mardi 20 mars 2012

La méditation a changé ma vie


Samuel était un garçon pressé, stressé. Lors d’un séjour en Thaïlande, il a découvert la pratique de la méditation vipassana, un « voyage immobile », qui réconcilie le corps et l’esprit. Depuis, son regard, ses émotions et toute sa vie se sont métamorphosés…
Sommaire
Nous sommes en 1999, je travaille à Bangkok depuis deux ans et ma curiosité me conduit à partir méditer, comme le font certains de mes amis bouddhistes. Quelques heures de train dans l’air moite de l’arrière-pays, puis une échappée en tuk-tuk, ces tricycles qui font office de taxis… J’arrive sur le lieu de la retraite que je vais partager avec une centaine d’hommes et de femmes de tous âges et de tous horizons. Parmi la multitude de temples du pays, le hasard a conduit mes pas vers un centre de méditation où ne vit aucun moine, où ne s’entend la psalmodie d’aucun mantra et où l’on ne se prosterne devant aucun gourou : on n’y enseigne pas une religion mais une technique expérimentale. Une approche areligieuse, pratique et cartésienne, qui convient bien au cérébral que je suis…
Au fil de ces dix journées intenses, assis en tailleur au milieu d’une centaine de personnes méditant en silence dix heures par jour, grâce aux indications de l’enseignant et au prix d’éprouvants efforts de concentration, je fais cette découverte qui va changer ma vie : je suis certes une tête, mais je suis aussi un corps. Et ce corps que j’ignore parle un langage que ma tête n’entend pas.
Ce premier stage est à l’image de ma vie. En pleine méditation, je suis soumis aux caprices du même bateau que celui de mon quotidien : je navigue entre la rive du vague à l’âme, de la mélancolie et du désespoir, et celle de l’exaltation, de l’hyperactivité et de l’énergie qui déplace des montagnes… Je prends alors conscience que mon humeur se nourrit de mes sensations, douloureuses ou agréables, qui à leur tour puisent leur force dans mon humeur, qui elle-même renforce mes sensations… Pour briser ce cercle infernal, je dois “juste” observer mes sensations, sans y réagir.
Dans mon quotidien redevenu parisien, cette découverte me permet de moins me laisser envahir par le sentiment de culpabilité, ou par la mélancolie, source de ce désespoir dans lequel je perds pied. Une vague de chaleur intérieure et c’est l’alerte : “Attention, culpabilité en vue.” Pour la mélancolie, la sensation est plus sournoise : elle envahit mon corps avec une espèce de douceur un peu lourde, je la vois comme un nid douillet et familier où j’aurais envie de me lover pour faire la sieste.
Mais une fois confortablement installé dedans, je me rends compte que le fond est plein d’une colle puissante et que je ne peux plus me relever… je m’enfonce alors dans le désespoir.
Toutes les fois où je parviens à observer objectivement ces sensations comme si je regardais une tempête depuis le rivage, les vagues de chaleur ou de douceur lourde se font de plus en plus faibles, puis finissent par disparaître. Et le sentiment de culpabilité ou de désespoir avec elles.
Grâce à ce processus qui opère au fil du temps et de la pratique, je parviens à ne pas me laisser envahir par le désespoir. Et lorsque le cercle vicieux s’enclenche quand même, au lieu d’en rester prisonnier plusieurs semaines, j’en sors au bout d’un jour ou deux.
Depuis cette première expérience, je pars presque tous les ans pour une nouvelle retraite. Chacune m’apparaît comme l’effeuillage de couches accumulées en moi. Je descends de plus en plus profondément et je découvre des pans entiers de moi-même dont je ne soupçonnais pas l’existence. C’est ainsi que, dans le silence de la méditation, j’entends un jour le hurlement d’une voix intérieure qui en veut à la terre entière. D’abord angoissé, je me fige d’effroi quand je réalise soudain que cette voix… c’est la mienne.
Je m’entends invectiver en silence tous les autres méditants, rageant contre leur agitation et leurs comportements bruyants qui me distraient. Partout dans mon corps, beaucoup de chaleur, des tensions intenses, des picotements acides depuis la racine des cheveux jusqu’à la plante des pieds. Bientôt, je bouillonne d’une rage folle et je me vois saisir les uns pour frapper sur les autres. Soudain, vision d’horreur : je les ai tant frappés que j’ai tué tout le monde. Mon fantasme arrivé à ce point – rappelons que tout cela se passe dans le silence, les yeux fermés, le corps immobile –, une étincelle de conscience me sort de mon cauchemar éveillé et je prends peur. C’est moi qui ai ces envies de meurtre ? Moi, ce garçon calme et souriant ?
D’accord, je suis coutumier des joutes verbales, j’adore m’opposer à mes interlocuteurs, au point d’adopter parfois un point de vue contraire à mes opinions, juste pour le plaisir de prouver à l’autre que j’ai raison. Mais de là à tuer toute une assemblée de “méditants”… Et si je n’étais pas celui que je croyais ? Quel est ce volcan qui couve sous le vernis de tranquillité et d’assurance dont j’ai recouvert mon personnage ? Plus tard, par la poursuite de ce travail sur les sensations qui sont comme un miroir de ma réalité intérieure, je comprendrai que, derrière mon goût pour la controverse intellectuelle, il y a une face cachée : mon incapacité à dire non à ceux qui me sont les plus proches.
Par peur de briser l’équilibre de notre relation, par peur de perdre l’autre qui m’est cher, je lui fais croire que je suis d’accord. Je dis oui même si en moi tout hurle non, car je me suis tant appliqué à faire taire cette voix intérieure que je ne l’entends même pas. J’ai fini par entendre tous ces non, et par percevoir aussi que pour bâtir cette illusion d’harmonie, je brisais un équilibre en moi. Lorsque je dis oui alors que je pense non, mon corps devient le théâtre de sensations très désagréables, des picotements m’assaillent le crâne, une sensation d’écœurement gagne ma gorge.
Tous ces non-dits, cette insatisfaction et ces tensions intérieures avaient fini par devenir une colère que je ruminais en silence sans en avoir conscience. Lorsqu’elle surgit, cette colère s’accompagne d’une tension fulgurante dans la région de l’appendice, où je sens mes chairs se contracter.
La conscience de ce qui se joue en moi “en temps réel” me permet de rectifier le tir, de moins me faire violence, de ne pas m’engluer dans ma colère ou de prononcer ce non que je ressens. Est-ce une conséquence de ce processus ? Les angines chroniques qui peuplaient tous mes hivers ont disparu… Cette conscience des sensations qui ont lieu dans mon corps est devenue comme une lumière, une petite luciole que je sais pouvoir distinguer même au cœur de la tempête. Mon quotidien a cessé d’être ce Yo-Yo dans les mains d’un enfant fou et capricieux. Bien sûr, ma vie est toujours faite de hauts et de bas, mais je me laisse moins submerger.
Réaliser que je ne trouverai l’équilibre nulle part ailleurs qu’en moi et dans le présent m’a permis de lâcher prise sur ce qui ne dépend pas de moi – la mauvaise humeur de mes congénères, la méchanceté de mon voisin, le brouillard qui plombe la ville pendant des mois chaque hiver… – pour recentrer mon énergie là où elle est utile : mon engagement amoureux, ma bonne humeur, la réalisation de mes projets, ma disponibilité face à l’imprévu…
J’ai le sentiment d’avoir pris en main les rênes de ma vie, tout en ayant abandonné l’idée de contrôle volontariste de ma destinée. Moins préoccupé par la dissimulation de mes faiblesses, mes relations humaines sont devenues plus simples et plus sincères. Plus à l’écoute, je suis aussi devenu moins égocentrique.
Aujourd’hui, je me sens vivant et libéré. Ce voile terne qui recouvrait mon quotidien s’est levé, j’ai compris que l’imprévu pouvait aussi y surgir pourvu que je sache m’y ouvrir… De l’extérieur, ma vie n’a pas tellement changé, pourtant je vis dans un autre monde. Je n’éprouve plus cette tension dans le ventre à longueur de journée. Alors que la lutte, la souffrance et la force me semblaient les seules armes de la réussite, la méditation m’apprend à repousser les limites de ma volonté et à faire cet effort sans tension. Le stress était mon moteur ; aujourd’hui, mes projets professionnels se mettent en place avec douceur et évidence.
Je passais mon temps à courir avec rage après les rendez-vous d’un agenda toujours rempli à bloc ; aujourd’hui je travaille davantage, mais mon quotidien est devenu fluide. J’arrête même mon vélo aux feux rouges pour reprendre mon souffle et sourire aux passants… La conscience de mon corps et de ce qui s’y passe m’apporte un sentiment d’unicité, de cohérence entre ce que je ressens, ce que j’exprime et ce que je vis. Au lieu d’être ici avec mon corps, ailleurs avec ma tête et sourd à mon cœur, j’apprends peu à peu à habiter pleinement toute activité, quelle qu’elle soit. Méditer m’apporte une stabilité, une force intérieure, comme un souffle régulier et puissant. Un souffle qui remplit le temps et l’espace, un souffle qui me guide dans ce voyage immobile d’une richesse infinie. »
Samuel Socquet-Juglard
Dieu est Amour, A MOI IL A DONNE TOUTE SA MISERICORDE

Comment discerner sa vocation?


par RogerLeblanc Pro @ 04/10/2011 – 14:48:15
Comment Discerner sa Vocation ?
Publié le 28 février 2010 by vocationsmontreal|
Père A. Bannon, L.C.
Au long des années, j’ai souvent eu l’occasion de parler avec des jeunes qui essayaient de discerner s’ils avaient une vocation au sacerdoce ou à la vie consacrée. J’ai parfois dû leur dire, à leur grande surprise et à leur consternation, qu’ils faisaient fausse route, que ce nétait pas de discernement dont ils avaient besoin, mais d’autre chose.
Je m’explique :(avant que vous ne pensiez que j’ai quelque chose contre les vocations !)
Le grand problème du discernement – du moins comme beaucoup l’envisagent – est le suivant : bien souvent, nous transformons ce qui devrait être une conversation sur l’essentiel avec Dieu, une expérience du souffle de Dieu dans notre propre vie, un élan de nos aspirations les plus profondes et les plus nobles, en un examen froid, en un calcul dénué de toute préoccupation spirituelle, un calcul du risque, des avantages, des préférences, accompagné d’une incessante recherche de signes. Au lieu d’alimenter la confiance, ce genre de discernement étouffe l’appel, prive notre quête de tout élan et refuse à l’amour la place qu’il devrait avoir dans nos décisions.
La nature même du discernement explique ce que je viens de dire, et aussi le fait qu’en matière de vocation, le discernement est seulement un des éléments à prendre en compte. Et peut-être celui sur lequel nous avons le moins de contrôle alors que nous lui portons le plus d’attention.
Un contexte intégral
Une vraie vocation ne trouve pas sa source en nous, mais en Dieu. Dieu lance un appel. Depuis le jour où Il nous a créés, Il a pour chacun de nous unprojet particulier. Par conséquent, Dieu, dans Sa Sagesse fera tout pour que nous recevions suffisamment de signes et que ce projet nous devienne évident.
D’un autre côté, pour que le plan de Dieu se réalise, nous devons entendre cet appel et y répondre. Cette perception et cette acceptation doivent avoir lieu à tous les niveaux de notre être, non seulement dans le domaine intellectuel, mais aussi dans le domaine spirituel et émotionnel.
Dans le discernement, à la nécessaire prière , vient s’ajouter le besoin de rationaliser cet appel et c’est là que s’introduit le scepticisme qui nous éloigne de la vérité.
Par exemple, nous ne considérons pas comme un facteur de discernement la part de notre volonté d’accepter l’appel – ni l’influence de cette volonté sur notre capacité de l’entendre. Enfin, nous ne considérons pas les obstacles qu’il peut y avoir en nous-mêmes. Pourtant, tous ces éléments ont des conséquences immenses sur le discernement de notre vocation, et ils sont fréquemment les facteurs cachés qui sont déterminants pour son aboutissement, heureux ou malheureux.
La clef d’un discernement réussi
Le discernement sera vraiment réussi si nous trouvons ce que Dieu attend de nous, puis si nous le faisons vraiment. C’est évident ! Il n’est pas difficile de comprendre combien il serait vain de rechercher notre vocation, si nous n’avons pas le désir de la suivre.
Ce que certains trouvent étonnant, c’est que notre volonté de suivre notre vocation soit un facteur déterminant dans l’action d’accepter. Il s’ensuit que notre volonté de l’accepter devient un facteur déterminant de notre capacité à la découvrir. La découverte est une acceptation d’ordre intellectuel du fait que la vocation est bien là. L’acceptation est d’admettre qu’il y a quelque chose à faire, et l’action est la conséquence normale. Alors c’est l’amour qui triomphe.
Nous ne pouvons éviter d’aborder le discernement avec un certain nombre de préjugés et de biais, positifs ou négatifs. L’indifférence dans ce domaine n’est pas dans la nature humaine. Prévoyant les sacrifices qu’il y aura à faire pour répondre à cet appel, notre volonté se met sur la défensive, comme un garde frontière face à un étranger suspect : il questionne longuement puis demeure prudemment sur la réserve, en attente de plus d’informations.
Ainsi, le réel enjeu pour une personne qui discerne sa vocation c’est la volonté, de répondre « oui », s’il en a une. Le vrai problème est d’acquérir cet esprit de consentement, cette sincérité sans conditions. Et ceci devrait être notre souci, plus que le simple discernement
Disponibilité et obstacles
Nous considérons souvent comme de la disponibilité le fait d’accepter intellectuellement que Dieu puisse nous appeler. Il y a cependant une autre forme de disponibilité plus utile. Celle-ci consiste en la capacité de dire vraiment à Dieu
« Je ferai tout ce que Tu veux que je fasse. » C’est donc un fruit de la prière, et c’est exprimé par une prière qui est plus offrande que requête. Ce type de disponibilité rencontre des obstacles importants, dont la plupart sont à l’œuvre en nous-mêmes. La parabole du semeur peut nous aider à discerner certains d’entre eux. (cf. Luc 6,4-15)
Le démon survient et il enlève de leur cœur la Parole. Puisque nous ne l’avons pas invité, nous ne considérons jamais le tentateur comme un participant à notre démarche. Mais, de toute façon, il met son grain de sable dans les rouages. Souvenons-nous de Pierre. Aussi longtemps qu’il a suivi l’Esprit Saint, il pouvait voir (« discerner ») que Jésus était le Messie, mais lorsqu’il pensait comme le font les hommes il a été incapable d’admettre la Passion du Christ et Sa mort. Le Christ l’a appelé « Satan », à cause de celui qu’il était en train de suivre.
Pour discerner notre vocation, nous essayons d’ouvrir à Dieu nos esprits et plus difficilement encore, nos coeurs. Mais l’ennemi, le père du mensonge, fait tout ce qu’il peut pour obscurcir notre jugement et endurcir notre coeur. A certains moments, la froide indifférence avec laquelle nous nous tenons sur les bas côtés de la route, tandis que nos frères et soeurs sont dans le besoin et meurent de faim et de soif de la Vérité, est due à l’action de l’esprit du mal.
Et lorsque nous traversons difficultés et épreuves, nous oublions souvent qu’elles ne sont pas en elles-mêmes des indicateurs de la volonté de Dieu, mais qu’elles peuvent aussi êtres dues à l’action de l’esprit du Mal, autorisées par Dieu pour notre purification.
Les émotions. « Ils accueillent la parole avec joie, mais au moment de l’épreuve ils abandonnent. » Les variations de nos émotions affectent souvent notre disponibilité. Un jour nous donnerions notre vie pour le Christ, et le lendemain nous disons ne pas le connaître. A un moment nous voulons savoir ce qu’Il attend de nous, et l’instant d’après nous refusons ses demandes, tout attristés. Pour être vraiment disponibles, nous devons vaincre l’instabilité de nos émotions. Notre vie chrétienne ne doit pas être du domaine des émotions, mais de celui des convictions et de l’amour.
L’attraction du monde. Beaucoup de choses frappent à la porte de notre coeur et de notre esprit. Nous avons des instincts et des passions qui ont leur place dans le plan de Dieu, mais qui ne sont pas les arbitres décisifs de la vérité ni de la volonté de Dieu. Les préoccupations, les richesses et les plaisirs de ce monde exercent sur nous une énorme attraction. Il y a un réel combat à mener, au coeur de ce que nous sommes : chair et esprit.
La Parole de Jésus nous met en garde ici contre la pensée que, du simple fait que nous n’avons pas vraiment rejeté la volonté de Dieu, nous l’avons nécessairement suivie. La semence n’est pas perdue, elle ne meurt pas du manque d’eau, et pourtant elle ne donne pas de fruits. D’autres choses se mettent en travers du chemin et l’empêchent de croître. C’est peut-être ce qu’il advient à plus d’une vocation possible. Nous n’osons pas dire « non » ouvertement, mais nous nous détournons d’une réflexion sérieuse en occupant nos esprits et nos énergies avec toutes sortes d’activités, et nous laissons ainsi les bruits du monde nous envahir.
La bonne terre. Jésus donne ici une merveilleuse description de l’homme qui peut vraiment répondre à Son appel : il a le coeur bon et généreux, celui qui, ayant entendu la parole, la retient et porte du fruit par sa persévérance. Cette description ne devrait-elle pas être celle de chacun d’entre nous ? N’est-ce pas cela qui nous attire chez ceux que nous côtoyons et chez les saints dont nous avons lu l’histoire ?
Combien nous sommes tous enrichis par la bonne terre que la Parole de Dieu a trouvée dans le coeur du Pape Jean-Paul II ou d’une Mère Térésa, et quels fruits merveilleux ils ont portés par leur persévérance dans la prière et la charité ; une persévérance qui les a imprégnés profondément de ‘Evangile en purifiant leur coeur de tout attachement qui aurait pu étouffer la semence. Le Christ offre là une invitation et un exemple à tous et à chacun. Il décrit son projet pour nous. Il dit que nous en sommes capables, avec Sa grâce.
Eléments de discernement
Bien que le discernement ne soit pas l’élément le plus important pour réussir dans la recherche efficace de sa vocation, insistons cependant sur la nécessité de le faire correctement.
L’attitude personnelle. Au risque de me répéter, je dirai que si vous êtes vraiment effrayé par ce que votre vocation entraînerait, il vous sera plus difficile d’être ouvert et d’accepter ce qui pourrait vous arriver. Mais, courage ! En plus de la prière il y a d’autres moyens qui peuvent vous aider. L’un d’eux est de rencontrer des gens qui sont en recherche comme vous (en communauté, dans un mouvement, au séminaire). Rendez leur visite, rendez-vous compte qu’ils sont de la même trempe que vous, qu’ils ont eu et ont encore leurs épreuves et qu’ils répondent cependant à l’appel.
Un autre moyen est d’y aller vous-même. Faites une visite, assez longue pour avoir une assez bonne idée de la nature exacte de cette vie. Si c’est là que Dieu vous désire, vous commencerez à découvrir les soutiens que Dieu vous a préparés sur ce chemin de vie pour qu’un pauvre humain, faible comme vous en devienne capable. Cela stimule vraiment une vocation.
Un autre moyen encore est d’éliminer tout narcissisme spirituel. Cessez de penser à vous-même et à vos dons. Pensez comment vous pourriez plutôt aider les autres et le Christ. Ne cherchez pas à trouver une consolation personnelle.
Lisez. Mais lisez des écrits spirituels : la Bible, les actes des Apôtres, la vie des saints. Leur héroïsme peut nous aider à transformer nos attitudes. Ils peuvent embraser nos coeurs.
Priez pour recevoir des lumières. Il n’y a pas grand chose, effectivement il n’y a rien, que nous puissions faire pour être accordés à Dieu sans l’aide de l’Esprit Saint. Ses lumières viennent par l’exercice de la foi qui nous ouvre les yeux sur tout sous un nouvel éclairage. Sans la foi notre naissance est un événement dû au hasard, peut-être explicable par le concours de certaines circonstances. Mais avec la foi, votre naissance et votre vie sont des dons que Dieu vous a faits.
La connaissance de soi-même. Nous avons un certain degré de connaissance de nous-mêmes, mais pour être sûrs de ne pas s’être trompés, nous avons besoin de l’objectivité d’une personne extérieure. Nous avons besoin de :
La direction spirituelle. Il nous faut déverser nos pensées et nos expériences à quelqu’un d’autre, quelqu’un en qui nous avons confiance. Et ensuite il faut tenir compte de son avis.
Des signes ? Nous en avons besoin, mais plus encore avons-nous besoin de reconnaître ceux qui nous sont déjà donnés. Ceci signifie :
L’acceptation de l’ordinaire. Il y a une certaine tendance actuelle à aller chercher des signes et des expériences extraordinaires. Mais il y a déjà les signes ordinaires, à côté desquels nous risquons de passer, et pourtant ils sont plus contraignants : le fait que vous ayez pensé à votre vocation, votre parcours et votre expérience spirituelle, la Providence dans votre vie depuis le don de la vie lui-même, jusqu’aux circonstances dans lesquelles vous avez à le vivre, les bénédictions que Dieu vous a données, les épreuves qu’Il vous a permises de traverser, tout cela nous marque et nous montre le chemin sur lequel Dieu essaie de nous entraîner.
Rejeter le scepticisme. L’idéalisme n’est plus à la mode. Pas étonnant à une époque qui a réduit l’amour aux rapports sexuels et le bonheur à la satisfaction de soi.
Pour découvrir votre vocation et l’accepter vous devez en rêver au moins autant qu’un jeune homme et une jeune fille qui vont bientôt se marier. Vous devez même y rêver davantage !
Pour discerner votre vocation, il faut délier tout ce qui vous enchaîne au purement pragmatique, vous libérer de la méfiance que notre société a engendrée en vous. Il faut croire à une dimension de la vie de l’homme qui n’est pas tangible, à la dimension desprit, à la soif de bonté et de vérité d’une âme à la recherche de la sainteté.
Vous devez croire avec enthousiasme que le Christ est plus nécessaire à vos frères humains quun nouveau bateau, une deuxième maison, une troisième voiture ou une future promotion. Il faut croire que la société a plus besoin de Lui que des voyages de la NASA, de l’EURO ou du FMI. Que succès et bonheur sont mesurés dans lau-delà et non dans cette vie ! Croire enfin que l’éternité dure, alors que cette vie passera !
Il faut que vous soyez prêts sans hésitation à faire ce que vos amis considèrent comme une folie !
Equilibre dans le discernement
Il semble clair de ce qui précède que le premier pas dans le discernement comporte deux aspects qui peuvent être interprétés comme contradictoires.
L’un est de résoudre un problème intellectuellement avec l’aide de la prière sans doute mais un problème rendu plus difficile par mes calculs. L’autre est d’ordre intuitif ; il s’agit de reconnaître quelque chose qui vient de l’intérieur, mais qui est conduit par le coeur, qui met l’accent sur la foi, et qui est souvent déclenché par un exemple vivant et une expérience directe.
Les deux aspects doivent être présents. Les proportions dépendront de chaque personne, mais l’analyste intérieur doit faire place au croyant, et le croyant doit tenir compte du don de Dieu qu’est la raison. Et jamais il ne faut oublier que là où est notre trésor, là aussi est notre coeur qui plus que notre raison à long terme déterminera nos actions.
Finalement il s’agit de donner à Dieu sa place, et de faire de Lui notre trésor !
Père A. Bannon, L.C.
Dieu est Amour, A MOI IL A DONNE TOUTE SA MISERICORDE

Règles de vie


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How to Build Self Confidence

Learn to be comfortable with yourself and who you are.
You want to be confident and feel confident, but what if you're starting with little or no confidence? How do you get from Point A to Point B? True self-confidence isn't an overnight acquisition. It takes dedication to realize you are a good human being that is worthy of respect and love.

Steps

1.      1
Recognize your insecurities.
Recognize your insecurities. What does that voice in the back of your mind say? What makes you ashamed of yourself? This could be anything from acne, to regrets, or friends at school. Whatever is making you feel unworthy, ashamed, or inferior, identify it, give it a name, and write it down. You can also tear these written pieces to start feeling positive on those points.
2.      2Talk about it with friends and loved ones.
Talk about it with friends and loved ones. Wear it on your sleeve. Each day you should chip away at it; wear it down. There's no quick fix. Get to the root of the problem; focus on it and understand that you need to resolve each issue before you can move on. And that doesn't mean you have to get rid of whatever makes you feel bad (many times, you simply can't). You need to learn to accept yourself, your past, your circumstances as they are, without necessarily thinking of them as "bad".
3.      3
Remember that no one is perfect.
Remember that no one is perfect. Even the most confident people have insecurities. At some point in any of our lives, we may feel we lack something. That is reality. Learn that life is full of bumps down the road.
4.      4
Identify your successes.
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngIdentify your successes.
Identify your successes. Everyone is good at something, so discover the things at which you excel, then focus on your talents. Give yourself permission to take pride in them. Give yourself credit for your successes. Inferiority is a state of mind in which you've declared yourself a victim. Do not allow yourself to be victimized. Express yourself, whether it's through art, music, writing, etc. Find something you enjoy. Everyone is born with talents and strengths. You can develop and excel in yours. If it's difficult to name two or three things you have some ability in or just plain love to do, think about things others do that you would like to do too and take some lessons or join an enthusiasts club. When you're following your passion, not only will it have a therapeutic effect, but you'll feel unique and accomplished, all of which can help build your self confidence. Plus, adding a variety of interests to your life will not only make you more confident, but it will increase your chances of meeting compatible friends!
5.      5
Be thankful for what you have.
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngBe thankful for what you have.
Be thankful for what you have. A lot of the times, at the root of insecurity and lack of confidence is a feeling of not having enough of something, whether it's emotional validation, good luck, money, etc. By acknowledging and appreciating what you do have, you can combat the feeling of being incomplete and unsatisfied. Finding that inner peace will do wonders for your confidence.
6.      6
Be Positive, even if you don't feel the same way.
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngBe Positive, even if you don't feel the same way.
Be Positive, even if you don't feel the same way. Avoid self-pity, or the pity and sympathy of others. Never allow others to make you feel inferior--they can only do so if you let them. If you continue to loathe and belittle yourself, others are going to do and believe likewise. Instead, speak positively about yourself, about your future, and about your progress. Do not be afraid to project your strengths and qualities to others. By doing so, you reinforce those ideas in your mind and encourage your growth in a positive direction.
7.      7
Accept compliments gracefully.
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngAccept compliments gracefully.
Accept compliments gracefully. Don't roll your eyes and say, "Yeah, right," or shrug it off. Take it to heart and respond positively ("Thank you" and a smile works well).
8.      8
Look in the mirror and smile.
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngLook in the mirror and smile.
Look in the mirror and smile. Studies surrounding what's called the "facial feedback theory" suggest that the expressions on your face can actually encourage your brain to register certain emotions. So by looking in the mirror and smiling every day, you might feel happier with yourself and more confident in the long run.
9.      9
I am gorgeous, huh?
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngI am gorgeous, huh?
Fake it. Along the same lines of smiling to make yourself feel happy, acting confident might actually make you believe it. Pretend you're a completely confident version of you; go through the motions and see how you feel!
10. 10
Stick to your principles.
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngStick to your principles.
Stick to your principles. It might be tough, but if you don't have something you can believe in, you don't have anything. If you don't stand for something, you will fall for anything. No matter what's happened in your life, you can always lay claim to the fact that from this day forward, you've followed your principles to the best of your ability.
11. 11
http://pad2.whstatic.com/skins/common/images/magnify-clip.pngHelp others.
Help others. When you know you're kind to the people around you, and are making a positive difference in other people's lives (even if it's just being kinder to the person who serves you coffee in the morning), you'll know that you are a positive force in the world--which will boost your self confidence.
12. 12
Avoid perfectionism: Perfectionism paralyzes you and keeps you from accomplishing your goals.These are only small amount of tips taken from the book self-confidence building in 7 steps for more tips please buy the book link to the book


Confiance en soi et estime de soi

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Confiance en soi : conseils, formation, methode, Pour avoir, acquerir ou développer confiance en soi

Confiance en soi : ce qu'il faut savoir

Vaincre sa timidité et s'affirmer

La confiance en soi ...
... Une base indispensable pour réussir

La confiance en soi
est un processus graduel qui conduit vers une conscience plus claire de ses véritables capacités

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Enfin une formation vraiment complète pour acquérir, développer ou retrouver une solide et profonde confiance en soi "

Découvrez Comment faire pour ne plus laisser le manque de Confiance En Soi vous limiter et gâcher votre vie

Qu'il prenne la forme de la timidité, de la peur, du trac, du doute de soi etc ..
le manque de confiance en soi représente un obstacle important dans toute entreprise et empêche celui qui en souffre d'être simplement lui-même et de jouir pleinement de l'existence.
" Nul ne peut vraiment réussir de façon pleinement heureuse ce qu'il entreprend sans une bonne dose de confiance en soi"
Alors, si vous faites partie de ceux qui veulent en changer, qui désirent avoir pleinement confiance en eux parce que :
  • Vous en avez assez de voir toutes les opportunités ne s'offrir qu'aux autres,
  • Que le manque de décision et d'assurance vous prive des plus belles occasions : de rencontres, de partages, d'échanges, de réalisations professionnelles, privées ou affectives ?
  • De ne pouvoir vous affirmer en société, en réunion ou face aux autres, ou de vous sentir mal à l'aise, facilement blessé ou moins bien que les autres
  • Bref de ne pouvoir sourire à la vie ...
... Lisez ce qui suit, vous allez apprendre beaucoup sur vous-même
avoir confiance en soi

Ils ont retrouvé confiance en eux
et ils vous le disent face à la caméra

reprendre confiance en soi
avoir confiance en soi

La confiance un gage
de bonheur et de réussite

N'aimeriez-vous pas être en effet une personne plus confiante, ayant plus d'audace ?
Parce que, comme quiconque sur cette terre, vous avez le droit de mener une vie réussie, c'est pourquoi vous ne devez plus laisser ce manque de confiance en soi vous trahir
Devenez enfin la personne pleine de vie et d'assurance que vous êtes naturellement au fond de vous
Confiance en soi : Pour en savoir plus
(recevez en plus un superbe cadeau de bienvenue)
La confiance en soi dépend du degré de conscience de vos ressources
Chaque être humain possède des ressources, des qualités et des capacités  qui lui sont données par sa nature même d'être humain. Seulement faute de connaissance de soi et surtout du savoir-faire nécessaire 98% des gens ne savent pas utiliser ce gigantesque potentiel.
De nombreuses personnes, parties de rien, sans don particulier, sans avoir forcément fait d'études, à partir parfois de conditions déplorables ont réussies à transformer radicalement leur vie ...
... Parce qu'elles se sont fait suffisamment confiance pour cela et vous pouvez en faire autant.

Avoir confiance en soi c'est
plus simple à acquérir qu'on ne le croit

Apprenez à affirmer ce que vous êtes au plus profond de vous, débarrassez-vous des croyances que vous avez accumulées à propos de vous-même et de ce que vous êtes capables ou non de réaliser, parce que votre vie peut être bien plus épanouissante qu'elle ne l'est actuellement.
Vous êtes né pour le bonheur
et la réussite
Le bonheur et la réussite ne dépendent pas de dons particuliers ou de la chance. Tous ceux qui réussissent dans le domaine qui les concerne y parviennent parce que, d'une part ils ont confiance en eux et dans leurs capacités, et d'autre part parce qu'ils savent quoi faire, comment et à quel moment. Et tout cela s'apprend.
Même si vous manquez de confiance en vous, tout ce que vous avez réussi vous l'avez obtenu parce que vous vous sentiez capable de le faire.
La confiance en soi se développe et cette confiance en soi nait d'une perception plus claire de ses réelles capacités.

Vous n'avez pas de raisons de
manquer de confiance en vous

Pourquoi ?
Parce que le manque de confiance en soi n'est pas un trait de caractère, mais une appréciation erronée de soi.
Changez l'image que vous avez de vous, prenez conscience de vos capacités personnelles et surtout changez le rapport que vous avez avec vous-même, alors beaucoup de choses changeront pour vous.

Comment faire concrètement
pour retrouver ou développer la confiance en soi

La méthode qui vous est présentée ici vous montre exactement
Ce que vous devez savoir et faire pour retrouver pleinement
confiance en vous-même
:
  1. Comment établir un meilleur rapport avec soi-même plus sain et plus confiant pour améliorer vos chances de réussite
  2. Comment procéder pour poser un regard neutre et bienveillant sur soi-même ; Découvrez ici des pratiques bienfaisantes qui vous achemineront vers une attitude plus ouverte empreintes de confiance sur vos capacités et ressources personnelles
  3. L'attitude que vous devez avoir plus ne plus douter de vous et préserver ainsi une profonde confiance en soi
  4. Les principaux obstacles dont vous devez à tout prix vous défaire si vous voulez  enfin avoir confiance en vous-même
  5. Libérez-vous de la culpabilité : la culpabilité est un véritable poison qui sape la confiance en soi, cette pratique vous montre comment vous en défaire définitivement
  6. Comment renforcer sa motivation : la motivation représente le moteur de nos actions, sans une profonde motivation il est impossible de progresser. Indispensable pour acquérir une grande confiance en soi
  7. Le grand secret de la confiance en soi. Lorsque les gens écoutent cet exercice, ils sont subjugués tant la pratique est puissante et redonne presque soudainement une confiance en soi inébranlable.
etc ...
Cette méthode très complète est une vraie formation progressive qui vous acheminera pas à pas vers une meilleure maitrise de vous même, en passant par des étapes basées sur la concentration, la relaxation, la visualisation, l'imagerie mentale, la méditation à des techniques bien plus avancées vous apprendrez à mieux vous connaitre et mieux utiliser vos ressources et capacités personnelles.
Un véritable entrainement de l'esprit qui fera de vous une personne plus confiante et plus heureuse de vivre.
Confiance en soi : Pour en savoir plus
(recevez en plus un superbe cadeau de bienvenue)
avoir confiance en soi
Retrouver ou acquérir confiance en soi c'est d'abord une question de méthode
La méthode proposée ici a été enseignée pendant plus de 25 ans en cours direct et en stage.
Des dizaines de milliers de personnes l'ont déjà testé avant vous partout dans le monde. Même une chaine de télévision française l'a adopté pour son équipe
Aujourd'hui elle est à votre disposition pour que vous aussi puissiez en bénéficier et retrouver ainsi pleinement confiance en vous-même.

L'auteur lui-même s'est sorti
de conditions terribles

bruno lallement
L'auteur, Bruno Lallement, n'est pas seulement un formateur d'expérience, il s'est sorti aussi de conditions vraiment précaires.
Né dans une famille pauvre et nombreuse, à 20 ans il se retrouve SDF et sans emploi. "Un mauvais départ" et pourtant ... .
Comme bien d'autres, il a démontré que même sans argent, sans condition particulière, il est possible de s'en sortir.
Très jeune il s'est passionné par le développement personnel et c'est justement ce qui l'a aidé à s'en sortir. Il a développé les bons réflexes, la bonne attitude d'esprit et c'est ce qui l'a sauvé.
Aujourd'hui c'est un conférencier, un formateur et un écrivain émérite, sa méthode se vend partout dans le monde et chaque jour ce sont des centaines de nouvelles personnes qui en bénéficient.
C'est justement dans ce but qu'il a fondé la société Ressources et Actualisation
Pour que, vous aussi, vous puissiez vous donner les moyens de transformer votre vie et retrouver une confiance en soi qui vous aide à traverser toutes les épreuves de la vie et à construire une vie heureuse et épanouissante
Confiance en soi : Pour en savoir plus
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Ce que apportera la confiance en soi

Nul ne peut réussir sans un minimum de confiance en soi, que ce soit dans son travail, ses entreprises, ses relations, sa vie affective.
Une personne qui manque de confiance en soi ne peut gagner celles des autres
  • On ne lui accorde jamais un poste intéressant et si elle l'obtient son manque de confiance l'empêche d'en bénéficier pleinement
  • Dans ses relations le doute constant de soi la prive de cet épanouissement affectif qui apporte le bonheur
  • Elle se demande si elle est toujours à la hauteur, si elle est vraiment capable d'y arriver
  • Si elle finit par obtenir ce qu'elle veut, ce cruel manque de confiance en soi lui fait dire qu'elle ne peut réussir
  • Une personne dont la confiance en soi fait défaut se sent facilement blessée à la moindre remarque faite sur elle
  • Elle rougit, perd ses moyens, là où d'autres ne voient qu'une opportunité de se réaliser davantage
  • Elle a plus de stress dans les situations délicates
  • Avoir davantage de confiance vous apporte la force intérieure, le calme, le recul sur soi, l'audace, l'intrépidité et le courage.
Une personne qui a confiance en elle réussit toujours sa vie
avoir confiance en soi

Ce que n'est pas la confiance en soi

La confiance en soi n'a rien de commun avec l'agressivité, l'arrogance, l'imprudence ou le triomphalisme
Une personne confiante avance calmement dans la vie et n'a jamais besoin de se prouver quoi que ce soit à elle ou aux autres, elle est en paix avec elle-même
Alors voulez-vous être enfin de ceux qui se donnent les moyens de réussir ce qu'ils entreprennent ?
Vie professionnelle, affective, sociale etc ...

Quelles garanties je peux avoir concernant
cette méthode sur la confiance en soi ?

Voici ma garantie absolue
avoir confiance
Je suis tellement sûr de l'efficacité de la démarche que je vous propose :
6 semaines entières pour essayer cette méthode " Confiance en soi "
Si après ces 6 semaines vous trouvez qu'elle ne vous a pas
apporté entière satisfaction, il vous suffira de me la renvoyer
Et vous serez intégralement remboursé
Ainsi vous ne prenez absolument aucun risque
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Alors voulez-vous être enfin de ceux qui réussissent ce qu'ils entreprennent ?
Vie professionnelle, affective, sociale etc ...


Règles de vie - Direction spirituelle

"Ceux qui s'efforcent de mener la vie spirituelle ont à soutenir, tout au long de leur vie, dans leurs pensées, un combat très périlleux et très difficile ; je veux dire un combat spirituel. Il faut que l'âme soit à tout moment comme un regard clair, capable de surveiller et de discerner les pensées qui pénètrent dans le cœur, et de repousser celles qui viennent du Mauvais. Le cœur de ces gens-là doit toujours brûler de foi, d'humilité et d'amour."
St Jean de Cronstadt, Ma Vie en Christ.
   
"Une chose quelconque, si basse et si minime que vous voudrez, faite en vue de Dieu seul et de sa gloire, vaut infiniment plus (pour ainsi dire) que beaucoup d'autres de haut prix et de grande valeur, mais que ce motif n'inspire pas."
Lorenzo Scupoli, Le Combat spirituel.

Nous avons parfois besoin, hors du foisonnement de nos lectures, de recentrer notre vie sur quelques règles simples, et nombreux sont les auteurs qui, à travers les siècles, ont proposé dans leurs directions spirituelles de telles règles de vie.
Nous vous en proposons quelques-unes ci-dessous, et-comme toutes les rubriques de ce site-cette page s'enrichira prochainement de nouvelles directives. N'hésitez pas à nous faire part de vos suggestions !


Lettre de direction (à Basilissa)
St Grégoire de Nazianze (v.335-v.390)

Un prêtre, ami de Grégoire, avait une sœur qui avait choisi Grégoire comme directeur. Elle lui demanda un règlement de vie. Le saint lui répondit:
Tenez votre âme supérieure à toutes les afflictions en vous occupant de ce qu'il y a de plus élevé.
Eloignez de votre esprit tout ce qui est étranger à la vertu et indigne de vos pensées ; appliquez-le à la piété et à tout ce qui est bien ; exercez-le à ne rien accepter et à ne rien décider qui n'ait été sérieusement examiné ; fortifiez-le, en tout temps et de toute manière, par la méditation des conseils tracés par les saints qui nous ont précédés.
Faites passer toujours la justice à l'égard des étrangers, comme à l'égard des amis, avant toute rancune et toute amitié.
Avez pour amie et pour compagne inséparable la tempérance, qui doit être profondément et solidement enracinée dans votre âme.
Ne changez pas de mœurs avec les inégalités et les vicissitudes la vie, car il n'est pas bien de perdre sa dignité dans la pauvreté, et l'on n'est pas en sûreté de conscience, si l'on s'enorgueillit de la richesse. Le mieux donc est de s'appliquer à la modération, en présence des choses agréables, et à la fermeté, en face des afflictions.
Il faut encore oublier votre ancienne opulence, ne demander que le suffisant, aimer ce que l'on vous donne, espérer ce qui vaut davantage, supporter doucement la maladie, ne vous plaindre et ne vous affliger de rien, rendre grâce à la Providence, quoi qu'il arrive, fermer souvent les yeux sur les causes des événements et ne pas négliger le soin de votre dignité. Les yeux fixés sur elle, examinez toujours, avant de parler, ce qu'il convient de dire, avant d'agir, ce qu'il convient de faire.
Croyez que les vêtements extérieurs ne sont pas une parure.
Regardez comme la vraie et solide richesse, de savoir vous contenter de peu. La vraie fortune, en effet, ne consiste pas à posséder beaucoup de choses, mais à ne pas en avoir besoin. Ceci est à vous ; le reste vous est étranger.
Réglez votre conduite par les convenances ; vos mœurs, par le calme ; votre langue, par la brièveté des discours.
Parez votre tête en la voilant ; vos sourcils, en les abaissant ; vos yeux, en ne jetant que des regards rapides et modestes ; votre bouche, en ne disant rien de déplacé ; vos oreilles, en n'écoutant que des discours sérieux ; votre visage tout entier, en le couvrant des couleurs de la modestie.
En tout et partout, conservez-vous pure comme un trésor intact, car l'ornement des femmes, et celui qui leur sied le mieux, c'est la gravité, la conscience et la chasteté.
Regardez comme le plus beau et le plus facile, en même temps, de tous les plaisirs, une alimentation strictement suffisante. Louable en elle-même, elle est nécessaire à une vie chaste, excellente pour la santé et utile pour la régularité de la vie, pour le bon ordre et pour l'instruction.

(Lettre à Basilissa.)


Les douze règles pour le combat spirituel
J. Pic de la Mirandole (1463-1494)

I. Si l'homme trouve dure la route de la vertu, parce que sans cesse il nous faut lutter contre la chair, le diable et le monde, qu'il se souvienne que quelque vie qu'il ait choisie, fût-elle selon le monde, beaucoup d'adversité, de tristesses, de désagréments, de travail s'y rencontreraient.
II. Qu'il se souvienne que, dans les choses du monde, plus longtemps on combat, plus péniblement un travail succède à un autre travail, avec, au bout, le châtiment éternel.
III. Qu'il se souvienne qu'il est insensé de croire qu'on puisse parvenir au ciel autrement que par une lutte de ce genre, de même que notre chef, le Christ, n'est monté au ciel que par la Croix; la condition du serviteur peut-elle être meilleure que celle du Maître ?
IV. Qu'il se souvienne que non seulement il faudrait supporter ce combat, mais le désirer, même s'il ne nous arrivait aucune récompense, seulement pour se conformer à la doctrine du Christ notre Dieu et Seigneur. Chaque fois qu'en résistant à l'un quelconque de tes sens tu te fais violence, pense à la partie de la Croix du Christ à laquelle tu te rends ainsi conforme. Quand, résistant à ton ventre, tu mortifies le goût, rappelle-toi sa boisson de fiel et de vinaigre ; quand tu retires ta main du rapt de quelque chose qui te plaît, pense à ses mains fixées pour toi sur le bois de la croix ; et si tu résistes à l'orgueil, rappelle-toi celui qui, alors qu'il avait la forme d'un Dieu, a accepté pour toi la forme d'un esclave et a été humilié jusqu'à mourir sur la croix, et quand tu es tenté par la colère, souviens-toi que lui qui était Dieu, et le plus juste de tous les hommes, se voyant malgré cela raillé, insulté, flagellé, couvert de toutes sortes d'opprobres comme un voleur, mélangé avec des brigands, n'a cependant donné aucun signe de colère ou d'indignation, mais supportant tout très patiemment, répondait d tous avec la plus grande douceur, et ainsi, en suivant tout point par point, tu ne trouveras aucune souffrance qui, par un certain côté ne te rende conforme au Christ.
V. Mais ne te fie pas à ces douze armes pas plus qu'à aucun moyen humain ; confie-toi en la seule vertu de Jésus-Christ qui a dit : " Prenez confiance, j'ai vaincu le monde ", et ailleurs : " Le prince de ce monde est jeté dehors " ; aussi fions-nous à sa seule force pour vaincre le monde et dompter le diable ; et pour cela, nous devons toujours demander son secours par la prière et le secours de ses saints.
VI. Souviens-toi quand tu as vaincu une tentation, que toujours une autre va venir, car le diable rôde toujours autour de nous, cherchant à nous dévorer. C'est pourquoi il faut toujours se tenir dans la crainte et dire avec le prophète : " Je me tiendrai sur mes gardes. "
VII. Non seulement il ne faut pas être vaincu par le diable, mais il faut toi-même le vaincre, et cela se fait quand non seulement tu ne pèches pas, mais que, dans ce qui t'avait tenté, tu trouves l'occasion d'un bien ; de même, si quelque bonne action t'est procurée, pour que tu te laisses aller à ce sujet à une vaine gloire, pense aussitôt que ce n'est pas ton œuvre mais un bienfait de Dieu ; humilie-toi, et songe à être plus reconnaissant envers Dieu de ses bienfaits.
VIII. Quand tu combats, combats comme sûr de la victoire, et devant avoir enfin une paix perpétuelle ; car Dieu t'accordera peut-être cette grâce que le diable, confus de ta victoire, ne reviendra pas ; quand tu as vaincu, comporte-toi comme si tu allais encore combattre, comme si tu combattais encore. Souviens-toi toujours de ta victoire, et, dans la victoire, souviens-toi du combat.
IX. Quoi que tu te sentes bien gardé et fortifié, fuis cependant toujours les occasions de pécher ; le Sage a dit : " Qui aime le danger y périra ".
X. Dans les tentations, cours toujours au principe et précipite les enfants de Babylone sur la pierre ; la pierre, c'est le Christ ; car le remède est toujours préparé tardivement, etc.
XI. Souviens-toi que même dans le moment du combat, c'est une ruse de la tentation de montrer la bataille : et, cependant, il est bien plus doux de vaincre la tentation que d'aller au péché où la tentation t'appelle. Et, en cela, beaucoup sont trompés ; car ils ne comparent pas la douceur de la victoire à la douceur du péché, mais le combat au plaisir : et cependant l'homme, qui mille fois a fait l'expérience de ce qu'était céder à la tentation, devrait bien, une fois du moins, expérimenter ce qu'est amère la tentation.
XII. En outre, parce que tu es tenté, ne te crois pas abandonné de Dieu ou peu agréable à Dieu, ou peu juste et imparfait. Souviens-toi qu'après que Paul eut vu la divine essence, il subit les tentations de la chair que Dieu permit qu'on lui envoyât, pour lui éviter celles de l'orgueil. Et en cela l'homme doit remarquer que Paul, qui fut un vase d'élection et fut enlevé jusqu'au troisième ciel, était cependant en danger de s'enorgueillir de ses vertus, comme il le dit lui-même : " Pour que la grandeur des révélations ne me fut pas un danger, on m'a donné l'aiguillon de la chair qui me souffletât ". Ainsi, de toutes les tentations, celle de l'orgueil est-elle celle dont l'homme doit le plus se défier, car l'orgueil est la racine de tous les maux : le seul remède contre elle est de songer sans cesse que Dieu s'est humilié pour nous jusqu'à la croix et que la mort, malgré nous, nous humiliera jusqu'à faire de nous la nourriture des vers.

Les douze armes du combat spirituel que l'homme doit avoir sous la main au moment où le péché l'attire :
1. Le plaisir est court et faible.
2. 11 a pour compagnon : le dégoût, le remords.
3. C'est la perte d'un plus grand bien.
4. La vie est un rêve, une illusion.
5. La mort est là, venant à l'improviste.
6. La crainte de l'impénitence.
7. La récompense est éternelle; le châtiment.
8. Dignité et destination de l'homme.
9. Paix de l'âme pure.
10. Bienfaits de Dieu.
11. La Croix du Christ.
12. Le témoignage des martyrs, l'exemple des saints.

Traduit pour la première fois du latin de J. Pic de la Mirandole, par le Docteur Marc Haven, Psyché n° 401, Février 1930.


De l'importance de l'oraison
St Pierre d'Alcantara (1499-1562)

Ce saint et religieux exercice est loué et recommandé de tous les saints. Il est regardé comme le moyen d'acquérir la dévotion qui, bien qu'elle ne soit qu'une seule vertu, nous rend capables d'acquérir toutes les autres et, comme un puissant aiguillon, nous presse d'y travailler. Pour s'assurer combien cela est vrai, il n'y a qu'à voir combien saint Bonaventure le dit ouvertement :
" Si vous voulez souffrir avec patience les adversités et les misères de cette vie, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez obtenir le courage et la force de vaincre les tentations de l'ennemi, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez mortifier votre propre volonté avec toutes ses inclinations et ses appétits, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez connaître les astuces de Satan et déjouer ses tromperies, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez vivre dans la joie et marcher doucement dans les voies de la pénitence, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez chasser de votre âme les mouches importunes des vaines pensées et des soucis, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez nourrir votre âme de la moelle de la dévotion et l'avoir toujours remplie de bonnes pensées et de bons désirs, soyez homme d'oraison.
Si vous voulez fortifier et affermir votre courage dans les voies de Dieu, soyez homme d'oraison.
Enfin, si vous voulez déraciner de votre âme tous les vices et planter en leur place les vertus, soyez homme d'oraison.
C'est dans l'oraison que l'on reçoit l'union et la grâce du Saint-Esprit qui enseigne toutes choses. Je dis plus, si vous voulez vous élever à la hauteur de la contemplation et jouir des doux embrassements de l'Epoux, exercez-vous à l'oraison. Elle est la voie par laquelle l'âme s'élève à la contemplation et au goût des choses célestes. Voyez-vous déjà quelle est la vertu et quel est le pouvoir de l'oraison ? Mais pour prouver tout ce qui vient d'être dit, sans nous servir du témoignage des Ecritures divines, tenons-nous en à ceci : c'est que nous avons entendu et vu, et que nous voyons tous les jours un grand nombre de personnes simples qui ont obtenu tous les biens que nous avons énumérés et d'autres plus grands encore, par le moyen de l'exercice de l'oraison. "
Ici finissent les paroles de saint Bonaventure.

Extrait du Traité de l'oraison et de la méditation, traduit de l'espagnol par l'Abbé Cénat de l'Herm, introduction de Frère Ephraïm, Editions des Béatitudes - Burtin - 41 600 Nouan-le-Fuzelier.


Bonnes résolutions quotidiennes
Communion Marie Reine de la Paix

Objectif : "Trouve la Paix et des milliers autour de toi trouveront le Salut" et "Le but de la vie Chrétienne est l'acquisition du Saint-Esprit" (Saint Séraphin de Sarov).

Vous trouverez, à la suite de cette introduction, des "bonnes résolutions quotidiennes". Il faut les découper, les plier en trois ou quatre, les placer dans un petit panier que vous déposerez dans votre oratoire familial.
Voilà, c'est prêt !
Maintenant, chaque matin, il vous suffit, avant votre prière de consécration et après avoir invoqué l'Esprit-Saint, de Lui demander de vous choisir la "bonne résolution" du jour. Ainsi, vous "tirez" un papier. Après l'avoir lu et prié, vous pouvez le remettre dans le panier.
Il est important, après avoir pris fermement sa bonne résolution, de demander la grâce et l'assistance de Dieu pour la journée. S'il vous arrive de "chuter" (et c'est normal), surtout ne pas se décourager et recommencer autant de fois que nécessaire. Il est bon, le soir, de faire dans la prière le bilan de la journée. Ainsi, jour après jour, nous rentrons dans la guérison et donc plus profondément dans la conversion et l'union à Dieu.
Vous pouvez aussi ajouter des "bonnes résolutions" qui vous sont plus personnelles. Ce "kit" vient en complément du livre de consécration de la Communion Marie Reine de la Paix.
Nous vous souhaitons bon courage et persévérance sur ce chemin véritable de guérison et de bonheur intérieur en Dieu, en vous-même et pour votre entourage. Que la Sainte Famille vous bénisse et vous comble d'amour !
Télécharger ces "bonnes résolutions" sous la forme d'un fichier compressé, au format .doc (Word - PC)

1. Aujourd'hui, ne dis que de bonnes paroles qui élèvent, qui édifient et évitent le vain bavardage.

2. Aujourd'hui, ne rends pas tes oreilles complaisantes ou participantes à des jugements, des critiques, mais essaie de rentrer dans une écoute intérieure de Dieu et de la Sainte Parole.

3. Aujourd'hui, regarde comme la Vierge Marie. Regarde avec bonté, douceur et amour en rendant grâce à Dieu en toutes choses.

4. Aujourd'hui, veille à offrir un acte gratuit de pur amour.

5. Aujourd'hui, essaie de mieux comprendre quelle est ta vocation chrétienne.

6. Aujourd'hui, ouvre ton cœur au commandement de la joie, cette joie profonde et permanente de Dieu.

7. Aujourd'hui, apprends à être responsable de tes actes, de tes pensées, de tes paroles, sans faire porter aux autres le poids de ton propre péché.

8. Aujourd'hui, ne te justifie pas et accueille toute remarque (même injuste) avec douceur et bonté.

9. Aujourd'hui, renonce à une mauvaise habitude, aussi petite soit-elle, et demande la grâce de la guérison définitive de ce mauvais penchant.

10. Aujourd'hui, fais un bilan de ta vie passée pour l'abandonner encore plus radicalement dans les bras de Dieu le Père.

11. Aujourd'hui, fais mémoire de tous les bons moments que Dieu t'a donnés de vivre.

12. Aujourd'hui, choisis un petit cadeau pour Dieu et la Sainte Vierge.

13. Aujourd'hui, offre à Dieu des prières de louange et d'action de grâces, tu trouveras 1000 occasions tout au long de la journée.

14. Aujourd'hui, exerce-toi à surveiller tes pensées et, lorsqu'elles sont mauvaises, à les remettre immédiatement dans le Cœur de Dieu.

15. Aujourd'hui, installe-toi dans la confiance et l'espérance et rejette tout doute.

16. Aujourd'hui, cherche dans ton cœur le pardon que tu n'as pas donné, et décide-toi à faire un pas. "Soyez miséricordieux comme votre Père du Ciel est miséricordieux".

17. Aujourd'hui, demande un esprit de tempérance (sans excès) envers les plaisirs sensibles (nourriture, …) et un équilibre dans l'usage des biens créés.

18. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don de Sagesse.

19. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don d'Intelligence.

20. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don de Conseil.

21. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don de Force.

22. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don de Science.

23. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don de Piété.

24. Aujourd'hui, médite et demande à l'Esprit Saint de faire grandir en toi le don de Sainte Crainte de Dieu.

25. Aujourd'hui, prends 15 minutes de cœur à cœur avec l'Enfant-Jésus.

26. Aujourd'hui, prends 15 minutes de cœur à cœur avec la Personne de l'Esprit Saint.

27. Aujourd'hui, prends 15 minutes de cœur à cœur avec Jésus de Nazareth.

28. Aujourd'hui, prends 15 minutes de cœur à cœur avec le Père.

29. Aujourd'hui, prends 15 minutes de cœur à cœur avec Saint Joseph.

30. Aujourd'hui, sois attentif(ve) à trouver dans quel domaine tu manques de foi, et demande la grâce d'une foi plus ferme.

31. Aujourd'hui, sois attentif(ve) à trouver dans quel domaine tu manques d'espérance, et demande la grâce d'une espérance plus ferme.

32. Aujourd'hui, sois attentif(ve) à trouver dans quel domaine tu manques de charité (d'amour), et demande la grâce d'une charité plus grande.

33. Aujourd'hui, écris, visite, ou téléphone à quelqu'un que tu as délaissé depuis quelque temps.

34. Aujourd'hui, redonne à Dieu les occasions dans lesquelles tu te glorifies, oubliant que tout vient de Dieu.

35. Aujourd'hui, offre à Dieu tout le respect humain (le regard des autres sur toi), et demande-Lui la grâce de vivre uniquement sous Son regard.

36. Aujourd'hui, prends un temps pour t'arrêter et méditer en ton nom les paroles du Magnificat.

37. Aujourd'hui, sois attentif(ve) à n'émettre aucune plainte, aussi petite soit-elle.

38. Aujourd'hui, prends un temps pour méditer le Psaume 63 (62).

39. Aujourd'hui, fais à Dieu le sacrifice de ton temps libre et va rendre quelques petits services.

40. Aujourd'hui, prends du temps pour méditer l'Hymne à la charité de Saint Paul (1 Co 13, 1-8).

41. Aujourd'hui, garde le sourire aux lèvres et présente un visage joyeux à tous ceux que tu rencontres.
     
42. Aujourd'hui, va parler avec la personne avec qui tu as le plus de mal à partager.

43. Aujourd'hui, prends un temps d'Adoration Eucharistique, ou devant Ma présence dans un tabernacle.

44. Aujourd'hui, donne à Dieu ton besoin de domination et demande la guérison de cette blessure.

45. Aujourd'hui, unis tes souffrances, petites et grandes, à Mes souffrances dans Ma Passion.

46. Aujourd'hui, demande-toi quels sont tes manques de simplicité et demande-Moi la grâce de la simplification.

47. Aujourd'hui, offre-Moi tout ce qui en toi ne veut pas grandir et te maintient dans l'infantilisme plus que dans un esprit d'enfance spirituelle, signe d'une maturité dans l'Esprit.

48. Aujourd'hui, prends un temps de promenade dans la nature, respire les odeurs, sois attentif aux couleurs, écoute les bruits de la Création : là, Je t'attends, Je veux te rencontrer.

49. Aujourd'hui, prends un quart d'heure d'oraison avec le Sacré Cœur de Jésus. "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi".

50. Aujourd'hui, offre des petits sacrifices pour les incroyants.

51. Aujourd'hui, prends un temps de prière pour les âmes du purgatoire, pense à celles de ta famille.

52. Aujourd'hui, tu ne porteras aucun jugement et tu tâcheras de ne voir que le bon dans les autres et dans les événements, et si tu ne le vois pas, à ne pas en douter.

53. Aujourd'hui, médite un quart d'heure dans une chapelle : "Je suis aimé(e) de Dieu".

54. Aujourd'hui, demande une grâce particulière de douceur avec toi-même et envers les autres.

55. Aujourd'hui, offre-Moi tout ce qui en toi fait encore naître de la révolte, et trouve la paix auprès de Moi.

56. Aujourd'hui, cherche quelles sont les suffisances, et demande-Moi le zèle de la sainteté.

57. Aujourd'hui, donne-Moi ton impatience envers toi-même et envers les autres, et Je te donnerai Ma patience qui supporte tout.

58. Aujourd'hui, recherche dans ton cœur les traces de jalousie et de rivalité, et Je te donnerai la bonté de Mon Cœur.

59. Aujourd'hui, donne-Moi tous ces moments où tu te mets en avant pour être vu par soif de reconnaissance et Je te donnerai Mon amour humble et discret.

60. Aujourd'hui, donne-Moi tes manques de respect de ton propre corps, et Je t'apprendrai à le respecter et à l'aimer car il est le Temple de Dieu.

61. Aujourd'hui, donne-Moi tes manques de délicatesse et de tact dans tes relations, et Je te donnerai toute la délicatesse et la prévenance de Mon Cœur.

62. Aujourd'hui, donne-Moi tes colères, tes irritations et tes murmures intérieurs, et je t'apprendrai comment t'adapter avec souplesse aux situations difficiles.

63. Aujourd'hui, donne-Moi ton amour de la perfection pour toi et envers les autres, et Je te donnerai l'amour de Ma volonté.

64. Aujourd'hui, donne-Moi toutes les agressions que tu subiras, et Je te donnerai Mon Cœur de miséricorde infinie et de bonté envers les agresseurs.

65. Aujourd'hui, place-toi sur la Croix avec Jésus et demande au Père de pardonner tous ceux qui t'ont crucifié(e).

66. Aujourd'hui, donne-Moi tes retours sur toi-même et va vers quelqu'un qui a besoin de compassion et de consolation.

67. Aujourd'hui, prends les moyens pour Me rencontrer dans le sacrement de réconciliation.

68. Aujourd'hui, prie les mystères joyeux en méditant sur tes propres conception, gestation, naissance, enfance et adolescence.

69. Aujourd'hui, sois instrument de Ma Providence en offrant une part de tes ressources à celui qui est dans le besoin.

70. Aujourd'hui, prie les mystères douloureux en Me remettant tes peurs, tes craintes et tes blessures, Je te donnerai la guérison et la paix.

71. Aujourd'hui, prends un temps de 15 minutes pour méditer l'Evangile de Matthieu (6, 24-36)

72. Aujourd'hui, prie les mystères glorieux en méditant sur ton propre salut, et la place que Dieu t'a préparée dans l'Eternité avec les Anges, tous les saints.

73. Aujourd'hui, tu consacreras un temps de partage et d'écoute avec quelqu'un de ta famille (époux, épouse, enfants, parents…)

74. Aujourd'hui, tu resteras présent(e) à la Présence constante de Jésus et Marie à tes côtés tout au long de la journée.

75. Aujourd'hui, médite la parabole du fils prodigue et sois bon(ne) et accueillant(e) pour tous, comme le Père de cette histoire.

76. Aujourd'hui, à l'exemple de la Vierge Marie et de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sois attentif(ve) à mettre tout ton amour dans les plus petites choses.

77. Aujourd'hui, prends dans un temps de méditation la ferme résolution de réaliser le projet que Dieu a pour toi : devenir un(e) grand(e) saint(e) à Ses Yeux. Alors, abandonne toutes tes résistances pour accueillir la grâce de Sa totale volonté d'amour pour toi.

Réalisé par les frères et sœurs de la Communion Marie Reine de la Paix
Cité de l'Immaculée - B.P. 24 - 53170 Saint-Denis du Maine (France)
Tél. : 02.43.64.23.25 - Fax : 02.43.64.23.26 - E-mail :
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Sentences pratiques de spiritualité
Ludovic de Besse (1831-1910)

1. - Cessez d'aller à Dieu avec votre tête pour y aller avec votre cœur. Vous avez passé votre vie à penser, au lieu de la passer à aimer.

2. - Les abeilles ne s'arrêtent pas aux fleurs pour les fleurs, mais pour le suc qu'elles y trouvent. Ainsi vous ne devez pas vous arrêter aux pensées pour les pensées, mais seulement à celles où vous pouvez puiser, recueillir l'amour de Dieu.

3. - L'esprit est un domestique qui a pour mission de nous introduire auprès de Dieu et d'allumer le feu de l'amour divin ; il faut s'en servir pour cela ; mais, lorsqu'il a rempli son office, il faut le laisser de côté.

4. - La perfection n'est pas dans la tête, elle est dans le cœur et dans la volonté ; laissez donc toutes les pensées imaginables s'agiter dans votre esprit et y faire du tapage, ne vous en occupez pas, n'y faites pas attention : c'est un fou qui vous parle, gardez-vous de lui répondre, de chercher à lui imposer silence, laissez-le faire, passez votre chemin. Allez-vous vous mettre à la fenêtre, sur la rue, pour dire aux passants qu'ils font trop de bruit et qu'ils vous fatiguent ? Quel temps perdu ! Après les premiers, il en vient d'autres et toujours d'autres qui n'ont pas entendu ce que vous avez dit. Vous n'aurez jamais la paix, la dilatation du cœur, si vous vous occupez de ce qui se passe dans votre esprit, si vous y arrêtez votre volonté ; n'y pensez pas et dilatez votre cœur dans l'amour de Dieu.
Tout ce qui se passe dans votre esprit, dans vos impressions, dans vos nerfs, ne vous empêche pas de faire des actes d'amour, de reconnaissance, d'abandon. J'en dirai autant de vos ennuis, de vos dégoûts dans les choses de Dieu. Au milieu de tout cela, faites des actes d'amour ; il faut passer au milieu de tout cela, pour arriver à l'amour réel de Dieu, qui n'est pas un amour sensible, mais qui réside dans la volonté.

5. - Ne vous confessez jamais d'aucune pensée, d'aucune impression, quelle qu'elle soit, à moins qu'elle ne vous ait fait dire quelque parole ou faire quelque action défendue par la loi de Dieu ; autrement, c'est absolument comme si vous vous accusiez d'avoir eu chaud ou d'avoir eu froid.

6. - Il faut regretter et combattre moins les fautes accidentelles, que les fautes d'habitude, parce que ce sont celles qui vous lient, vous attachent, vous enchaînent, vous entravent, en un mot vous font perdre la liberté du cœur. Et quand on est captif, qu'importe que ce soit une chaîne ou un fil qui nous retienne : le cœur a perdu sa liberté d'aller à Dieu.

7. - Il ne faut pas rester en face de vous-même et de vos fautes, ce qui ne serait bon qu'à vous plonger dans l'abattement, il faut joindre au sentiment d'humiliation et de confusion celui de la confiance en la miséricorde de Dieu et d'un grand amour pour lui, car c'est la charité, c'est l'amour qui couvre la multitude des péchés.
Ne vous épouvantez pas de toutes les choses mauvaises qui s'élèvent, qui se formulent en vous ; n'y faites pas même attention; c'est le taquet du moulin, comme sainte Thérèse appelle l'imagination, et cela n'empêche pas de faire votre farine, c'est-à-dire d'aimer Dieu : Continuez à l'aimer, à l'adorer, à le servir, et vous lui serez plus agréable que si vous aviez toutes les douceurs et toutes les consolations.

8. - Dans les sécheresses, les aridités, les obscurités, il n'y a rien à faire qu'à en prendre son parti ; la volonté n'y peut rien ; il est inutile qu'elle s'épuise en efforts qui seraient vains ; c'est vouloir rouler le rocher de Sisyphe. Il faut unir sa volonté à la volonté de Dieu, dans le calme et dans la paix, pour rester là aussi longtemps qu'il lui plaira. Et cet état n'est pas une punition, c'est une grâce, c'est un moyen de donner à Dieu. Ne soyons pas de ceux qui ont si peu de générosité, qu'ils veulent être payés, sur le champ, de tout ce qu'ils font pour Dieu. Au contraire estimons-nous heureux qu'il accepte que nous le servions gratuitement. Lorsque nous aurons peiné, que nous serons lassés, ennuyés à son service, sans qu'il nous ait favorisés seulement d'un regard, au moins, nous pourrons dire que nous lui avons donné quelque chose, que nous avons travaillé pour lui.

9. - … Au lieu de vous regarder pour chercher votre perfection personnelle, regardez Dieu, aimez-le, occupez vous de lui et ne vous occupez pas de vous-même. Ne vous examinez pas. Ne vous épluchez pas, oubliez-vous ! C'est le remède à toutes vos maladies spirituelles... Vous n'avez qu'une chose à faire, c'est bien simple : aimer Dieu, voilà tout.

10. - Il faut arriver à ce que la vie du cœur remplace la vie de l'esprit, qu'elle vous envahisse et qu'elle devienne tellement débordante que celle de l'esprit n'ait plus de place. Aimez Dieu, directement, aimez-le par l'intermédiaire du prochain, ne voyant dans le prochain que l'occasion de lui faire du bien, de l'aimer.

11. - Cessez de penser à vous-même, cessez de vous examiner, cessez de vous occuper de vous-même, oubliez-vous vous-même et vous vous porterez bien. En vous regardant vous-même, vous ne trouverez que la tristesse l'ennui, l'effroi ; en regardant Notre-Seigneur, vous trouverez la joie, la confiance, la dilatation...

12. - Le moyen de se corriger des choses extérieures, c'est de les regarder, de les examiner, de les confesser ; mais le moyen de se corriger des choses intérieures, ce n'est pas de les examiner, ni de s'en confesser, c'est de les oublier et de s'occuper de Notre-Seigneur.

13. – Persuadez-vous bien que vous ne vous corrigerez jamais de vos défauts, en les combattant directement autrement dit en les regardant de face, en vous regardant vous-même ; mais bien plutôt indirectement, c'est-à-dire en les oubliant, pour vous occuper de Notre-Seigneur, vous exciter à l'amour et à la confiance.

14. - Lisez l'Evangile et vous y verrez ce que Notre-Seigneur dit à ses apôtres : «Pourquoi ce trouble et pourquoi vous arrêter à ces pensées qui agitent vos cœurs ? Ne vous troublez pas, ne craignez rien ; c'est moi, n'ayez pas peur. Je vous donne ma paix. Ma paix soit avec vous.»

Notes adressées à une dame du monde : « personne pieuse vivant au milieu des soucis de la famille » en 1896. Citées par le R. P. Hilaire de Barenton, p. 292-297, dans Le P. Ludovic de Besse, Librairie Saint François, Paris, 1913.


Le Décalogue de la sérénité
Jean XXIII (1881-1963)

1. RIEN QU'AUJOURD'HUI, j'essaierai de vivre exclusivement la journée sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.
2. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je porterai mon plus grand soin à mon apparence courtoise et à mes manières ; je ne critiquerai personne et je ne prétendrai redresser ou discipliner personne si ce n'est moi même.
3. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je serai heureux, dans la certitude d'avoir été créé pour le bonheur, non seulement dans l'autre monde mais également dans celui-ci.
4. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je m'adapterai aux circonstances, sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.
5. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je consacrerai dix minutes à la bonne lecture, en me souvenant que, comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps, la bonne lecture est nécessaire à la vie de l'âme.
6. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je ferai une bonne action et je n'en parlerai à personne.
7. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je ferai au moins une chose que je n'aurai pas envie de faire ; et si j'étais offensé, j'essaierai que personne ne le sache.
8. RIEN QU'AUJOURD'HUI, j'établirai un programme détaillé de ma journée. Je ne m'en acquitterai peut-être pas entièrement, mais je le rédigerai. Et je me garderai de deux calamités : la hâte et l'indécision.
9. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je croirai fermement - même si les circonstances prouvent le contraire - que la bonne Providence de Dieu s'occupe de moi comme si rien d'autre n'existait au monde.
10. RIEN QU'AUJOURD'HUI, je ne craindrai pas. Et tout spécialement, je n'aurai pas peur d'apprécier ce qui est beau et de croire en la bonté.