dimanche 29 mai 2011

cours de psychologie par Gasirabo

Psychologie générale
Prof: GASIRABO P. Claver Notes de célestin NIZEYIMANA
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GRAND SEMINAIRE
PHILOSOPHICUM DE KABGAYI
B.P 66 GITARAMA -RWANDA
Par: GASIRABO Pierre Claver
Notes de : NIZEYIMANA Célestin
Année académique 2007 -2008
COURS DE PSYCHOLOGIE GENERALE
Psychologie générale
Prof: GASIRABO P. Claver Notes de célestin NIZEYIMANA
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PLAN DU COURS
PREMIERE PARTIE: INITIATIO A LA PSYCHOLOGIE
Introduction
CHAP I: La vie sensible
-Sensation et perception
CHAP II. Les conduites instinctives
CHAP III. La vie affective
CHAPIV : La conduite intelligence
DEUXIEME PARTIE: APERÇU HISTORIQUE DE LA PHILOSOPHIE GENERALE
TROISIEME PARTIE : LA PSYCHOLOGIE GENERALE PROPREMENT DITE
Introduction
CHAP I. La psychologie
-Définition, ses grands domaines, ses méthodes et ses relations avec d’autres sciences.
CHAPII. Etude et théories de la personnalité
CHAPIII. Les conflits psychiques
CHAPIV. La sphère sociale
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Objectifs du cours
-Le cours de psychologie générale vise en doubles objectifs :
Donner aux étudiants une large vue sur les grands courants de la psychologie
Offrir aux étudiants des connaissances scientifiques permettant d’acquérir une meilleure
connaissance et une compréhension d’eux-mêmes et d’autres en vue de se former et de former
chez l’autre une personnalité libre mure et équilibrée.
Introduction générale
La psychologie peut se définir comme étant scientifique des phénomènes psychiques. Ces phénomènes
psychiques sont nombreux et complexes. L’objet de psychologie sera alors de les décrire, les classer et en
déterminer les lois. En psychologie on parle de phénomènes, de faits internes, d’état d’âme, de faits de
constances et de manifestation de l’inconscient. Ce sont des manifestations de la vie psychique de
manières d’être. Ainsi par exemple être joyeux, triste , penser, réfléchir retenir, raisonner, vouloir, rêver,
oublier sont des faits qui se passent en nous : Ce sont donc des phénomènes psychiques.
La psychologie s’occupe des phénomènes de la vie instinctive, de la vie affective et cognitive, de la
connaissance, du sub-conscient et de l’inconscient. Elle cherche à comprendre l’existence de l’être dans
son milieu à travers un corps.
Parler l’existence c’est parler du comportement. La psychologie vient comprendre et expliquer le concept
de chaque homme dans le monde qui est à la fois l’instrument de compréhension et de l’action dans le
monde. Les phénomènes physiologiques i. e relatifs aux fonctions des organes du corps et les phénomènes
physiologiques ne se confondent pas, mais ils sont en étroites interdépendances ainsi les faits de
conscients ou faits physiologiques ont besoin de l’organisme pour se manifester. Par exemple la fatigue
physique freine le raisonnement.
A leurs tours les fonctions psychiques ont une répercutions profonde sur le corps. Ainsi par exemple la
peur fait trembler, la joie accélère la circulation du sang, la tristesse ralenti la circulation.
De toutes les fonctions organiques subissent plus ou moins directement des contrecoups de faits
psychiques ou faits internes de connaissances.
Parenthèse
Au commencement la psychologie se définissait comme l’étude de l’âme.
La psychologie procède par expérimentation :
⇒ Psychologie philosophique : a comme objet l’étude de l’âme, elle étudiait l’homme et non l’animale
Elle utilise la méthode introspective (analyse de soi- même)
Les behavioristes ont essayé : d’évaluer en définissant la psychologie comme l’étude du comportement (Le fondateur du behaviorisme est
J.Watson)
D’autres vont la considérer comme l’étude de la conscience.
La psychologie moderne est définit comme l’étude des phénomènes psychiques. Certaines phénomènes relèvent de l’inconscient (lapsus
linguae, écriture), rêves, actes manqués, manies, tics…) d’autres relèvent de la conscience (réflexion, imagination, raisonnement).
Un choc émotionnel ishobora gutuma uzana uruhara, un phénomène physiologique peut influer sur le comportement surtout chez
les petits enfants. L’instinct chez les enfants est très développé, il domine. L’intelligence connaît une évolution.
Sentiment (amour, charité), émotion (peur, joie, angoisse). L’angoisse de 8 mois est l’étape où les enfants de 8 mois ont une angoisse
de rencontrer une personne étrangère. Par exemple il vient vers vous puis il pleur puisque vous ns pas ses familiers, vous lui est
étrangers.
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Névrose traumatique /Névrose de guerre : pourquoi les comportements anormaux après la guerre ?
C’est que pendant la guerre tout le monde cherche à survivre et après la guerre, quant la paix revient, les gents réfléchissent
davantage sur la situation qu’ils ont connue. D’où des les cas de traumatisme et de névrose. Le malade mentale, ses réactions sont
inconscientes,il est dans la crise et est dans la gaîté , dans l’extase car les phénomènes qui sont contrôlées par le moi ,les uns sont
inconscients et les autres sont conscients et ils se mélangent
Pourquoi étudier le comportement humain ?
On étudie le comportement humain pour connaître l’homme qui est un être raisonnable.
Pourquoi se connaître ? L’homme est un être ambivalent, il a des tendances naturelles sont qui sont purement animales et innés,
sociale car il doit se conformer avec la société. Dans cette ambivalence l’homme a l’amour mais a aussi la haine. Ainsi pou se
conformer dans la société il y a des droits de l’homme.
Les tendances contradictoires : surgissant chez les hommes peuvent être à la base des conflits psychiques.
Exemple : Si on va voler une personne on cherches tous les moyens possibles pour le tuer et ainsi on a la possibilité de le voler mais il arrive
que la conscience morale (ça) trouve que c’est un péché et communique au moi que ce n’est pas de tuer ainsi un conflit commence entre moi
et ça si le mal remporte sur le bien le péché se commet et inversement. Cependant après le péché un conflit persiste le moi demande pourquoi
l’homme a été tué et il s’ensuit un réglé=torture morale,ipfunwe.
· Nous devons nous connaître pour nous accepter comme nous sommes, Mais pourquoi connaître les autres ? Nous devons connaître
les autres pour les accepter et afin nous compléter par nos diversités.
· L’intelligence à la fois une donnée héréditaire et conditionnellement social (théorie ontologique) On peut être prédisposé pour être
musicien ou mathématicien mais ne pas avoir des moyens d’étudier.
· Pour donner conseils aux gens qui ont des problèmes il faut en parler.
· Le défaut de l’homme est de ne pas s’accepter tel qu’il est.ses défauts, ses qualités,
· S. Freud, la psychopathologie de la vie quotidienne
Les rêves d’un enfant sont faciles à interpréter car ils n’ont pas encore vécu beaucoup d’expériences, dans leur vie ; leur subconscient
n’est pas encore développé. Contrairement aux adultes
· Quand l’enfant n’a pas eu d’affection maternelle dès son jeune age surtout quant il a perdu sa mère étant petit, il peut être non
sensible aux caresses par manque d’habitude.
· La population qui ne veut pas révéler les valeurs qui la rangent, par la peur d’être écrasée par ses valeurs, il faut leur donner
des feuilles pour mentionner les noms des valeurs qu’elle pense.
Tendance : forces internes qui poussent l’individu à être, à faire plus que les autres.
Remarques : Notion de vie
La caractéristique la plus essentielle de l’être humain vivant est le mouvement. Par la vie il faut
comprendre le fait de se nourrir, de grandir, de se reproduire …
L’être vivant est celui qui se meut de lui-même, mais tout mouvement n’est pas signe de vie.
Exemple :
La terre, le soleil, et les astres se meuvent toutefois ils ne vivent car leur mouvement vient du dehors.
L’être vivant est celui qui se meut spontanément c. à. d de lui-même. Son mouvement est immanent. Le
mouvement organique ou l’activité vitale vise la conservation et le développement de l’être qui en est le
siège, le centre. Par contre le mouvement inorganique est essentiellement transitif : est donc vivant l’être
qui se meut par lui-même et pour lui-même. Spontanéité et immanence, voilà les deux caractères
essentiels du mouvement vital.
Chez l’homme nous rencontrons à coté des impulsions (poussée) organique des tendances d’ordre
rationnel qui répondent aux besoins spécifiquement humains. En somme toute la vie psychique se déploie
en quelque sorte autour de la vie des tendances. C’est elle qui rend compte du mouvement vital. Elément
dynamique de la vie psychique, la tendance poussée l’animal et l’homme à s’adapter sans cesse dans leur
milieux (social), à persévérer dans l’être et à réaliser leurs fin propre : Fin purement temporelle chez
l’animal, fin temporelle conjuguée à une fin éternelle chez l’homme.
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CHAP. I. LA VIE SENSIBLE :
A. SENSATION ET PERCEPTION
1. SENSATION
a) Sens et organes de sens
Un sens est une faculté qui nous met en communication avec le monde extérieur par le moyen des organes
des sens. Cet organe extérieur est une partie de notre corps par laquelle le sens exerce des fonctions.
Tout organe de sens se compose de 3 éléments :
- un appareil récepteur (le goût, l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher,…)
- un nerf conducteur
- un centre cérébral où l’impression venue du dehors est reçu et devient un phénomène psychique
afin de connaissance appelée sensation.
b) La sensation
Un excitant est un état de connaissance qui fait suite en ébranlement de l’organe par une excitation.
C’est une prise de connaissance de l’excitant.
Elle a 3 phases :
1. phase mécanique : c’est l’ébranlement des terminaisons nerveuses par un excitant (excitation).
2. phase physiologique : c’est la réception dans l’organe sensoriel suivi d’un ébranlement du nerf
conducteur et d’un centre cérébral.
3. Phase psychologique : l’état de connaissance proprement dit de l’excitation. C’est une prise de
connaissance de l’excitation.
La connaissance sensible résulte de l’action directe des objets matériels. Il existe des sens externes qui
sont directement affectés par les objets. Mais il existe également des sens internes affectés indirectement
par des objets.
Ex : Imagination, mémoire, etc.
Leur objet appartient surtout au monde de la connaissance.
Caractéristiquement de sensation (pas vues)
c) Seuil de sensation
Il existe 2 sortes :
1. Seuil absolu : c’est le minimum d’excitant requis pour faire fonctionner un sens.
Ex : L’oreille de l’homme n’est pas sensible au son produit par moins de 30 vibrations/seconde.
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2. Seuil différentiel ou relatif : c’est le minimum d’accroissement ou de diminution qu’il faut
donner à l’excitant pour produire une nouvelle sensation autrement dit c’est la variation de la
sensibilité.
Remarque : les seuils diffèrent d’une personne à l’autre et d’un moment à l’autre chez la même personne.
Ex : la maladie peut diminuer la sensation.
2. La perception
Une perception est une opération mentale par laquelle une personne humaine prend connaissance des faits
et des événements extérieurs.
La perception peut être influencée par nos connaissances. Elle fait intervenir non seulement les éléments
fournis par nos organes de sens mais aussi notre connaissance, nos expériences qui viennent compléter des
données sensorielles.
Nous ne percevons pas la réalité telle qu’elle est mais tel que nous la connaissons ; nos attentes
influencent également notre perception.
Point de départ de toute connaissance ; la perception peut se définir par une appréhension, une prise de
connaissance du milieu en vue de la régulation de notre conduite.
2. CONDITIONS DU PHENOMENE PERCEPTIF
a. Condition physique : la présence d’un excitant.
b. Condition physiologique : une impression organique et sa transmission au cerveau.
c. Condition psychologique : c’est l’appréhension par la connaissance de l’objet qui a provoqué
l’impression sensorielles.
3. QUELQUES THEORIES DE LA PERCEPTION
1. Théorie de la forme : Gestaltisme (gestalt : forme)
Elle est une théorie qui refuse d’isoler les phénomènes les uns des autres pour les expliquer, mais qui les
considère comme des ensembles indissociables et structurés.
Quelques lois de la forme
1. Un élément change de signification selon qu’il est placé dans son ensemble.
Dessins :
2. Un tout est perçu avant les parties qui le constituent.
Ex : une mélodie est appréciée sans avoir connaissance des notes qui la constituent.
2. La théorie de l’association (associationnisme)
C’est une doctrine qui fait de l’association des idées et des représentation, la base de la vie mentale et le
principe de la connaissance. Pour cette doctrine la perception est conçue comme une structure (une
organisation).
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Les lois de l’association
1. Les éléments isolés ont une tendance spontanée à se structurer.
Dessins :
2. Les formes tendent à se détacher comme des ensembles structurés, limités pour constituer une
figure qui se détache du fond.
Dessins
3. La perception d’une figure implique la perception d’une signification c’est-à-dire que nous
percevons les choses selon nos expériences.
Ex : Test de Rorstchach (test de la tache d’encre)
CHAP. II. LES CONDUITES INSTINCTIVES
1. DEFINITION
L’instinct est une disposition innée qui détermine l’organisme à percevoir tout objet d’une certaine
catégorie et à y prouver en sa présence une certaine excitation émotionnelle et une impulsion à une
activité qui trouve son expression dans un monde spécifique de comportements en relation de cet objet.
2. CARACTERISQUES DE L’ACTIVITE INSTINCTIVE
a. L’activité instinctive est innée : cette activité s’exerce bien souvent dès le début de la vie et avant
toute possibilité d’apprentissage préalable.
b. Il est stable : cette activité ne connaît pas d’évolution sans savoir…. ……reste immuable.
Ex : construction des nids chez les oiseaux.
c. Uniforme et stéréotypé : les différentes phases de cette activité se déroulent chez les individus de la
même espèce, de la même manière et dans le même ordre.
Toute fois cette uniformité d’expression et cette fixité ne sont pas absolues. Une certaine adoption à des
circonstances particulières ou a des modifications légères et possibles.
d. est finaliste : toutes les réaction partielles sont adaptés les unes au autres étendent vers une même fin.
e. est utile : toute action instinctive semble adapter à la réalisation d’une fin utile soit à l’individu ou à son
espèce.
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f. est aveugle : elle n’est nullement pas raisonnée, elle ne prévoit jamais le but final.
Conclusion :
Les caractères de l’action instinctive ne doivent pas être considérés ou pris dans un sens très absolu ni très
rigoureux.
Premièrement innée mais il y a possibilité d’apprentissage.
2. Spécifique mais il existe de possibilité de déviation individuelle.
3. Uniforme et fixe mais des modification restent possibles.
4. Stéréotypé et aveugle mais cependant les activités instinctives sont constamment adaptées à
une même fin utile.
Toute activité instinctive constitue une réponse à une double stimulation.
1° L’excitation interne : il résulte d’un état organique momentané, d’une rupture passagère de l’équilibre
interne. Ex : la faim, la soif.
2° L’excitation externe : est constitué par la perception de l’objet capable de satisfaire ses besoins
instinctifs. Ex : la beauté, la vue de la viande, …
3. LES TENDANCES INSTINCTIVES HUMAINES
Ils existent pour 3 catégories :
- Les tendances personnelles ou instinct de conservation de soi
Ces tendances concernent tous ce qui vise la conservation d’un individu.
Ex : - le besoin de posséder
- le besoin de dominer
- le besoin d’attirer l’attention sur soi
- le besoin d’amour.
Bref, tous ce qui nous pousse à la recherche d’une satisfaction personnelle.
- Tendance sociale
C’est le goût de la vie en société. Ces tendances se manifestent généralement par 3 éléments :
Sympathie : il existe 2 aspects :
- La sympathie passive : c’est la participation aux sentiments, aux joies et aux peines des autres.
- La sympathie active : c’est l’ensemble des sentiments de bienveillance pour protéger, pour
secourir les autres pour des raisons philenthropiques, pour des raisons de solidarité, de charité.
¤ L’imitation : c’est la tendance à poser des actes identiques à ceux des individus de son milieu social.
¤ Le jeux : c’est une activité motivée par le besoin de manifester sa personnalité au sein d’un groupe
social.
L’enfant joue pour développer sa personnalité et non pour s’amuser.
- Les tendances sexuelles
Ces tendances ont un instinct physiologique, psychologique et intellectuelle. L’imagination joue un rôle
important dans ces tendances sexuelles.
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CHAP. III. LA VIE AFFECTIVE (CONDUITES EMOTIONNELLE)
A. EMOTION, SENTIMENTS, PASSIONS
1. EMOTION
Notion : Une émotion est un état affectif qui s’impose à la connaissance avec la violence d’un choc et qui
touche à la fois l’âme et le corps. Son apparition est brusque et momentanée.
Ex : la honte, la colère, la peur, joie intense.
Une crise émotionnelle se déroule en 2 temps :
a. Une alerte désordonnée : il s’agit d’un changement brusque qui déclenche un déséquilibre
organique.
b. Une riposte : l’individu cherche à se réadapter à la nouvelle situation.
On distingue 5 types d’émotions :
1. L’émotion surprise ou l’émotion d’étonnement : c’est une émotion choc qui correspond à l’affect
agréable.
2. L’émotion de joie : c’est aussi une émotion choc qui correspond à l’affect agréable.
3. L’émotion de colère Ce sont des émotions chocs qui correspondent aux
4. L’émotion de tristesse affects désagréables.
5. L’émotion de peur
LES ASPECTS FONDAMENTAUX: PLAISIR & DOULEUR
Le plaisir et la douleur constituent les fondamentaux, on les retrouve à la base de tous nous états affects.
Parler du plaisir et de la douleur c’est parler de l’agréable et du désagréable.
Ex : les succès et l’échec.
4. DISTINCTION DU PLAISIR ET LA DOULEUR
a. Plaisir et douleur d’ordre physique
Ils supposent une action directe de l’excitant ; on peut les localiser.
b. Plaisir et douleur d’ordre morale
Ils supposent une excitation mentale : une idée, un souvenir, une image d’une représentation mentale.
Ex : - l’inquiétude pour la vie
- les complexes de toute chose
- des remords.
5. LES LOIS RELATIVES A LA DOULEUR ET AU PLAISIR
1. Loi de la circonstance
L’intensité du plaisir et de la douleur dépend des circonstances physiques, psychologiques, …
Ex : Quand vous retrouvez un ami, le plaisir devient intense.
2. La loi du contraste
Les individus riches jouissent de moins à moins de leurs biens.
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Ex : - Une douleur physique continue, une autre douleur qui vient après, sera moins ressenti.
- Un plaisir intense rend une douleur légère.
3. La loi de la saturation
Les plaisirs et les douleurs ne s’additionnent pas indéfiniment ; arrivés à leur paroxysme, les douleurs ne
se sentent plus et les plaisirs dégoûtent.
2. LES SENTIMENTS
Notion : certains états affectifs comme la crainte, la sympathie, la tristesse, la rancune, etc. sont
relativement peu violents mais plus durables, plus stables que les émotions. Ce sont les sentiments.
La seule différence qui existe entre le sentiment de l’émotion n’est qu’une différence de durée et
d’intensité.
Le sentiment est un état affectif plus durable et moins violent que l’émotions. Son aspect physiologique est
plus discret que dans l’émotion.
Classification des sentiments
Compte tenu de leur complexité, de leur variété, les sentiments ne se prêtent guère à une classification
scientifique, mais on peut toute fois les ranger en 3 grandes catégories :
1° Les sentiments personnels ou individuels
Ils ont pour but l’instinct de conservation de soi ou la satisfaction personnelle.
Ex : la crainte, le courage, l’amour de soi, la vanité, l’orgueil, le sentiment de l’honneur, l’émulation.
2° Les sentiments altruistes
Ils sont liés à l’instinct de socialité.
Ex : la sympathie, la générosité, la piété, la charité.
3° Les sentiments supérieurs, impersonnels ou supra-individuels
Ils se rapportent aux tendances individuelles, morales, religieuses de l’être humain.
Ex : - l’amour du vrai, de la vérité : c’est un sentiment scientifique(individuel).
- l’amour du bien : sentiment moral
- l’amour de Dieu : sentiment religieux
- l’amour du bien : sentiment esthétique
3. LA PASSION
Notion : Elle est un sentiment puissant qui canalise la vie psychique dans une direction principale et la
domine d’une façon systématique. Elle absorbe toute notre énergie dans ce sens que toute notre activité est
centrée sur l’objet de notre action.
Ex : passion pour le sport, la musique, l’alcool, l’avarice,…
Ce qui caractérise surtout la passion c’est que périodiquement elle nous porte avec violence vers son objet.
C’est un état violent et chronique. D’après Descartes, la passion est tout comportement où la volonté est
absente.
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Il existe 6 passions fondamentales :
- l’admiration - la joie
- la haine - le plaisir
- l’amour - la tristesse
La psychanalyse nous révèle que la passion est une force inconsciente qui agit en nous à tel point que nous
sommes incapables de nous reconnaître dans ………..cette passion.
Les vraies causes de la passion sont en nous, elles résulteraient d’un transfère ou d’une sublimation ou
d’une compensation.
Naissance d’une passion
Elle peut naître brusquement par un coup de fondre. Les facteurs qui influence la naissance des passions
sont :
a. les facteurs internes : le tempérament, l’imagination, l’hérédité, la volonté.
b. les facteurs externes : le milieu, l’éducation, le climat.
CLASSIFICATION DES PASSIONS
1. Passions sensibles : elles concernent les instincts sexuels, alimentaires, passions pour la danse,
ainsi que les tendances sociales.
2. Passions rationnelles : ce sont des passions supérieures ; dans ce cas la finalité de la passion c’est
l’homme lui-même et sa promotion.
Ces passions exaltent ce qu’il y a de supérieur chez l’homme comme par exemple pour la science ou la
générosité.
LA VALEUR DES PASSIONS
Une passion a 2 aspects : l’aspect positif et négatif.
a. Aspect positif : l’histoire de la société humaine nous fait remarquer que toute la grande réalisation
de l’homme ne peuvent pas se réaliser sans passions. Tous les problèmes de l’humanité se lèvent
des gens passionnés.
b. Aspect négatif : pour KANT, la passion parait comme une maladie de l’âme, c’est un
développement excessif d’une valeur, une valorisation partielle du monde.
Le coeur du passionné ne bat pas au rythme du monde mais au rythme du monde rétréci.
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CHAP. IV. LES CONDUITES INTELLIGENTES ou LA VIE INTELLECTUELLE
INTRODUCTION
Grâce à nos organes de sens, nous percevons les objets matériels avec leurs qualités particulières, leur
forme, couleur, poids, dimensions, etc. Cette connaissance ainsi acquise constitue la connaissance
sensible. Cette connaissance est commune à l’homme et à l’animal. Elle représente une forme inférieure
de la connaissance. La véritable connaissance est la connaissance individuelle ou rationnelle dont la base
est la pensée. Par la pensée, nous nous élevons à la connaissance du monde supra-sensible, immatérielle,
spirituelle.
OPERATION DE LA PENSEE
Les psychologues de l’intelligence, les logiciens en particuliers ont ramené à 3 les opérations ou fonctions
de la pensée.
-la conception de l’idée
- le jugement
- le raisonnement.
1. LA CONCEPTION DE L’IDEE
a. Notion d’idée
L’idée est la simple représentation individuelle de l’objet. L’idée n’est pas ce que nous connaissons mais
par quoi nous connaisssons. L’idée n’est pas le terme de la pensée mais son moyen. Concevoir l’homme
c’est avoir dans l’esprit quelque chose qui rappelle l’homme.
b. Classification des idées
Au point de vue contenu, il existe 2 catégories d’idées :
a. Les idées empiriques : expriment avant tout une expérience. Elles signifient beaucoup moins ce
que la chose est en elle-même mais bien ce que nous savons de cette chose, ce qu’elle est par
rapport à nous.
b. Les idées rationnelles ou universelles ou objectives : c’est l’idée proprement dite c.à.d la
représentation individuelle d’une chose d’après ses caractères essentielles. Elle s’attache à ce que
la chose est en elle-même, c.à.d à l’essence.
Ex : les idées scientifiques (la terre tourne autour du soleil, théorème de THALES, et.)
2. LES IDEES INDIVIDUELLES OU GENERALES
a. Les idées individuelles ou singulières : Ce sont les idées qui ne s’appliquent qu’à un seul
individu.
b. L’idée générale : Elle s’applique à tout les individus d’une même classe, même espèce. Ex :
l’homme, les imbéciles,…
Dans le domaine des idées générales, on peut rétablir une distinction entre idée et le concept.
L’idée exprime avant tout la compréhension tandis que le concept se rapporte souvent à l’extension.
· La compréhension d’une idée est l’ensemble des qualités ou des notes que contient une idée.
· L’extension c’est le nombre de sujets auxquels l’idée peut s’appliquer.
Ex : la compréhension de l’idée de l’homme c’est l’animalité et la raison.
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L’idée donc convient à tous les humains passés, présents, futurs quel qu’ils soient, l’ensemble de ces êtres
constitue l’extension de l’idée d’homme.
3. ABSTRACTION ET GENERALISATION
ABSTRACTION : abstraire signifie analyser, dissocier, décomposer, considérer à part.
Sortes d’abstractions
1. abstraction passive : elle résulte de l’activité de nos facultés sensorielles.
Ex : par la vue on voit les couleurs, les formes, les distances, etc.
par l’ouïe, on entend les bruits, sens,…
Cette forme d’abstraction se produit à notre insu sans le savoir, elle est donc passive.
2. abstraction active : c’est l’opération par laquelle l’esprit isole l’objet de son existence concrète et
de tout ce qui lui permet d’être représenté par l’imagination dans le but de s’en faire une idée
strictement immatérielle ou individuelle. Le terme de l’abstraction active c’est l’essence des
choses (leur nature).
LA GENERALISATION
C’est la conséquence directe de l’abstraction ; elle consiste à appliquer……………une notion
nouvellement acquise à tous les objets de même espèce. Il existe une généralisation directe, spontanée
plus ou moins inconsciente et une généralisation réfléchie qui consiste à étendre cette notion à tous les
objets qui la réalisent.
2. JUGEMENT
Définition : ce terme peut avoir différents sens.
a. Entant que faculté : il est l’intelligence ou l’entendement pouvant servir les rapports de
convenance ou de disconvenance entre les idées ou les choses.
b. Entant que acte : est l’opération par laquelle l’esprit affirme ou nie une chose d’une autre.
C’est l’acte essentiel de l’esprit. Le jugement peut aussi signifier le contenu de l’acte de juger. L’acte de
juger est donc affirmer ou nier une chose d’une autre. C’est saisir une relation entre 2 objets et l’admettre
comme vrai.
3. RAISONNEMENT
Raisonner c’est tirer de 2 ou plusieurs jugements appelés prémisses un autre jugement ou conclusion
contenu logique dans le premier.
C’est passer du connu à l’inconnu ou d’une vérité implicite à une vérité explicite.
Ex : Tous les hommes sont mortels
Or je suis un homme
Donc je suis mortel.
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II ème Partie : EVOLUTION ET HISTORIQUE DE LA PSYCHOLOGIE.
0. Introduction :
La psychologie a été pendant plusieurs siècles inséparable de la philosophie. Comme branche
de la philosophie son histoire commencerait avec les premières traces de pensée humaine.
L’objet d’étude de cette psychologie philosophique était l’étude de l’âme.
La notion d’âme était la notion sur laquelle les philosophes n’ont jamais cessé de discuter pour
connaitre sa nature, sa fonction et sa réalité. Mais le problème qui se pose est de savoir si l’âme
peut constituer un objet d’investigations scientifique au sens moderne du terme.
Ainsi le début de la psychologie moderne scientifique ou expérimentale utilisant des méthodes
scientifiques et ayant l’autonomie propre dite du 2eme moitié du 19ième siècles.
⇒ Cette psychologie scientifique se distingue de la psychologie philosophique non seulement par son
objet mais aussi par sa méthode qui consiste à mettre des hypothèses à l’épreuve des faits établis
objectivement.
A partir de la deuxième moitié du 19ième siècle les recherches en psychologie se sont multipliées. Il s’agit
de prendre comme objet d’étude l’animal aussi que l’homme de considérer l’homme dans ses caractères
généraux et ses différences particulières (individuelles) d’étudier l’homme malade et l’homme normale ,
l’enfant et l’adulte , l’homme seul ainsi que l’homme considéré dans son milieu social.
Dans cette 2ième partie, nous allons essayer de donner un aperçu historique sur les origines de la
psychologie, son développement, ses grands courants et nous terminerons sur l’histoire de la psychologie
sociale.
Explications
Facteurs influençant l’apprentissage :
+Hérédité
+Milieu familial
+Situation sociaux –économique de la famille.
INDRUBRI=Industrie de briqueterie
Chap. I : LES ORIGINES ET LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE A TRAVERS
LES GRAND COURANTS PSYCHOLOGIQUES
L’émergence de la de la psychologie moderne est le fruit de plusieurs approches ou tendances qui ont
donné une inspiration théorique à l’objet de psychologie au contenu de psychologie et à ses méthodes dans
l’étude du comportement. Il faut retenir qu’il n’existe pas une bonne ou une mauvaise approche à l’étude
du comportement humain. Comme nous le verrons dans les premières années on a essayé, critiqué, rejeté
et remplacé plusieurs approches. Les courants qui ont donné lien à la psychologie moderne sont :
+Le structuralisme
+Le fonctionnalisme
+La psychanalyse
+Le gestaltisme
+Le behaviorisme
+L’humanisme.
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1. Le structuralisme
Le père du structuralisme Wilhelm Wundt est la figure dominante de l’approche structuraliste .Wundt et
ses étudiants parmi lesquels Edouard Blodfold Titchener ont avancé l’idée selon laquelle les expériences
mentales complexes étaient réellement des structures formées à partir des états mentaux simples comme
les composés chimiques sont formés à partir des éléments simples.
Le structuralisme était considéré comme l’étude des expériences de la conscience ou l’étude des éléments
tels que les sensations, les images mentales et les sentiments de l’esprit de l’homme normal.
Wundt le fondateur de cette approche a utilisé la méthode introspective. Cette méthode exige que les
gens s’examinent intérieurement pour décrire, pour rendre compte des activités de l’esprit. Cette méthode
A fait du structuralisme une approche subjective et de fait il a perdu une partie de sa crédibilité.
Plus tard, les structuralistes ont renoncé l’introspection pour pratique l’expérimentation.
2. Le fonctionnalisme
La figure dominante du fonctionnalisme est William James (1842-1910). Le fonctionnalisme s’est
opposé au point de vue des structuralistes qui étaient intéressés par les composantes de la structure de
l’esprit. L’approche de James était basée sur la relation entre l’expérience de la conscience et le
comportement. Le fonctionnalisme est devenu l’étude de la fonction et l’adaptabilité de l’esprit au
changement de l’environnement des individus. James a continué à soutenir que le processus mental est
inséparable du processus du cerveau, ceci lui a voulu l’honneur d’être considéré comme le père de
l’approche psychologique. Plus tard John Dewey et James Angel avec William James ont collaboré pour
propager comment l’expérience permet aux gens de mieux s’adapter à l’environnement social.
Cpdt le fonctionnalisme n’a pas duré longtemps parce que la plupart de ses idées a été adaptées par
d’autres approches. Il utilise comme méthodes l’observation à l’étude du comportement humain.
3. La psychanalyse
Sigmund Freud (1856-1939) est considéré comme le père de l’approche psychanalytique. La
psychanalyse est une théorie de la personnalité, une méthode de theurapie ou une technique qui cherche à
comprendre le comportement humain, qui a surgi après la division des fonctionnalistes en 1900.
Les idées psychanalitiques étaient basées sur l’étude superficielle des cas d’un patient plutôt que sur des
analyses expérimentales au laboratoire comme c’était le cas dans l’approche fonctionnaliste.
Freud et ses disciples Carl Gustav Jung et Alfred Adler ont utilisé les méthodes cliniques et
l’observation dans l’étude des comportements humaine. A la fin, les deux disciples se sont séparés et
orientés vers une autre approche.
Explications
Conscience individuelle : expériences individuelles qu’on a vécu,la façon dont on se les a représentés depuis la
conception(naissance).
Fuite dans l’irréel :gushaka umuti w’ikibazo ahou tari :mu busambanyi,ubusinzi,suicide.(Manque yo kwihanganirana,
ntiwavuga uti nzahora mereweneza).
Conscience collective sociale : ensemble des réalités sociales (expériences du pays,de la famille,des croyances,interdits
sociaux,histoire du peuple,culture…
-Schèmes de pensées.
-Kera nta wicaga umugore cg umwana mu ntambara ahubwo barabanyagaga.
Les interdits sociaux nous empêchent ‘évoluer dans sociéte.umugabo yakubitaga umugore akamwirukana,yagera iwabo
bakamuha igiseke kirimo imfizi y’ihene.
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Conflits familiaux
-Ils viennent de la personnalité
Voir concept personnalité
Conflits personnels (homme :ivresse pendand que la femme pris une chose,la main est frustré).
Icyo kibazo personnel nicyo gitera conflits familiaux.wanywereye amafaranga yagombaga gutunga famille,abana nta minerval
bafite.
Après ça ce sont des bagarres ⇒Les bagarres ne résolvent pas les problèmes.
- Causes des conflits :
a) Pauvreté itera guharika.
Les grands courants de la psychologie
Nom Sujets traités Méthodes utilisée Auteurs célèbres Date
approximative du
début
1. Le
structuralisme
(psychophysique)
-Les sensations -Introspection
-Expérimentale
- wount
- Titchener
1879
Freud a examiné la pensée humaine, les émotions, les sentiments, les comportements à travers les
(autres) observations et les intérieurs cliniques avec les patients. Freud et ses disciples ont mis l’accent
particulier sur le processus mental de l’inconscient avec un souci particulier de comprendre et de
guérir les troubles mentaux. Ils se sont penchés particulièrement sur l’inconscient en tant que source
principale des conflits et des troubles mentaux. (Conflit psychique entre le ça et le moi tentation de
copiage/tricherie).
Pour comprendre le comportement humain les psychanalystes ont conçu des techniques comme
l’association libre (ex : dire librement des pensées qui vous passent par l’esprit) l’analyse des rêves
et l’hypnose.
4. Le gestaltisme
Cette approche est devenue célèbre en Allemagne vers les années 1950. Max Wertheimer (1880-
1943) et ses collègues Kurt Koffka (1887-1967) étaient les défenseurs de ce courant.
Ils ont mis l’accent sur la perception et ont montré comment celle-ci influence la pensée, la réflexion
et la résolution des problèmes.
Les méthodes utilisées par les gestaltistes pour étudier le comportement humain sont : l’introspection,
l’observation et les expériences.
Ces mêmes auteurs ont montré que la perception n’est pas une forme d’élément mais bien une
structure de ces éléments.
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5. Le behaviorisme
Ce courant est d’inspiration américaine
J.B WATSON son fondateur centrait ses expériences sur les animaux et mettait à l’écart les approches
antérieurs basées sur la conscience, l’introspection et l’inconscient pour étudier le comportement
humain. Ses collaborateurs les plus proches sont Pavlov et Skinner.
6. L’humanisme
Ce courant est connu sous le nom de psychologie existentielle. La psychologie humaniste considérait la
personnalité comme un système intégral, dynamique et plein de potentialité pour l’autoréalisation de
l’homme.
On peut citer comme premiers de ce courant Gordon Allport et Carl Rogers.
CHAP V : EVOLUTION DE LA PSYCHOLOGIE A TRAVERS LE TEMPS ET DIFFERENTS
PAYS
1. En Grande Bretagne
Les découvertes de Charles Darwin (1868-1882) notamment les origines des espèces 1859, ont
profondément influencé le développement de la psychologie en Grande Bretagne. Selon Charles Darwin
Les individus qui bénéficient les particularités favorisant leurs vies ont plus de chances de survivre et
de transmettre ces particularités à leurs descendants.
Par la suite il a ouvert le champ d’une psychologie comparée entre l’homme et l’animal. Il a montré que
certains adaptations s’effectuent suivant le même processus chez l’homme que chez l’animal : Par
conséquent les mêmes résultats trouvés chez l’animal peuvent avoir une même portée.
Selon son cousin Francis Galton (1822-1911) fut le fondateur de la psychologie anglaise, créateur de la
psychologie différentielle, il s’intéressa à l’héritabilité des capacités intellectuelles. Sa méthode repose sur
l’écha étalonnage c. à. d consiste à mesurer un grand nombre de sujets à situer chacun par rapport à
l’échantillon choisit. Il a appliqué cette méthode d’étalonnage à la recherche de la définition. Cette
méthode lui a permit d’aborder l’étude statistiques des différents individuelles. Galton a également mis sur
pied les tests mentaux ayant pour but de vérifier expérimentalement l’hérédité de supériorité et
d’infériorité des individus. L’application des statistiques à la psychologie fut l’oeuvre de Pearson, Ficher
et Bravais.
2. En France
En France, les buts de la psychologie ont été profondément marqués par la psychopathologie.
a) Ribot Théodule (1839-1876) a marqué l’autonomie de la psychologie comme science. Il était chargé
du cours de psychologie expérimentale à la Sorbonne en 1885. En 1828, une chaîne de
psychologie a été pour lui dans le collège de France. D’après Ribot, la maladie mentale
en désorganisant les fonctions mentales fait naître l’individu les fonctions sousjacentes.
Promoteur de la psychologie expérimentale en France, bien qu’il n’est jamais expérimenté, Ribot regrette
de n’avoir jamais expérimenté le malade (car il n’était pas médecin) et exige à ses élèves une double
fonction : Philosophie et médecine. Cette double fonction a été dès lors imposée à l’université à la
Sorbonne et en toute la France.
Ribot a également créé un laboratoire de psychologie philosophique dont la direction fut assurée par un
physiologiste du nom de Beaunis.
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b) Alfred Binet
Successivement créa définitivement la psychologie expérimentale en France. L’objet de la psychologie
expérimentale est l’étude de l’homme normal. Dans des situations réalisables au laboratoire en faisant
abstraction des différents individuelles de l’influence du milieu. Binet s’intéresse surtout sur la
psychologie de l’enfant. Dans ses travaux sur les différences individuelles il a utilisé le matériel de
Woundth Wilhelm, il a montré également que les facultés supérieures tels que la mémoire, la pensée la
tension et l’intelligence devraient être mesurées à l’aide des taches plus complexes et plus proches de la
réalité qualitative.
En 1905, Binet publia l’échelle de mesure de l’intelligence. C’était un véritable test mental. Cette échelle
de mesure de l’intelligence est constituée par une série de petite épreuve, concrète, courte et variée tenant
compte de la vie courante des individus testés. Ces épreuves font surtout appel aux jugements à la
compréhension et aux raisonnements, les travaux de Binet n’ont pas tardé à être reconnus à l’étranger
alors qu’en France l’université a resté longtemps réservé à l’égard de la psychologie mentale.
Ce n’est pas en 1948 que la licence de la psychologie fut créée en France.
NB : Le terme test a été inventé par un américain du nom de Cattell John
c) HENRI Piéron (1881-1964)
Son grand mérite réside dans le faite d’avoir donné à la psychologie une orientation physiologique
poussée alors qu’elle n’était restée jusqu’alors 1910-1950 une psychologie clinique et psychiatrique.
Contrairement à Piaget, Piéron montre que le langage rêvait un caractère social chez l’enfant et se
transformerait plus tard en langage intérieur chez l’adulte. Il a montré également que le développement de
pensée est déterminé par le langage et l’expérience socioculturelle de l’enfant grâce à la maîtrise des
moyens sociaux de la pensée.
3. Aux états unis d’Amérique
1. William James (1842-1910)
Philosophe pragmatiste et psychologue. Il s’oppose à la psychologie des éléments mentaux tels que la
compréhension, l’entendement comme partie de la faculté cognitive de l’esprit et l’oriente vers les
opérations mentales telles que penser, réfléchir, résoudre les problèmes etc.
Dans ses recherches en psychologie il a été influencé par la conception psychologique du fonctionnalisme
qui prétend que les entités psychologiques se définissent sur les fonctions qu’elles exercent sur l’activité
psychologiques.
2. Granville Stanley : (18144-1924)
Fondateur de la psychologie Amérique. Il a introduit aux U. S. A les méthodes de son maître Woundth.
Ses travaux sont aussi orientés vers les sensations et les perceptions visuelles. Pour lui, la psychologie a
pour objet les expériences immédiates à l’individu, accessibles par l’introspection. Après avoir terminé
ses études de doctorat il a travaillé en Allemagne chez Woundth. En 1885, il a fondé un laboratoire de
psychologie à l’université John Hopkins (à Baltimore).
3. John Cattell
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Elève de Woundth, il est allé travailler chez Galton en Grande Bretagne. En 1828, il fut nommé
professeur de psychologie aux USA, là, il a poursuivi ses recherches se fut d’ailleurs lui qui introduit
l’usage de la statistique dans le traitement des donnés expérimentales en psychologie.
4. En Russie
1. Pavlov Ivan Petrovitch (1843-1949)
L’évolution de la psychologie en Russie est surtout liée à la physiologie. Un physiologiste du nom de
Pavlov a découvert les réflexes conditionnés dans son expérience sur un chien dont il a provoqué la
salivation grâce à l’association d’un stimulus naturel (la viande) et d’un stimulus neutre (un son de
cloche).
2. Vladimir Miekailovitch Bechterev (1857-1927)
Psychiatre de formation Vladimir, a utilisé dans ses recherches la méthode de réflexes conditionnés.
3. Lev Semenovitch Vygotski( 1857-1934)
Semenovitch a orienté ses recherches vers le développement de l’enfant et vers l’éducation. Il a montré
l’importance du langage, surtout le langage égocentrique dans le développement mental.
LA PSYCHOLOGIE SOCIALE PROPREMENT DITE
1. Notion et objet de la psychologie sociale
La psychologie sociale est l’étude scientifique des individus dans les relations interhumaines
(interpersonnelles) et des rapports de l’homme avec le groupe. Ce qui intéresse personnellement le
psychologue sociale s’est d’établir comment chaque individu s’est adapté aux normes collectives,
comment il s’intègre en milieu qui l’entoure , quel rôle il joue dans ce milieu, quelles représentations qu’il
s’en construit, quel influence éventuel qu’il y exerce.
Bref ; l’objet réel de la psychologie sociale sera l’interaction et la relation :
Interaction des influences et des personnalités singulières, relations des individus entre eux et des groupes
entre eux.
2. Evolution historique de la psychologie sociale
La psychologie sociale est née de l’interaction sur les rapports entre conscience individuelle et conscience
collective, entre le comportement de l’individu et e celui de ses groupes d’appartenance, entre les normes
et les valeurs individuelles et les normes des valeurs sociales.
Les psychologues sociaux qui se sont penchés sur cette option sont notamment Gabriel Tarde (1843-
1903) en France George Herbart Mead (USA) Charles Cooley Harton (1864-1929) (USA), Max
Waber (Allemagne)
Dans ses débuts la psychologie sociale a connu de courants d’idées qui se sont opposés.
Le 1ère courant représenté par Emile Durkheim met l’accent sur le poids de la conscience collective et
sur le déterminisme (ce qu’on doit étudier dans la société) sociaux imposés à l’individu.
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2ème Courant : C’est le courant représenté par KURT, il tend à reconstruire la logique sociale à partir
de l’action individuelle. L’influence de ce courant s’est fait sentir surtout lorsque la psychologie sociale
est devenue expérimentale à partir de 1930sous l’impulsion de Kurt Lewin et de la dynamique de groupe
et de Jacob Lévy Morino et de sa sociométrie (mesure de comportement dans une société)
Lewin montre l’interdépendance entre l’individu avec son milieu surtout dans les groupes
d’appartenance.
Moreno souligne l’impossibilité de comprendre la créativité individuelle sans saisir la façon
dont l’individu vit et ressent les relations avec les autres membres de sa société.
Elton Mayo montre le rôle d’un groupe informel et l’influence du statut social comme signe
social. Il attire l’attention sur l’interaction entre le groupe et les individus sur la manière dont les
valeurs sociales ressentis au niveau de la conscience individuelle et sur la façon dont le
comportement personnel varie en fonction des normes et des valeurs du groupe (dans la société
chacun se comporte de sa manière).
Sigmund Freud : (Dans son ouvrage psychologie collective et analyse du moi).
Il a essayé de montrer que ce qui cimente une organisation collective est l’illusion que chaque
membre a dans son psychisme d’être aimé dans l’amour égale par le chef du groupe. Cette croyance à
l’amour du chef envers son groupe unifie l’organisation et crée la solidarité entre des membres du
groupe.
Georges Herbert (Dans son ouvrage l’esprit, le soi et la société) a montré qu’il a deux
niveaux de communication :
a) La communication non significative : qui est l’échange des gestes c'est-à-dire que chez le récepteur
du message il n’ y a aucune prise de conscience de l’intension de l’émetteur du message. Cette
communication est comme celle des aux hommes aux animaux.
b) La communication significative : caractéristique de la société humaine dans laquelle il y a prise de
conscience, l’intériorisation de l’intension de l’autre et l’adaptation de la réponse sont résultat d’une
volonté réfléchie. (Si je te salut et que je suis dans une voiture tu ne répond pas parce que tu ne m’as pas
vu, donc tu n’as pas intériorisé ça)
George a également montré que l’être humain est capables d’intérioriser le comportement de l’autre de
s’identifier à lui, et de référer sa conduite à celle du groupe. C’est ce que Mead appelle l’autrui
généralisé.
Avec Lewin et Moreno, l’étude de la communication dans les groupes de face à face est devenue
expérimentale.
HISTOIRE DE L’ETUDE SCIENTIFIQUE DES REPRESENTATION SOCIALES
A) les origines de la psychologie en tant que science sociale expérimentale.
Wilhelm woundt : dans son ouvrage « psychologie des peuples » étudie le langage , la religion, les
coutumes, les magies, les mythes et les phenemènes cognitives comme produits mentaux collectifs.
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ENTRE LES DEUX GUERRES (1919-1943)
Cette période surtout marqué par un mouvement migratoire des européens vers l’Amérique. Par exemple
William Mark Dougall quitte la Grande Bretagne pour l’université de Harvard (1920). Avec l’arrivé au
pouvoir de Hitler en Allemagne les écoles entières, des chercheurs d’Europe émigrent en Amérique. C’est
ainsi que des chercheurs de l’école de Francfort comme Adorno Horkheimer, Marcuse, Eric, Fromm
émigre en Amérique ces mêmes auteurs ont fait une étude sur la personnalité autoritaire. Cette étude
devint un événement marquant de la psychologie sociale nord américaine de l’après guerre. Parmi les
émigrés de cette époque on peut citer aussi un groupe des psychologues de la gestalt-théorie comme Kurt
Koffka, Max weltheimer, Kurt Lewin, Wolfgang Kohler. Ce courant des chercheurs émigrés a joué un
rôle considérable dans l’élaboration de la psychologie sociale d’après guerre.
En 1920, Freud renonce momentanément à l’étude des cas individuels pour se pencher surtout su la
psychologie collective de représentation collective comme les religions, les mythes les coutumes les
civilisations etc.
En élaborant une forme de psycho collectives désormais va faire distinction entre le moi, le surtout et ça.
Alors qu’avant il ne distingue que le conscient, le subconscient et l’inconscient.
Pour élaborer cette forme de psychologie sociale ou collective Freud a été influencé notamment pour les
de Wundt, Mark Dougall.
Dans le domaine de la psychologie social, Freud appelle le père du courant psychanalytique d’impulsion
chimique a été d’une importance considérable dans la psychoteurapie des maladies mentales. En
Amérique le développement le plus important de l’entré 2 guerres fut surtout l’émergence du courant
behavioriste ou la psychologie du comportement, ce courant net plus d’accent sur la méthode
expérimentale.
S ® I ® R stimulus ®individu ® réponse
Le courant culturaliste nord Amérique d’inspiration ethnologique s’est inspiré d’une part des enquêtes
expérimentales et d’autres part des interprétations psychologiques du psychanalytique.
A partir des années 1960, le plus part des psychologues du gestaltisme ou USA est devenus les
psychologues sociaux.
C. LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE EN EUROPE APRES LA
GUERRE.
1. En Grande Bretagne
Les grands pionniers de la psychologie sociale en Grande Bretagne furent surtout des réfugiés venus
d’Europe. On peut citer entre autre le polonais Jaffer (1920-1982) professeur de psychologie sociale à
Bristol. Il fut un grand défenseur de la psychologie sociale expérimentale, il a développe une psychologie
des relations intergroupe et une théorie relative à la nature de l’identité personnelle et sociale.
Himmelweit (1919-89) celui-ci s’intéresse à la psychologie des masses média et de la
communications.
L’Autrichien Jahoda, professeur de psychologie sociale s’est intéressé aux relations entre
les groupes ethniques et a milité pour le rapprochement de la psychologie et la psychanalyse.
Le Britannique Argyle fut un ardent défenseur de la rechercheur de la recherche purement
empirique en psychologie sociale.
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2. En Allemagne : Dans le souci de reconstruire le pays après la 2ème guerre mondiale, se fut surtout la
psychologie sociale qui fut revalisée dans les universités allemandes.
3. Aux USA
Les psychologues américains Lanzetta et Pepitone ont joué un grand rôle dans l’établissement de
l’association Européenne des psychologues.
Katz (du Michigan) a contribué à l’implantation de la psychologie sociale à l’institut de recherche sociale
à l’Oslo.
ROMMETEIT : professeur de la psychologie sociale mentale des recherches sur la psychologie sociale
du langage.
Léon Festiner et schachter ont joué un rôle important dans le développement de la psychologie sociale
expérimentale en europe.
A Lowin de centres de psychologie expérimentale fut créé sous la direction de Joseph Nuttin.
4. En France
Contrairement aux autres pays européens, la France n’a pas subi l’influence américaine dans le domaine
de la psychologie sociale. Les Français ont développé leur propre tradition dans ce domaine.
Moscovici, réfugié romain, fut ses études de psychologie sociales à paris dans ses travaux de recherche en
psychologie sociale, il s’aspira des sociologue français comme EMILE DURKHEIN, LE BON et TARDE.
Il a travaillé surtout sur la représentation sociale et son influence dans l’association européenne de
psychologie sociale expérimentale remarquable.
IIIEME PARTIE : LA PSYCHOLOGIE GENERALE PROPREMENT DITE.
Définition :
Pendant l’antiquité Greco- romaine la psychologie est resté une branche de la philosophie et portait le nom
psychologie philosophique. Cette psychologie philosophique utilisait comme méthode l’introspection.
Elle se définissait comme l’étude de l’âme. Cette forme de psychologie a duré jusqu’à fin du 19ème
siècle. C’est grâce psychologiste Allemand du nom de Wilhelmy Wundt qui installât le tout premier
laboratoire de psychologie à Leipzig en 1879. Ceci a conduit à la séparation de la psychologie avec la
philosophie.
Comment ce concept a évolue avec e temps.
La psychologie philosophique considérait la psychologie comme étant la science de l’âme. Telle est la
conception d’Aristote et ses collègues. Mais cette conception a été abandonné parce qu’Aristote et ses
collègues ne pouvaient pas expliquer le rapport entre l’âme et le corps. D’autres philosophes de cette
époques ont définit la psychologies comme la science de l’esprit. Cette définition n’a pas tardé d’être
abandonné parce que.
Tous les philosophes qui l’utilisaient n’étaient pas d’accord sur la nature de l’esprit. James Sully
définissait la psychologie comme une science de la conscience.
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Cette même définition n’a pas tardé d’être abandonné parce que les philosophes Sully et ses collègues
n’étaient pas d’accord sur la nature de la conscience.
Jean Baptiste Watson quant à lui définit la psychologie comme étant la science du comportement. Ça
c’est la conception des behavioristes. Wood Worth définit la psychologie comme l’étude scientifique du
comportement humain et toutes les activités en relation avec son environnement.
En 1996, Rod Plotnik définit la psychologie comme étant l’étude scientifique et systématique du
comportement et des processus humains. Quand on observe cette définition de Rod on observe trois
éléments importantes : La science, comportement et processus mentaux.
LES METHODES DE LA PSYCHOLOGIE, LES GRANDS DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
MODERNE ET SES RELATIONS AVEC D’AUTRES SCIENCES.
A. Les méthodes :
Si la psychologie étudie la vie psychique, c’est pour en déterminer les causes, les conditions et les lois.
Or, pour déterminer un fait ; il faut l’observer.
Raisonner sur un fait qu’on n’a pas minutieusement observé, c’est raisonner en l’air et s’exposer à
commettre des grossières erreurs. Pour parvenir à la connaissance approfondie de son objet, la
psychologie doit recourir aux procédés inductifs : Observation, formulation des hypothèses,
expérimentation ou vérification.
1. Observation :
Observer c’est appliquer ses sens ou ses conscience à un objet afin d’en acquérir une connaissance claire
et précise. Il y a donc lieu de distinguer :
-L’observation interne (celle qui se fait avec la conscience)
-L’observation externe (celle qui se fait par le sens).
a) L’observation interne (introspection) :
Il s’agit d’observer sa propre vie psychique (ou introspection),
Par la réflexion on cherche à se rendre compte de la nature, de la cause et de l’évolution de ses faits de
conscience. On l’appelle encore l’auto observation ou l’introspection : On reproche à cette méthode d’être
subjective par conséquent non scientifique.
b) Observation interne (extrospection) :
Elle consiste à observer le comportement d’autrui i. e La façon d’agir et de réagir sur son milieu : Milieu
externe i. e Ce qui n’est pas lui-même, milieu interne ou son propre corps ; et à tirer des conclusions sur
son comportement.
Par l’introspection nous n’atteignons pas directement les faits de conscience mais leurs manifestations
externes comme des gestes et des paroles.
2) Expérimentation :
L’expérimentation consiste à placer un ou plusieurs individus dans les conditions nettement déterminées
et propres ; à provoquer en eux l’apparition du phénomène mental que l’on désire étudier.
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Par exemple :
On peut étudier expérimentalement :
a) Des rapports entre les faits de conscience et les processus nerveux qui leurs servent de conséquents ou
d’antécédents physiologiques. C’est l’objet de psychophysiologie.
b) Les rapports entre l’intensité des excitants et celle des sensations qu’ils provoquent. C’est l’objet de la
psychophysique.
Exemple : Déterminer le seuil absolu de la sensation : Le minimum d’intensité que doit posséder un
excitant quelconque pour être perçu.
3. Méthodes des enquêtes :
Elle est utilisée quand il s’agit d’obtenir un aperçu général sur l’un ou l’autre problème psychologique.
Elle consiste à envoyer un grand nombre de sujet, un questionnaire auquel ils répondent.
4. Le calcul statistique :
Elle constitue moins une méthode qu’un instrument. On l’utilise pour étudier l’évolution et le niveau
moyen des différentes fonctions psychologiques ainsi que leurs degrés de corrélation au sein d’un groupe
déterminé de sujet.
5. Les méthodes électriques :
On peut enregistrer les influx nerveux sous forme de potentiel électrique au niveau des muscles. C’est ce
qu’on appelle l’électromyogramme.
Ou au niveau de centre nerveux c’est ce qu’on appelle l’éléctroencéphalogramme.
6. Les méthodes anatomo- cliniques :
Elles sont utilisées surtout en psychologie clinique. Elle consiste à comparer des manifestations
psychopathologiques observées chez un patient et les lésirs existant chez le même patient.
B. LES RELATIONS DE LA PSYCHOLOGIE ET LES AUTRES SCIENCES.
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