’elles sont conformes à ton Esprit d’amour ;
Tu veux te réjouir de notre propre humour.

On peut te faire rire,
Et tu ris avec nous en voulant transformer
Nos rires d’un instant en tes béatitudes ;
Tu veux les prolonger en un bonheur plus stable.

On peut te faire rire,
Comme on peut te donner de la joie en t’aimant ;
En t’offrant notre humour, nous voudrions te redire
Un sincère merci de sauver notre rire.

Rugby et religion
Un joueur de rugby est très malade. Il fait venir un prêtre et lui demande : « Savez-vous s’il y a une équipe de rugby au Ciel ? » Le prêtre lui répond : « Je ne sais pas, je vais me renseigner. Je reviendrai demain vous donner la réponse. »
Le lendemain, le prêtre revient et lui dit : « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne : oui, il y a bien une équipe de rugby au Ciel. La mauvaise : vous y jouez dès demain. »


S

Sacha Guitry
Sacha Guitry écrit :
« Nier Dieu, c'est croire en soi - comme crédulité, je n'en vois pas de pire ! »
et à propos des athées :` 
« la gravité maussade et froide avec laquelle ils parlent du Néant me rend l’idée de Dieu séduisante au possible. »

Sagesse
-Mon Père, s'il vous plait, vous qui êtes inspiré et êtes la Sagesse même, dites-moi, que faudrait-il faire pour qu'il n'y ait plus de vol dans le métro ?
-"Il suffit de supprimer les métros !"

-Mon Père, s'il vous plait, vous qui êtes inspiré et êtes la Sagesse même, dites-moi, que faudrait-il faire pour qu'il y ait moins de crapules en prison ?
-"Il suffirait d'y ajouter des innocents !"

Sainteté
Quelqu’un, voyant Bernadette Soubirous : « C’est ça ?
-Oui, ce n’est que ça », répond-elle.
(authentique)

Saints patrons
Saint-Exupéry ? Euh, ce ne serait pas le patron des aviateurs ?
Saint Roch ? Le patron des maçons, peut-être ?

Salade
Deux moines se retrouvent dans la cuisine afin de préparer le repas pour leurs frères.
-Ah, dit l’un, il paraît que tout à l’heure, le père abbé a fait un magnifique sermon. Quel dommage que je n’aie pas pu l’écouter !
-Oui, renchérit l’autre, c’était magnifique, il m’a nettoyé l’âme.
-Et qu’a-t-il dit ?
-Ça, je ne sais plus.
-Comment, se moque le premier, tu dis que le sermon était magnifique, et tu ne te souviens même plus de son thème ?!
-Bah, mon frère, c’est comme cette salade que je suis en train de laver : l’eau la nettoie, mais la salade ne la retient pas ; n’empêche qu’une fois sèche, elle restera propre.

Séminaire Français de Rome
A l’Office de Vêpres, un séminariste nouvellement arrivé et pas encore  initié aux noms des livres de la Bible, est requis pour faire la lecture. Au lieu de dire : « Du livre de Michée », il lit : « Du livre de Mickey. »
On a été obligé d’arrêter l’office !
(authentique)

Sermon
"Pour moi, un bon sermon me passe par-dessus la tête pour aller toucher mon prochain..."
Serpent
Si Adam et Eve avaient été chinois, le péché originel n'aurait pas eu lieu. Pourquoi ?
Parce qu'Adam aurait mangé le serpent.
(Nous ne savons pas si cette histoire vous fait rire, mais elle plaît généralement beaucoup aux Chinois).

Service
-"P'tit Jean, va chercher le balai qui est au fond de la cour, demande la maman à son petit garçon, un soir d'hiver.
-Maman, il fait nuit et j'ai peur d'aller tout seul au fond de la cour...
-N'aies pas peur, p'tit Jean, tu sais bien que Jésus est partout et qu'Il nous protège ! Tu ne seras pas seul !
-C'est vrai ? Il est partout ? Il est aussi au fond de la cour ?
-Bien sûr, mon chéri !"
Et le petit Jean d'ouvrir la porte de la cour et de crier :
-"Jésus, puisque t'es au fond de la cour, tu peux nous ramener le balai s'il te plait ?"

Silence
Lors d’une veillée d’adoration, les fidèles sont agenouillés devant le Saint-Sacrement, un silence particulièrement recueilli baigne l’assemblée. Soudain, un téléphone portable se met à sonner (apparemment, sa propriétaire ne maîtrise pas encore la fonction « vibreur ») ; elle décroche et, très agacée, dit d’une voix forte dans l’appareil : « Mais enfin, tu ne vois pas que tu déranges tout le monde ? ».

Solidarité
Un homme a en songe une vision de l’enfer. Les damnés, maigres à faire peur, sont attablés devant des mets succulents qu’ils essaient de porter à leur bouche avec des baguettes de … deux mètres de long. Bien sûr, ils n’y parviennent pas.
Puis il a une vision du Paradis. Les élus, la mine réjouie, sont eux aussi attablés devant des mets succulents, et ont également des baguettes de deux mètres de long. Seulement, chacun prend la nourriture avec ses baguettes, et la porte à la bouche de ses voisins. On est nourri grâce aux autres, et tout va bien.
(le lecteur qui voudrait une description plus littéraire pourra se tourner avec profit vers les ouvrages de Dante sur le sujet ; les auteurs tiennent cependant à le prévenir que c’est un tout petit peu moins amusant – à leur avis, du moins).

Sombrero (El)
En Amérique du Sud, un homme entre dans une église, son chapeau sur la tête. « Hep, el sombrero », l’interpelle-t-on plusieurs fois. A la fin, il se lève, va jusqu’au micro et dit : « A la demande générale, je vais vous chanter El Sombrero. »

Sonorisation
Un curé de paroisse avait fait changer la sono de l'église.
Le dimanche matin, la mise au point n'était pas encore terminée et le curé s'est vu dans l'obligation d'avertir les gens :
"J'ai des problèmes, dit-t-il avec mon micro."
Et les gens de répondre aussitôt et en choeur : "Et avec votre esprit".

Sortie anticipée
Sortie de la messe, un dimanche matin, après un sermon particulièrement long et ennuyeux.
Le prêtre demande à une de ses paroissiennes : « Chère Madame, votre mari ne se sentait pas bien tout à l'heure quand il est sorti au milieu du sermon ?
-Non excusez-le, mon père, c’est qu’il est somnambule ! »

Souci
Dans un avion, l'hôtesse annonce au micro :
-"Chers passagers, notre pilote nous demande si, dans l'ensemble des passagers, l'un d'entre vous serait un chrétien fervent ?
Le pasteur Müller qui, ce jour-là, se rendait en mission, fier de pouvoir témoigner de sa Foi, lève la main et répond ainsi à l'appel.
-Vous avez vraiment une Foi forte, sans faille ? C'est sûr ?
-Aucun problème, Mademoiselle !
-Bravo ! Car nous avions un souci... L'avion est en feu, et il nous manque un parachute... !"

Souvenir pontifical
Le pape Léon XII (pape de 1823 à 1829) vint un jour dans une église conventuelle qui, disait-on, était mal entretenue. Il entra dans l’église, passant inaperçu, et s’agenouilla sur un banc pour adorer le Saint Sacrement. Avant de s’en aller, il inspecta l’église de plus près et en sortit peu édifié.
Ensuite, il visita le couvent où, suivant son noble caractère, il se montra très affable. Au moment du départ, le prieur demanda :
-Saint Père, votre Sainteté ne pourrait-elle laisser à notre maison un souvenir pour le grand honneur qui nous a comblés aujourd’hui ?
-Un souvenir ?, répliqua le pape en souriant ; allez à l’église et vous le trouverez à l’endroit où je me suis agenouillé.
Dès qu’il fut parti, on courut à l’église et on découvrit aussitôt le banc sur lequel le pape s’était agenouillé. Quelle ne fut pas la confusion du prieur quand, à cet endroit, on trouva en grands caractères tracés dans l’épaisse couche de poussière l’inscription : « Vidi. Léo. » (J’ai vu. Léon).
Dès lors, on s’appliqua à tenir l’église dans un état exemplaire.
(authentique)

Statistiques concernant la pratique religieuse
Le service des statistiques est formel :
Ne voyagez pas en automobile, elles causent 20 % des accidents mortel.
Ne restez pas à la maison : 17 % de tous les accidents y ont lieu.
Ne voyagez ni en train, ni en avion : c’est là qu’arrivent 16 % des accidents.
Ne traversez pas la rue : 16 % des accidents arrivent aux piétons.
Seulement 0.001% des tous les accidents ont lieu dans une église ....
... alors n’hésitez pas à assister à la messe !

Statistiques réjouissantes
À l’époque de Caïn et Abel, 50% des jeunes étaient meurtriers, et même fratricides.
(extrait du Bulletin des Statisticiens)

Suaire
« Suaire est un grand saint, surtout en Italie. »

Succession
1.- A la mort du cardinal Essi, archevêque de Milan, la population de cette ville parlait de tel ou tel prélat, comme son successeur.
« Dès que les Milanais auront fini d’élire leur archevêque, dit Pie XI, je le nommerai. »
(authentique)

2.- Un prêtre quitte sa paroisse après en avoir été le curé pendant 6 ans.
Il profite des derniers jours de sa présence pour faire quelques visites d'adieu.
Lors d'une des ces visites, chez une dame d'un certain âge, celle- ci lui dit que son successeur ne sera certainement pas aussi bien que lui.
Très flatté, à la limite de la montée du rouge aux joues, le prêtre s'en défend :
-"Pensez donc, pensez donc !"
-"Si, Si, je vous l'assure", insiste la vieille dame, "C'est la cinquième fois que nous changeons de curé, et à chaque fois, le nouveau est moins bon que le précédent... !"

Surenchère
Quatre dames prennent le café ensemble dans les locaux de la paroisse. Elle parlent de choses et d'autres, mais leur sujet favori est de chanter les louanges de leurs chers fils. La première dame dit à ses amies :
-Mon fils est prêtre. Quand il entre dans une pièce, tout le monde l'appelle 'Père'.
La deuxième pipelette surenchérit :
-Mon fils est évêque. Quand il entre dans une pièce, tout le monde l'appelle 'Votre Grâce'.
La troisième grenouille de bénitier rétorque :
-Mon fils est cardinal. Lorsqu'il entre dans une pièce, les gens l'appelle 'Votre Éminence'.
Jusque là, la quatrième sirote son café en silence. Les trois autres l'incitent parler. Posant sa tasse, elle prend alors la parole :
-Mon fils mesure 1m90 pour 90kg, son bronzage et sa musculature sont toujours mis en valeur par des costumes de grands couturiers. Lorsqu'il entre dans une pièce et pose ses yeux bleus sur les femmes, elles se contentent de murmurer 'Oh mon Dieu...'.

Surprise
Un missionnaire débarque sur une île.
« Bonjour, Monsieur, lui dit un gentil gamin.
- Ne m’appelle pas Monsieur ! Appelle-moi « Mon Père... »
-Oh, chic alors ! C’est maman qui va être contente, elle qui disait que tu ne reviendrais jamais... ! »

T

Tabac
Un jésuite et un franciscain se trouvent ensemble dans un train. Tous deux fument la pipe en lisant. Arrive l'heure de l'office. Le franciscain éteint sa pipe, prend son bréviaire et commence à prier. De son côté, le jésuite prend aussi son bréviaire et commence également à prie, mais il garde sa pipe à la bouche et continue à tirer dessus. Le franciscain s'en aperçoit et dit, un peu scandalisé :
- Mais, mon cher confrère, je vois que vous continuez à fumer. Pourtant, moi, quand j'ai demandé à mon supérieur si l'on pouvait fumer en priant, il m'a dit : "Bien sûr que non !"
- Ah, répond le jésuite, mais moi je lui ai demandé au contraire si l'on pouvait prier en fumant, et il m'a dit : "Mais bien sûr, on peut prier en toutes circonstances !"

Téléphoner à Dieu
Pour téléphoner à Dieu... quelques règles essentielles pour une bonne communication.
Le téléphone utilisé n’est pas un téléphone par ligne, ni par câble, ni par ondes hertziennes, ni par voie satellite, ni cellulaire, etc... C’est un portable que l’on peut emporter avec soi partout dans le monde et dans toutes les pièces de sa maison, en tout lieu... Son moyen de transmission s’appelle : le Saint-Esprit !
Règle numéro 1 : Ne compose pas un numéro à l’aveuglette, choisis le bon indicatif. Sois sûr de téléphoner au bon numéro, celui de Jésus !
Règle numéro 2 : Une conversation avec Dieu n’est pas un monologue. Ne parle pas sans arrêt, mais écoute Celui qui te parle à l’autre bout du fil !
Règle numéro 3 : Si tu tombes sur un répondeur, ou si la ligne est occupée, c’est que tu t’es trompé de numéro. Dieu est toujours là !
Règle numéro 5 : Si la communication est interrompue, c’est que c’est toi qui as coupé le contact. Pour le rétablir, prends la décision de te réconcilier avec ton prochain, tes ennemis, d’être fidèle dans les petites choses, d’être prêt à Lui demander pardon pour tes péchés.
Règle numéro 6 : Ne prends pas l’habitude de ne téléphoner qu’en cas d’urgence. C’est tellement bon de Lui téléphoner simplement pour lui dire que tu L’aimes !
Règle numéro 7 : Ne téléphone pas à Dieu simplement pendant les heures du tarif réduit,
c'est-à-dire en fin de semaine. Dieu n’est jamais dérangé dans son travail, tu ne l’embêtes jamais ! avec Lui, il n’y a pas d’heures creuses et d’heures pleines, de plein tarif ou de tarif réduit. Plusieurs courts appels à toute heure, toute la semaine, complèteront avec profit le coup de téléphone du dimanche matin.
Règle numéro 8 : C’est un numéro vert !
Prends note que les appels auprès de Dieu sont sans frais et que ton crédit est illimité.
Règle numéro 9 :
N'oublie pas de rappeler Dieu qui te laisse sans cesse des messages sur ton répondeur et qui s'inquiète de ton long silence.
Règle numéro 10 : Surtout ne passe pas par un central concurrent !
Conditions de garantie :
Si malgré l’observation de ces règles, la communication se révèle difficile, adresse-toi en toute confiance à l’Esprit-Saint.
Ce téléphone est garanti à vie, service après-vente, pièces et main d’oeuvre inclus. Si l’appareil ne fonctionne plus du tout, apporte-le à l’atelier de réparation qu’on appelle aussi « Sacrement du Pardon » pour réparation immédiate.
(d’après le mode d’emploi publié dans la revue Caécilia, revue des chorales d’Alsace)

Testament
Un vieux Juif meurt et rencontre Dieu en arrivant au paradis. Il fait le bilan de sa vie :
- La pire chose qui me soit arrivée, c'est quand mon fils s'est converti au catholicisme..., dit-il.
- Moi aussi, lui répond Dieu.
- Et qu'est-ce que vous avez fait ? demande le Juif.
- Un nouveau testament...

Théologie des sexes (appliquée à l’informatique)
Il y a quelques mois, la commission chargée de la terminologie a décidé de se pencher sur un épineux problème : le terme PC (personal computer) fait-il référence à un objet de type féminin ou de type masculin ?
Pour répondre à cette question, deux groupes d'experts ont été mis à contribution : l'un constitué de femmes et l'autre, d'hommes. Il leur fallait trouver quatre raisons pour justifier le genre masculin ou féminin du PC.
Le groupe de femmes a conclu que le PC est indéniablement de genre masculin car :
-Pour capter son attention, il faut l'allumer.
-Il est plein d'informations, mais il ne fait preuve d'aucune imagination.
-Il est censé vous aider mais, la moitié du temps, c'est lui le problème.
-Dès que vous en avez un, vous réalisez que si vous aviez attendu un peu plus longtemps, vous auriez eu un modèle plus performant...
Pour sa part, le groupe d'hommes est arrivé à la conclusion que le PC est du genre féminin, pour les raisons suivantes :
-Personne, sauf son créateur, ne comprend sa logique.
-Le dialecte qu'il utilise pour communiquer avec ses semblables est incompréhensible.
-La moindre petite erreur est stockée en mémoire pour être ressortie au moment le plus inopportun.
-Dès que vous en avez un, vous découvrez que vous devez dépenser la moitié de votre salaire en accessoires.
Alors ? Féminin ou masculin ?

Thérèse d’Avila (sainte) (1515-1578)
1.- « Je crains plus une religieuse mécontente qu’une troupe de démons », disait sainte Thérèse d’Avila.

2.- Un jour qu’on offrait de délicieux raisins à Thérèse d’Avila ainsi qu’à saint Jean de la Croix, ce dernier s’écria : « Si on pensait à la justice de Dieu, on n’en mangerait jamais. » Mais elle, de répartir : « Et si on pensait à sa bonté, on en mangerait toujours. »

3.- Une autre fois, Thérèse mangeait à la table d’un grand seigneur. On servit des perdrix. La servante fut surprise qu’une religieuse de cette réputation accepte qu’on lui serve un plat aussi raffiné. Thérèse lui dit alors :
« Dites-vous bien ceci : quand il y a des perdrix, on mange des perdrix ; et quand c’est le temps de la pénitence, on fait pénitence ! »
(authentiques)

Thérèse de Lisieux (sainte) (1873-1897)
1.- « La Sainte Vierge n’avait pas de chance, dit sainte Thérèse : elle n’avait pas de Sainte Vierge à aimer. »

2.- Un jour, Thérèse jetait des fleurs vers la statue de saint Joseph, au fond du jardin. D’un ton enfantin et malicieux, elle lui disait : « Tiens ! »
La supérieure s’approcha et demanda :
-Pourquoi jetez-vous des fleurs à saint Joseph ? Est-ce pour obtenir quelque grâce ?
- Ah, mais non ! C’est pour lui faire plaisir. Je ne veux pas donner pour recevoir.

3.- Alors qu’elle va bientôt mourir, à la question de sa supérieure : « Vous nous regarderez du haut du Ciel, n’est-ce pas ? », elle répond avec cœur :
-Non, je descendrai.
(authentiques)

Thomas d’Aquin (saint) (1225-1276)
Un jour, un frère apostropha Thomas d’Aquin :
« Venez vite à la fenêtre, frère Thomas ! Un bœuf qui vole ! »
Thomas alla à la fenêtre et tout le monde rit de la bonne blague. Saint Thomas dit alors :
« J’aime mieux croire un bœuf capable de voler que d’imaginer qu’un religieux puisse mentir. »

Thomas More (saint)
Toute sa vie, Thomas More (1478-1535) a vécu en laïc chrétien, fidèle à sa foi, conjuguant joie de vivre, art de la répartie et sagesse de jugement et de gouvernement. Après avoir été Lord Chancelor (premier ministre) du roi Henri VIII, il refusa d’accepter le schisme de l’Eglise anglicane qui faisait du roi le chef de l’Eglise, et mourut martyr par décapitation.
1.- Dans sa prison, il reçut le lieutenant de la Tour de Londres qui déplora de ne pouvoir soigner davantage son ordinaire. Thomas More le rassura : « Je vous assure, messire lieutenant, que je ne suis pas mécontent du traitement que je reçois ; aussi bien, si je venais à l’être, jetez-moi à la porte. »
2.- Quand on enleva au prisonnier son écritoire et ses livres, il arrêta d’ouvrir les volets de sa fenêtre. Au gardien qui s’en étonnait, il répondit : « Quand il n’y a plus de marchandises, autant fermer boutique. »
3.- Le jour de son exécution, il n’avait rien perdu de son humour. Appuyé sur le bras du lieutenant de la Tour, il lui demanda son aide pour monter sur l’échafaud branlant : « Je vous prie, lieutenant, de m’aider à monter : pour ce qui est de descendre, je m’en tirerai tout seul ! »
4.- Après avoir proclamé qu’il mourait pour la foi catholique, il s’adressa au bourreau : « Rassemble ton courage, mon ami, et n’aie pas peur de faire ton office ! Mais j’ai le cou très court, ne va pas frapper à côté, il en va de ton honneur ! »
5.- Disposant alors sa barbe, qui avait poussé en prison, de manière à ce qu’elle ne soit pas coupée par le coup de hache : « Ne me coupe pas la barbe, car elle, au moins, n’a pas trahi le roi. »
(authentiques)

Titre
« Ma tante est devenue religieuse franciscaine. Dois-je l’appeler « Ma Sœur » ou « Ma tante » ?

Tondeuse à gazon
L’archevêché doit engager un nouveau jardinier. Le bedeau aimerait bien que la place soit donnée à un de ses amis, Ahmed, qui est au chômage, mais il sait que l’archevêque est très strict sur un point : tout le personnel doit être catholique.
Le bedeau a alors une idée :
-Ahmed, on va dire que tu t’es converti il y a plusieurs années à la religion catholique.
-T’es gentil, mais c’est pas possible ! J’y connais rien, moi, à ta religion catholique…
-C’est pas grave, ça ! Pour vérifier qu’un employé est un bon chrétien, Monseigneur pose toujours les mêmes questions. Il va te demander qui était la mère de Jésus, tu répondras : Marie. Qui était le père nourricier de Jésus, tu répondras : Joseph. Comment est mort Jésus, tu répondras : sur la croix.
-Arrête, je ne pourrai jamais me rappeler tout ça ! ! !
-T’inquiète pas, je te dis ! J’ai pensé à tout. Je marquerai les réponses sur ta tondeuse à gazon, tu n’auras qu’à les lire.
Ahmed est engagé à l’essai. Le premier jour, alors qu’il tond la pelouse, l’archevêque s’approche de lui :
-Ah, vous êtes le nouveau jardinier. Comment vous appelez-vous ?
-Ahmed, Monseigneur.
-Mais… vous n’êtes pas catholique ?
-Si, Monseigneur, je me suis converti.
-Comme c’est beau !, commente l’archevêque, touché. Voyons si vous êtes un bon chrétien. Savez-vous comment s’appelle la mère de Jésus ?
Ahmed se penche sur sa tondeuse et répond :
-Marie.
-Et son père nourricier ?, poursuit l’archevêque.
Ahmed refait le même manège :
-Joseph.
-Oui, très bien. Et comment Jésus est-il mort ?
Nouveau coup d’œil sur l’engin :
-Sur la croix.
-Parfait !
L’archevêque s’éloigne, satisfait. Et puis, pris d’un doute subit, il revient sur ses pas et l’interroge encore une fois :
-Pourriez-vous également me dire les noms des deux larrons qui étaient de chaque côté de Jésus sur la croix ?
Ahmed se penche encore une fois sur sa tondeuse et relève la tête avec un grand sourire :
-Black et Decker !

Tonsure
« Pourquoi les moines portent-ils la tonsure ?, demande la catéchiste.
-Parce que la descente du Saint-Esprit, sous forme de langues de feu, leur a brûlé les cheveux », répond un enfant.

Tract
Un jeune prêtre est absolument incapable de prêcher, car il est paralysé par le tract. L'évêque, désolé, vient le voir. Il l'encourage et lui dit :
- Pour prêcher c'est simple. Il faut intéresser les paroissiens, piquer leur curiosité. Moi, par exemple, si je prêche à une fête mariale, je dis : « Mes frères, je suis amoureux ! » Tout le monde dresse l'oreille. Et je continue : « Oui, je suis amoureux de la Vierge Marie. » Je parle alors d'elle, et on écoute. Tenez : dimanche prochain c'est le 15 août, essayez donc !
Arrive la messe du 15 août. Le jeune curé est bien décidé à faire ce que lui a dit l'évêque. Mais quand il arrive à l'ambon, c'est le trou noir. Il ne se souvient plus de rien. Il tente de se raccrocher à quelque chose, et finalement il commence ainsi :
- Mes frères, l'évêque m'a dit qu'il était amoureux d'une femme... Mais je ne me souviens plus qui c'est...

Traditions
Du pape Pie XI :
« J’aime tellement les traditions que j’en crée de nouvelles. »
(authentique)


U


Utopie
Quatre religieux discutent entre eux pour savoir quel ordre est le plus aimé par Dieu.
- C'est nous, dit le Franciscain. C'est nous qui aimons le plus la belle nature créée par Dieu.
- Pas du tout !, dit le Dominicain. C'est nous qui avons d'ailleurs le plus bel habit, qui nous a été donné par la Vierge Marie elle-même.
- Vous n'y êtes pas, dit le Bénédictin. Nous avons la plus belle liturgie, et c'est cela que Dieu aime davantage.
- Bon, dit le Jésuite, et si nous demandions à Dieu lui-même ce qu'il en pense ?
Les autres sont d'accord. Ils se mettent tous quatre à prier avec dévotion. Au bout d'un moment, on voit une feuille de papier qui descend doucement du ciel en tourbillonnant. Elle se pose au milieu d'eux. Sur cette feuille, il est écrit :
- Mes fils, je vous aime tous d'un égal amour.
Et c'est signé : Dieu, sj (1)

(1) Initiales de : Societatis Jesu : le nom même des jésuites.


 V

Verlaine
On fait dire à Verlaine :
« Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations : Judas, par exemple, avait des amis irréprochables. »

Vie éternelle
Un prêtre célèbre par ses prédications et ses ouvrages de théologie libérale, mettant parfois en doute la vie éternelle vient d'être élu à l’Académie Française :
« Il saura enfin ce que c'est que l'immortalité ! », déclare un de ses confrères.

Vierge Marie
Prière d’un frère convers de la Chartreuse de Diest, près de Liège, au XVIe  siècle :
« O Christ Jésus, tu m’as retiré en ce moment ta grâce ; si tu ne me la rends pas tout de suite, j’irai me plaindre à ta Mère. »
(Authentique)

Villepelet (Mgr, évêque de Nantes de 1936 à 1966)
Mgr Villepelet était un homme d’esprit, assez indépendant à sa manière. Un jour, il, préside une cérémonie dans sa cathédrale. C’était l’époque où l’on commençait systématiquement à chanter en Français. Les chants n’étaient pas très nombreux, et on prenait les mêmes dans toutes les circonstances. On s’en lassait un peu. Ainsi donc, la chorale attaque le chant :
-Tu es mon berger, ô Seigneur…
Et Mgr Villepelet, agacé, de dire à haute voix à tout le chapitre :
-Ah non ! Encore du mouton !

Visionnaire
Une religieuse affirme avoir des visions et des révélations particulières. Le prêtre appelé pour discerner leur authenticité commence par interroger la mère supérieure : « Quand cette religieuse balaie, est-ce qu’il ne reste plus de poussière ? Quand elle fait une reprise, est-ce que c’est joli ? Quand elle cuisine un plat, est-ce qu’on a envie d’en reprendre ? » Si la réponse à ces trois questions est positive, alors on peut penser que ses dires sont dignes de foi…

Visite du Paradis
Un homme va visiter le Paradis, par privilège spécial. Saint Pierre lui montre tout, et au moment de partir, notre homme aperçoit, à l'entrée du paradis, un magasin.
Il entre, et voit un ange au comptoir. Il lui demande :
-"Qu'est-ce qu'on peut bien acheter ici ?"
-"Tout ce que vous voulez..."
-"Ah ? Eh bien ça tombe bien, parce que moi je voudrais la paix dans le monde, je voudrais que tout le monde mange à sa faim, qu'il n'y ait plus de gens qui souffrent, que les chrétiens se réconcilient, que l'Eglise soit plus accueillante, que..."
-"Hep ! Attendez ! dit l'ange. Vous ne m'avez pas laissé finir... Ici, on ne vend pas les fruits, on ne vend que les graines..."


Vitesse
On dit que Jésus préféra apparaître d’abord à des femmes pour que la nouvelle se propage plus vite.

Vœux
Comme l’évêque de Berlin, Mgr Nicolas Bares, se trouvait à Rome, en décembre 1927, pour faire au pape Pie XI la visite prescrite, les vœux pour sa fête lui parvinrent de ses diocésains. Les enfants des écoles avaient écrit chacun une lettre à leur évêque avec leurs vœux de bonne fête. Parmi ces lettres, il y en eut une qui causa à l’évêque une joie toute spéciale. Le lendemain, il était reçu en audience par le pape, et il emporta cette petite lettre.
En voici le texte : « Cher Monseigneur l’évêque. Je te souhaite tout ce qu’il y a de meilleur, en particulier de rester toujours bon catholique. »
Le pape Pie XI pleura de joie en lisant ces mots et dit :
« Voilà bien le meilleur des vœux pour nous, évêques. Oui, c’est cela qui nous est nécessaire : rester intrépidement et purement catholiques ! »
(authentique)
Voitures
1.- Sur une autoroute, un carambolage se produit entre trois voitures : la Roll Royce d'un chanteur, la Mercedes d'un PDG, la Deux-chevaux d'un prêtre.
Les trois voitures sont méconnaissables tellement le choc a été important.
Le chanteur se plaint :
-Ah, je suis écoeuré, ma belle Roll's ! Fichue ! Tout le salaire d'une soirée de spectacle !
-Et moi, dit le PDG, ma Mercedes, fichue ! Deux jours de salaire détruit en si peu de temps !
Le prêtre, effondré, assis sur le rebord du trottoir, pleure lui aussi :
-Ma petite deux-chevaux, cinq années complètes de salaire, vous ne vous en rendez pas compte, vous, cinq années de salaire !
Le chanteur et le PDG se regardent, se tournent vers le prêtre et s’exclament :
-Y'a pas idée de s'acheter une voiture aussi chère !"

2.- Trois hommes, après s'être mariés et avoir eu des enfants, meurent de façon soudaine. Ils se retrouvent donc tous les 3 devant saint Pierre qui leur dit : « Bon, il vous faut d'abord rester quelque temps au Purgatoire. Comme c'est un immense endroit, vous aurez une voiture pour vous déplacer. La marque de la voiture sera en fonction des fois où vous avez trompé vos femmes. »
Saint Pierre ouvre alors son grand livre et dit au premier homme : « Je vois que votre réputation de coureur de jupon est vérifiée. Je plains votre femme. Mais comme vous étiez gentil avec elle, Dieu vous offre une Renault. »
Penaud, l'homme part en direction du Purgatoire dans sa Renault. Alors saint Pierre regarde le dossier du deuxième homme et dit : « Mais vous êtes moins pire, vous, vous avez trompé votre femme seulement deux fois, Dieu vous offre une Mercedes. »
L'homme part en direction du Purgatoire avec sa Mercedes. Alors saint Pierre se tourne vers le dernier et dit : « Alors vous, bravo, vous n'avez pas trompé votre femme une seule fois, pour vous féliciter Dieu vous accorde une Lamborghini. »
L'homme heureux part tout fier dans sa voiture de rêve.
Le lendemain, l'homme à la Renault rencontre l'homme à la Lamborghini, celui-ci pleure comme un enfant sur le capot de sa voiture. L'homme à la Renault lui demande avec sollicitude : « Voyons ! Qu'est-ce qu'il se passe ? » L'homme à la Lamborghini répond : « Je viens de voir passer ma femme en trottinette !!! »

Vol
Saint Augustin parlant du Bon Larron :
« Celui-là, il a tout volé, même le Ciel ! »




W

W. C.
Une dame neurasthénique, à la recherche d'un coin tranquille, loue un chalet en Suisse. Mais l'affaire conclue, elle a des scrupules et écrit au propriétaire pour savoir s'il y a dans l'habitation des W.C. confortables. W.C. ? Le sens de l'abréviation est inconnu du brave homme qui s'en enquiert sans succès autour de lui : il va enfin trouver un vieux pasteur qui après réflexion lui déclare : « W.C., cela doit vouloir dire wold capell. » (chapelle de forêt)
L’homme peut donc écrire la réponse à sa future locataire :
« Très honorée Madame,
Je vous prie d’excuser le retard de ma réponse mais je suis heureux de vous dire que vous ne manquerez pas de W.C. Cette bâtisse est située à 7 km de la maison, en pleine forêt, et peut contenir 250 personnes. à cause de sa belle situation, on y vient de loin. Elle n’est ouverte que le vendredi et le dimanche, ce qui est très regrettable si vous avez l'habitude d'y aller régulièrement. Vous y serez à l'aise car il y a 60 places assises et réservées. Et aussi des places debout près de l'entrée. De sorte qu'il y a suffisamment de places pour le village tout entier. Vous serez heureuse de savoir que certaines personnes apportent leur déjeuner et y passent un jour entier. D'autres, ne voulant pas perdre de temps, arrivent en auto à l'heure juste car ils ne peuvent attendre. Il y a dix ans, nous y sommes allés, ma femme et moi, et il y avait tant de monde que nous y sommes restés debout tout le temps (Vous pouvez aller du côté des hommes, ou rester avec les dames seulement). Si j'osais vous donner un conseil, ce serait d'y aller le dimanche car vous aurez l'accompagnement des grandes orgues.
Recevez... [salutations] »




EN CONCLUSION


« La gaieté est le pivot de notre vie religieuse. Un religieux plein de gaieté est comme le soleil dans sa communauté. La gaieté est aussi un signe de générosité. Bien souvent elle masque une vie de sacrifice. Ceux qui ont le don de gaieté atteignent les sommets de la perfection.
Nous devons être sûrs que les malades, ceux qui souffrent, trouvent en nous d’authentiques anges de consolation et de réconfort. Pourquoi notre travail dans les bidonvilles a-t-il été béni par Dieu ? Pas à cause de nos qualités personnelles, mais de la gaieté que montrent certaines religieuses. Notre joie est le plus sûr moyen d’annoncer le Christ au monde. »
(Mère Térésa)












 







Bibliographie



On lit quelquefois que le christianisme ne fait pas bon ménage avec l’humour. On croit rêver ! Pour prolonger vos lectures, voici une bibliographie sélectionnée au milieu de nombreux titres. Nous avons nous-même utilisé plusieurs de ces ouvrages.

Brunor : L’Evangile à l’encre sympathique, Paris : Cerf , 2001.

Brunor : Www.Dieu, Paris : Cerf, 1997.

Père Daniel-Ange : Rire et pleurer avec Jean-Paul II : fioretti authentiques, Paris :Sarment, éd. du Jubilé, 2006.

Henri FESQUET : Fioretti du bon pape Jean, Paris : Fayard, 1963.

Jean GALOT, s. j. : L’Humour en prière, Louvain : éd. Sintal, s.d.

Thomas GRIMAUD : Les Perles du caté, Paris : Cerf, 2003.

Les Blagues du curé, du pasteur et du pope glanées sur le web, Paris : éd. Petit Nuage, 2001.

Antoine Guillaumont : « Le rire, les larmes et l’humour chez les moines d’Egypte », Hommages à François Daumas, Montpellier : Université de Montpellier, Publications de la recherche, 1986, t.2, pp. 373-380.

Frère Bernard-Marie et Frère Jean Huscenot : Paroles de Saints : leurs réparties les plus percutantes, 2e éd., Paris : Brepols, 1999.

Jules JACQUES et R. KERVYN de MARCKE TEN DRIESSCHE : L’Humour chez les saints, Paris : éd. Bloud et Gay, 1941.

Anthony de MELLO : Dieu est là, dehors, Montréal : Bellarmin et Paris : Desclée de Brouwer, 1990.

Moises PRIETO : Fioretti de Jean XXIII, Paris : Médiaspaul, 1993.

Raymond SANSEN : Le Sourire de Dieu, Paris : Cerf, 2002.

Pierre TREVET : Paraboles d’un curé de campagne : 150 petites histoires à raconter et à méditer, Paris : éd. de l’Emmanuel, 2006.

Famille chrétienne n° 1282, août 2002, dossier : « Les chrétiens et l’humour, 1-Les « cathos » sont-ils coincés ? ».

Il est vivant n°133, dossier : « Dieu a de l’humour ».


Enfin, nous avons abondamment puisé à la source « internet » pour nous ravitailler en plaisanteries :
http ://www.spirituels.com/ site protestant qui répertorie de nombreuses blagues, la plupart de bon goût, et en particulier la rubrique http ://www.spirituels.com/cathos.htm

http ://www.voxdei.org/










FIN


Dieu est Amour, A MOI IL A DONNE TOUTE SA MISERICORDE

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